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Citations sur La Troisième Oreille : A l'écoute de l'au-delà (14)

J'ai relu une partie de l'oeuvre de Victor Hugo et j'ai trouvé dans les derniers écrits de sa vie certaines choses qui m'ont troublé. Il dit, par exemple : "La vie n'est qu'une occasion de rencontres ; c'est après la vie, qu'est la jonction. Les corps n'ont que l'embrassement, les âmes ont l'étreinte..." Il dit, il écrit : "Songeons à cet immense bien qui nous attend à la mort." "Je pense par instants avec une joie profonde qu'avant douze ou quinze ans d'ici, au plus tard, je saurai ce que c'est que cette ombre, le tombeau, et j'ai une sorte de certitude que mon espoir de clarté ne sera pas trompé." Il écrit : "On croit que la fin signifie "mort" : erreur ! fin signifie VIE. L'existence terrestre n'est autre chose que la lente croissance de l'être humain vers cet épanouissement de l'âme que nous appelons "la mort" ; c'est dans le sépulcre que la fleur de la vie s'ouvre.
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Les épreuves qui nous attendent à la mort d'un être cher sont un chemin de croix. La douleur ne vous est pas donnée en une fois, mais en vagues de douleurs successives, qui sont chaque fois toute la douleur, et qui cependant s'ajoutent et s'additionnent, et pèsent toujours plus lourd sur le coeur.
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La sagesse populaire dit qu'il faut vivre avec les vivants, mais cette sagesse a peut-être la vue courte. Ailleurs qu'en Occident, il est des pays où la communication entre les âmes est constante, où les morts sont inclus dans la vie quotidienne, non seulement vénérés mais aussi consultés. Ils participent à la vie, ils agissent, ou du moins ils exercent leur action bien au-delà de leur existence terrestre.
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Je crois à la survie. Le fait de naître, de vivre un temps, de mourir ne justifierait pas, à lui seul, la présence de l'homme sur terre. Mourir sans conséquences post mortem, voilà qui serait bon pour ceux qui pratiquent le mal. Pour les "charitables", l'injustice serait flagrante, odieuse.
Qu'est la terre pour nous ? un champ de bataille qui ne nous appartient même pas ! un lieu de souffrance pour tous les règnes, un lieu de mort pour l'animal, pour le végétal, pour le minéral. L'Humanité doit forcément obéir à d'autres impératifs !
Si nous ne savons pas d'où nous venons, pourquoi nous a-t-il fallu exister et disparaître ? Une raison suprême doit infailliblement présider à notre existence, dans cet au-delà qui nous attire malgré nous et que nous craignons parce qu'il ne nous est pas donné de savoir ce qui s'y passe.
Nous ne sommes pas venus végéter dans un monde hostile et agressif rien que pour souffrir et retourner sans vie au sein de la Terre, une fois l'inexplicable supplice terminé.
Même les peuples que nous appelons "primitifs" ont l'intuition de la survie. Faut-il que nous, sociétés prétendument "évoluées", soyons, par affectation, par "pose", littéralement obturées et aveuglées pour rejeter une vérité que des milliards d'êtres eurent dans leur coeur à travers les âges !
Il faut informer autrui de cette possibilité de survie !
Que cherche actuellement notre jeunesse (frustrée d'idéaux), sinon, par des drogues, la porte d'accès vers un très douteux au-delà, nous montrant par là qu'elle en a l'intuition ? L'homme, "lumière pensante", remplit une mission individuelle : s'éclairer, et par là même éclairer le monde ! Déjà, c'est une justification.
Carlota Vallee-Lazo
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Je crois en la survie. Pour le moins, nous survivons dans nos oeuvres même si notre nom est oublié. D'autres viennent qui se servent de ce que nous avons dit, fait. Nous survivons dans leur pensée.
