Je rentre d'un séjour dans les Cévennes.
C'est
Bénédicte Belpois qui m'avait invité à passer quelques pages dans la maison de Paloma.
Au décès de Camille, sa mère, Palo a appris qu'elle héritait de cette bâtisse en ruine.
Elle ne comprend pas tout, ses relations fille/mère ont été chaotiques pour ne pas dire pires.
Dans un carnet, Camille explique tout.
Notre infirmière parisienne va découvrir un secret de famille, enfoui dans les ronces qui cachent la maison qui leur a été abandonnée depuis bien longtemps.
Derrière ces murs, sous la magnifique plume de la romancière, s'annonce un nouveau départ.
Changement radical pour cette femme de la ville qui devra apprivoiser cette nature et les gens qui y vivent.
Quant à
Saint Jacques...
C'est l'histoire de rencontres.
Celle d'une femme et d'une maison.
Celle d'une femme et de fantômes du passé.
La rencontre d'une femme et d'un homme que tout pouvait opposer.
Sur les montagnes il y des nuages, une malédiction plane, enfin, c'est ce que Camille dit...
Je me suis régalé de cette lecture.
J'ai écouté la narratrice me conter son histoire.
Je me suis vu devant une cheminée, dans un fauteuil, sous un plaid, par une froide nuit cévenole, j'ai entendu le bruit de la pluie sur les tuiles et je me suis imprégné du récit de
Bénédicte Belpois.
C'était bon.
Un roman tout en douceur et tendresse, de ceux qui font du bien.