La gazelle

Valérie a 17 ans et tout au long du récit, elle court. Plus exactement, elle participe au marathon de Rio de Janeiro.
.C'est une sorte de monologue qui donne plus envie de bailler que de courir. Des pavés de texte dans lequel la protagoniste nous parle de son positionnement par rapport aux autres coureurs, de ses douleurs physiques face à l'effort. Sans intérêt et barbant. On suit dans sa course kilomètre après kilomètre Valérie mais on a envie parfois d'arrêter. Heureusement, c'est aussi l'occasion pour l'héroïne de "dérouler" sa vie, ses drames, ses aspirations, sa famille, les relations avec coach, son amour secret pour Dimitri. Mais franchement, il y a trop de longueurs (sans mauvais jeu de mots)...Dommage parce que l'idéé d'une construction narrative autour d'une course était séduisante.

Dans la tête de Valérie, on découvre à la fois sa vie (avec beaucoup de non-dit) et la difficulté de la course (un marathon). Court, facile à lire.