Docteur Christian Malet : Radiologue
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A travers l'expérience directe-et la plus douloureuse-, j'ai acquis la conviction que personne ne survivrait à la disparition d'un être cher, un enfant surtout, si, au fond de l'âme humaine, ne surgissait l'intuition parfois diffuse, mais souvent fulgurante, que nous ne sommes pas totalement séparés. Sans l'assurance d'une réunion possible, l'arrachement serait intolérable. Le remède à la mort, c'est de ne pas croire à l'irrémédiable.
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La croyance subconsciente ou inconsciente en la survie (plus que consciente) est la motivation profonde à notre attachement à l'existence terrestre (paradoxalement). Supprimons-la et l'on déclenche un recours universel au suicide. Suicide qui serait la conclusion logique d'un raisonnement selon lequel : RIEN NE SERVIRAIT A QUELQUE CHOSE, ni nos efforts, ni nos lâchetés.
Plus l'homme évolue et plus sa croyance en la survie "passe dans l'inconscient", n'en devenant ainsi que plus forte, plus propulsive.
Au cours d'une vie, l'âme se nourrit, se charge. Et cela ne servirait à rien ? Les expériences vécues, ressenties, les notions accumulées ne profiteraient pas à l'homme ? ou à l'univers ? ou à Dieu ?... Non, lorsque je réfléchis, regarde, écoute, étudie, je ne peux qu'être confondu devant la génialité divine. Dieu-Créateur, Dieu-Planificateur ne connaît pas le "gâchis" mais, il faut le dire : le rendement, l'utilisation soigneuse des énergies ! L'âme énergie resservira encore et toujours dans la grande usine cosmique.
SERGE AMAND LEBEL : poète, auteur dramatique
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Cette vérité, je ne l'ai pas arrangée, même pour consoler. On verra que ce dialogue avec un disparu n'a rien d'idyllique, rien de conformiste ni de confortable. Certains seront déçus. Le monde dont parle Michel n'a pas les Verts Pâturages de la légende, ce n'est pas le paradis naïf et gourmand de notre enfance. Qu'on y reconnaisse la marque de ma bonne foi. Je me suis refusé à toute falsification, à toute littérature.
L'essentiel, j'ai fini par m'en convaincre après une très longue réflexion, c'est que passe le message. Il faut que d'autres mères, d'autres pères, éprouvés comme nous le sommes, sachent combien sont proches et vivants ceux dont la cruelle sagesse dit qu'ils ne sont plus. Ils sont, à jamais. Et par-delà le cri unanime de tant de douleurs privées, peut-être l'exemple de ma sincérité ouvrira-t-il la voie à d'autres dialogues, permettant à la science de regarder ces témoignages en face et de les affronter.

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Je vous dirai que je crois à l'existence d'une vie après la mort physique, mais différente de ce qu'on a coutume d'imaginer d'après les religions. Si une telle vie immatérielle existe, elle ne peut se situer que dans l'Eternité, c'est-à-dire hors de l'espace et hors du temps. De ce fait, tout ce qui dans notre vie réelle touche aux notions d'espace et de temps doit s'effacer plus ou moins rapidement après la mort pour ne laisser subsister que ce qui n'y est pas sujet : or, dans la personnalité humaine, la seule activité indépendante de l'espace et du temps est l'amour. Non l'amour ramené à son aspect sexuel et égoïste, mais l'amour désintéressé, qui donne sans chercher à recevoir, l'amour au vrai sens du mot "caritas" qui n'a rien à voir avec ce qu'on nomme la "charité chrétienne". Après la perte progressive des sentiments et souvenirs temporels et localisés, qui constitue le purgatoire des religions, la survie des âmes doit donc aboutir à une immensité d'amour, où se perd peu à peu l'individualité, pour rentrer dans l'amour infini, qui est un des aspects de Dieu, et apporte le bonheur parfait.
Georges RANQUE : Ecrivain, ingénieur, polytechnicien, inventeur de l'effet Ranque
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Les mots qui consolent d'un amour malheureux ne sont pas encore inventés.
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