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Citations sur Les Yeux baissés (14)

Tes yeux seront le lieu où chaque nuit que tu auras traversée laissera un morceau de tes rêves...
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Adossée à l'arbre, je m'endormis en comptant les vaches. Une brise légère me caressait le visage. Je me laissai aller à cet état d'abandon très doux, propre à certains enfants. Je n'étais pas une enfant douce. Mes pieds avaient marché sur tant de cailloux tranchants que tout mon corps, et même mon âme, se mirent à détester tout ce qui pouvait être doux et tendre. Mais j'avoue que le sommeil de cet après-midi-là fut merveilleux et je ne l'ai jamais retrouvé. C'est peut-être pour cela que je m'en souviens encore.
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Mais le temps, dès qu'il rentre dans cet appartement, devient lourd et gluant.
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A quinze ans, on ne pense pas à la vie ; on aime rêver, construire des monuments avec de la soie ou de la mousseline, puis tout brûler pour recommencer le lendemain.
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Je viens de l'achever aujourd'hui,franchement je m'attendais à un style beaucoup plus fluide,agile,plus acceptable,vu la réputation de monsieur tahar benjelloun,j'etais en quelque sorte frustrée. tout le roman manque de coherence,il sautille de la realité au rêve sans nous envoûter,le style est un peu enfantin,les histoires ne sont pas soigneusement relatées et consignées. mais c'est quand même une bonne initiative pour déceler les états d'esprit marocains,l'insalubrité et les diffucultés que confrontent les gens des villages marocains. la seule chose que je peux confirmer,dans tout ce qu'il a raconté c'est l'histoire de déracinement:la fille se trouve face à des sacrilèges,un monde si different du sien. et j'avais bien aimé une phrase qu'il avait dit: Paris est une ville où même les grands se perdent.
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page 243

Très vite le vent nous atteignait, nous bousculant. Je restais sur la coline, mes orteils accrochés à la terre. J'étendais les bras, essayant de me tenir en équilibre. Que de fois, je me suis retrouvée sur le dos, les jambes, mes pieds nus en l'air, pleine de poussière,
en l'air, les cheveux rouges et les yeux pleins de grains de sable! Les autres enfants riaient.
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page 17

Ma tante devenait gentille à l'approche de l'été Elle me disait: "Tiens, prends de la helba, ça te donnera un peu de force !" En fait, ça me faisait enfler Je changeais un peu de forme
Elle m'achetait une robe, des sandales entre-orteils, me donnait à manger plus régulièrement
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Sache que pour certains il est des vertus sans lesquelles la vie n'a pas de sens, pas de dignité.
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Ta ligne de vie et ta ligne de chance se crisent en un lieu où la ligne de santé marque un peu d'inquiétude.
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C'était cela, la peur : la présence d'une chose tentaculaire, non visible, et qui frappe aveuglément, sans raison et sans répit. Cette chose me maintenait éveillée tout en me promettant un sommeil profond. Elle m'y jetait, puis me repêchait jusqu'à m'étourdir et confondre le jour et la nuit. La chose que j'appelais chien de mer, loup des steppes, renard des terrains nus courait dans les ténèbres suivie par un souffle froid qui me donnait des frissons.
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