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Citations sur Le monde de Julia (10)

Car la loi peut être un instrument de liberté tout autant que de répression.
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La liberté n’est qu’un luxe offert à ceux qui vivent dans des sociétés où le droit la garantit, la protège. En dehors de l’état social, il n’y a qu’une égale précarité. Lorsque survient la violence, il n’y a plus que l’égalité.
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Parle-moi un peu de Mars.
Encore ? Nous en avons parlé des dizaines de fois. je sais tout. Sa taille, sa masse, son histoire, les missions d'exploration qui ont été envoyées à sa surface. j'ai même lu les histoires de science-fiction écrites au siècle dernier. Mars, j'en ai soupé !
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La Nature répare tout, Julia. Elle ta donné la vie, ton goût pour la découverte, ta résistance. Il faut que tu t’appuies sur elle, si tu veux survivre. Tu dois comprendre ses lois. C'est précisément sur la justesse de ses lois, dont toute forme de droit ou de constitution découle, que tu pourras t'appuyer pour corriger les injustices de ta société.
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— Tu veux la liste des dix épouses officielles de Zeus ? Métis,
Thémis, Eurynomé, Déméter, Mnémosyne, Léto, Dioné, Maïa, Thétis, et Héra, récita-t-elle en comptant sur ses doigts avec un air supérieur de première de la classe.
— Bravo, jeune fille. Qu'en déduis-tu ?
— Heu... Que les dieux grecs ne font que reproduire les travers des mortels ? Que les mauvais pères font les mauvais fils, et, par ricochet, les mauvais maris, qui eux font les bons amants, et...?
— Julia !
- Oh, ça va ! J'aurai onze ans dans quelques mois.
— Dans neuf, pour être exact, jeune fille.
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« Vais-je te donner un nom ? »
La Buse redressa le bec, avec une sorte de noblesse. La jeune fille se sentit stupide, d'un coup. Car, bien sûr, le seul nom qui lui convenait était celui de l’idée qu'il symbolisait.
« Liberté, tu t'appelles Liberté », dit Julia, sûre d'elle.
Et elle formula une supplique : « Guide-moi jusqu'à ton royaume.»
Comme s'il avait lu dans ses pensées, l'oiseau-Liberté s'envola ; en quelques battements d'ailes, il était si haut dans le ciel qu'elle le perdit de vue. D'une certaine manière, le message était clair. Elle pouvait caresser la Liberté, la voir s'envoler et tutoyer l'azur, mais elle ne saurait la retenir, la domestiquer. La liberté ne recevait pas d'ordres.
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L'individualisme, poussé par le système économique, a transformé le citoyen en consommateur tout-puissant. On est passé du principe voulant que le client ait toujours raison au délire de la toute-puissance de chaque individu. Par conséquent, le lien social s'est effrité, les communautés se sont atomisées, puis ont émis des revendications de plus en plus folles et donc impossibles à réaliser, ce qui les a amenées au fascisme, à la recherche d'un bouc émissaire, plus aucun échange intellectuel n'a été envisageable, la vie en commun est devenue une chimère et ça a fini en tragédie planétaire.
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Il y a du vrai dans chaque livre et dans chaque film. Le problème, c'est de savoir le trouver.
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Les lois sont partout, pourtant leur esprit a disparu. Un clan comme celui des Brazil 1138 etouffe sous une législation monstrueuse, dont le but n’est pas tant de réguler les citoyens, de leur offrir un espace de vie commun, que de les contrôler et de les entraver. Car la loi peut être un instrument de liberté tout autant que de répression. Brazil 1138 est un exemple classique de positivisme juridique : on réfute l’existence d’un droit idéal, d’un droit naturel : seul le texte de loi prévaut, c’est à dire la norme sanctionnée par la puissance publique.
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« Je n’ai pas été abandonnée, dit Julia vaguement en colère. Ni exposée, comme aux âges les plus obscurs de la Grèce. J’ai choisi, par ma seule volonté, par la liberté que j’ai conquise., de me détourner d’une société injuste ! J’ai affronté la montagne, en marchant pieds nus et en mangeant des racines ! J’ai traversé des cols et des rivières, supporté le froid et la peur ! Et ce n’est pas une sorte de fantôme invisible, aux expressions désuètes, qui va me faire doute. Reprends donc ton errance solitaire !
Allez, vas-y, dégage ! »
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