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Citations sur Issue fatale (10)

Il ne reste donc au petit John Lee que sa mère biologique. La seule dont on soit sûr. La seule qui n'en voulait pas au départ. Et qui n'en veut toujours pas à l'arrivée.
John Lee a été opéré avec le maximum de succès. Il vivra, disent les médecins, le mieux possible compte tenu de son handicap moteur. (...)
John Lee a grandi d'hôpital en centre spécialisé, puis en orphelinat. Il a peut-être vécu l'apprentissage réservé aux handicapés mentaux légers, il a peut-être atteint une qualité de vie convenable. Personne n'en sait rien . Il ressemble peut-être à un père. Ou à l'autre. Quelle importance ? On l'a rendu au chenil comme il arrive que des maitres rendent un chien de luxe non conforme à la race.
Mais de quelle race s'agit-il au fond ? La nôtre ? L'espèce humaine ? Elle n'est pas bien brillante l'espèce humaine quand elle se mêle ainsi de vouloir à tout prix la perpétuer.
John Lee, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qui qu'ils font.
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La société a souvent les enfants qu’elle mérite. Et les enfants ne la méritent pas.
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C’est ainsi que s’est terminée l’incroyable série de vols qui avait fait trembler pendant plus de cinq ans les palaces d’Europe, et qu’a été arrêté celui qui fut sans doute le dernier gentleman cambrioleur… Une fausse déclaration d’amour et une gerbe de roses l’avaient sauvé, et l’amour fou qu’il portait à sa femme l’avait perdu.
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Quand le soleil disparait à l'horizon, c'est une issue fatale.
Notre univers est ainsi peuplé de fatalités rassurantes : l'herbe pousse, les feuilles tombent, la mer s'évapore et les nuages crèvent. Nous ne pouvons imaginer qu'il en soit autrement. De là, une tentation évidente : étendre à l'homme ce qui appartient à l'univers. Comment pourrions-nous être libres alors que nous ne sommes qu'une poussière fondue dans l'infini ? Dieu qui voit tout, avant, pendant et après, a forcément tracé chacun de nos chemins.
Il faut, à cet endroit du raisonnement, savoir où se placer : sur Sirius ou dans notre tête. Vue de l'infini, notre vie ne représente qu'une micro-seconde. Il est donc impossible d'y introduire la moindre pensée et la moindre liberté, d'où la fatalité. Mais du point de vue de notre raison, la passion est la seule à pouvoir annihiler notre libre arbitre.
Seule la passion peut être fatale et envahir un individu à tel point qu'il sera possible de connaitre par avance l'issue de son parcours. Et dès l'instant où la fatalité guide la vie, elle devient funeste. La femme fatale perd les hommes, l'erreur fatale provoque la mort, l'heure fatale sonne la violence du dernier instant.
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Il y a malheureusement une suite à ce conte de fées, Le curé avait eu tort en disant à Gilbert Labine que la pierre lui avait sauvé la vie. C'était le contraire. À l'époque, les dangers de la radioactivité étaient mal connus et le malheureux n'a pas survécu plus de quelques semaines aux doses effrayantes de radiations qu'il avait subies...

Telle est la fantastique histoire du clochard Gilbert Labine, mort milliardaire. Il s'était bel et bien trompé en affirmant qu'avant un an, il serait riche ou mort.
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Porté disparu depuis dix jours, le malheureux était en effet parti à la recherche d'un téléphone. Il s'est perdu et a atterri dans le sous-sol de la bibliothèque du CHU. Il n'avait qu'une porte à franchir, celle contre laquelle il s'était appuyer, pour atteindre un couloir et un ascenseur. Il était à deux cent mètres de son lit.
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Regardez dans ses vêtements. On ne sait jamais, il y a peut-être quelque chose d'intéressant, un indice concernant sa famille. On tâte les vêtements et, effectivement il semble que là, dans la doublure, au niveau du bras gauche, il y ait une épaisseur incongrue. On découd la doublure: une sorte d'enveloppe en toile épaisse est cousue dans le vêtement.

- Eh ben dis douc, pour un clochard, ça n'est pas si mal: cinq cents... mille... mille cinq cents... deux mille. Il avait deux mille cinq cents dollars !
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En définitive Penelope Baddlock, trois ans plus tard, obtient des nouvelles de son cher bûcheron de l'Oregon. Sous le nom de Willy Ford, il vient d'assassiner une autre jeune femme, elle aussi enceinte de ses oeuvres. Identifié grâce à ses empreintes digitales, il se suicide dans sa cellule en laissant un mot:"C'est plus fort que moi ! Pourquoi faut-il que je les tue toutes ?"
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Les deux frères de Marianne ont été placé dans des familles d'accueil et, quelque part dans le Montana, à l'époque où les grands arbres du parc Yellowstone prennent toutes les couleurs de l'automne, une petite fille de onze ans et demi accouché anonymement d'un enfant... Pour ne pas faire pleurer maman.
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-Monsieur Talbott, voulez-vous divorcer oui ou non ?
Un juge des conciliations a dû poser des dizaines de fois la même question. En général, la plupart des gens qui fréquentent son bureau sont d’accord pour divorcer. C’est le principe même du divorce par consentement mutuel. Mais M. Talbott est un personnage différent des autres. M. Talbott dit oui un jour, non le lendemain. Il dit oui le matin, et non le soir.
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