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Ce n'était vraiment pas évident de m'intéresser à un roman se déroulant en Russie pendant la seconde guerre mondiale, et pourtant j'ai fini subjuguée et passionnée par cette histoire.
L'histoire est une quête rocambolesque. Comment arriver à accomplir une banale course devenue impossible dans les circonstances ubuesques d'une ville assiégée en temps de guerre?
Le livre se lit bien, plutôt facilement, il supporte bien les pauses et les reprises, l'histoire est à la fois passionnante, amusante et facile à suivre, c'est vraiment une agréable lecture de détente.
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Roman singulier et pluriel.
Singulier, car pour la lectrice française que je suis, il traite d'un aspect qui est peu évoqué dans les cours d'histoire : le siège de Leningrad pendant la 2nde guerre mondiale. La situation dramatique est décrite sans fausse pudeur. Dans notre quotidien douillet de ce début de XXIème siècle, l'absence totale de nourriture, de chauffage, de confort est difficile à imaginer. Mais l'imagination humaine pour la survie est sans limite. Et comme dans toutes situations extrêmes, celle-ci amène les personnages ) des comportements extrêmes ; du bon côté comme du côté obscur.

Pluriel, car ils sont 2. 2 héros malgré eux, que les hasards de la guerre réunissent, surtout pour le pire. Et on ne sait pas lequel on préfère. L'intellectuel un peu snob, moyennement fiable et assez dingue, ou le petit juif qui cherche sa voie au milieu du chaos. Et le duo fonctionne bien avec l'auteur qui nous fait passer sans cesse de l'horreur à l'humour, tout au long de cette improbable quête.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Belle découverte. Si vous connaissez Saint Petersbourg, vous y retrouverez certains lieux. Si vous ne connaissez pas, ce n'est pas grave ; vous profiterez aussi bien. Prévoyez une couverture bien chaude, car rien qu'en lisant les descriptions vous allez frissonner : l'hiver est très froid en Russie.
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Un roman picaresque en plein siège de Leningrad, en 1941. A travers l'improbable odyssée de ces deux jeunes hommes, Benioff montre la violence inouïe du front de l'Est et dénonce l'absurdité des ordres donnés par des officiers déconnectés de la réalité. On passe par toutes les émotions et Lev entre dans l'âge adulte dans les pires circonstances. Bel hommage à l'âme slave et à la littérature russe.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Roman d'aventure mettant en scène pendant le siège de Leningrad un adolescent pillard et un jeune déserteur de l'armée Rouge contraints ,pour sauver leur vie,de ramener à un colonel une douzaine d'oeufs pour le gâteau de mariage de sa fille!!!
le narrateur aprés de multiples péripéties réussira l'exploit en perdant cependant son compagnon de voyage blessé mortellement par ses propres troupes.

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Une cavale surréaliste dans Leningrad assiégée
C'est l'histoire de son grand-père que nous raconte ici David Benioff avec un talent très cinématographique
En 1941, les allemands sont aux portes de Léningrad bombardant la ville et affamant la population.
Le jeune Lev, 17 ans et fils d'un poète juif « disparu » est chargé de surveiller les attaques aériennes des allemands avec ses copains.
Surpris par la police soviétique en train de détrousser un cadavre ennemi, il est envoyé en prison où il rencontre Kolya, élégant et beau parleur, « expert en filles, en littérature et en échecs », accusé de désertion.
Pour échapper à leur exécution immédiate, ils acceptent le marché fou que leur propose le colonel responsable du secteur : leur liberté contre une douzaine d'oeufs !
Débute alors une quête surréaliste pour ce tandem mal accordé dans une ville ravagée par la famine puis dans la campagne alentours sillonnée par les troupes allemandes et les Einsatzgruppen.
Alternant les scènes d'horreur, d'humour et même de franche rigolade, l'auteur distille avec un talent consommé une histoire passionnante et émouvante, plus axée sur les conditions de vie insoutenables de la population russe que sur les mouvements historiques des troupes en action.
Au final, une histoire qui prend aux tripes en faisant passer le lecteur par toute une palette d'émotions diverses. Peur, joie, dégoût, espoir, la magie d'un récit époustouflant !
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Un des meilleurs romans lus ces dernières années, incroyablement prenant ! Impossible de le quitter tant l'aventure de Liev et kolya m'a fasciné. Un roman d'aventure, d'apprentissage, d'initiation. Un roman dont le sujet n'est pas la guerre mais se déroule néanmoins hiver 42 à Leningrad. Un livre terrible et merveilleux à la fois. Une mission qui paraît impossible à réaliser pour nos deux personnages. Un roman où la littérature est présente, vitale, alors même que la vie ne vaut plus rien. Un roman où l'amour est une préoccupation, une nécessité alors que la mort est posée sur votre épaule. Un roman où le tragique côtoie le merveilleux, le rire damne le pion à l'horreur et surtout cette envie de vivre envers et contre la folie des hommes.
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DES OeUFS A LA NEIGE DE STALINGRAD

Voici une parfaite lecture en cette période de Pâques et de chasse aux oeufs … en chocolat.

« La ville des voleurs » est un conte moderne relatant une période de la vie des grands parents new-yorkais du narrateur, jusqu'alors demeurée hermétiquement cachée.

L'action se passe en 1941, à LENINGRAD, durant le siège de la ville par les allemands et met en scène deux jeunes protagonistes russes, Lev et Koyla, qu'à priori rien n'aurait du rassembler.
Lev est très jeune, juif, d'extraction populaire, maigre, puceau et naïf.
Pour sa part, Koyla plus mature, philosophe, attirant et éduqué, rêve d'un avenir d'écrivain, au travers d'un auteur inconnu issu de sa seule imagination.

Ballotés par les évènements, suite à des accusations de vol pour le premier et de désertion pour le second, les compères n'auront la vie sauve que … s'ils procurent douze oeufs au colonel russe chargé de les juger. Autant chercher une aiguille en or dans une pyramide de foin…

Ainsi débute la quête du Graal, alors qu'autour d'eux tout n'est que désolation, famine, horreur de la guerre. L'histoire est une véritable chasse au trésor durant laquelle sont exploités tous les éventuels indices pouvant les mener à des oeufs.

Le duo côtoie la faim, le cannibalisme, la prostitution, le nazisme mais la cruauté structurelle de l'époque cède parfois le pas à l'optimisme du regard des enfants. de deux compagnons de cellule, les protagonistes deviennent progressivement amis.

Comment ne pas parler de la version allemande du « Qui sait parler anglais ? - Moi sergent - Corvée de chiottes ! » avec le tri des civils russes par les commandos nazis : ceux qui savent lire espèrent une planque de bureau mais sitôt sélectionnés, sont fusillés car intellectuels. Les autres, sont destinés à travailler dans les usines mais ont finalement la vie sauve.

Et puis, en plus d'une belle mais tragique histoire d'amitié, « La ville des voleurs » pose les bases d'une histoire d'amour entre ceux qui seront les grands parents de l'auteur.

Quant aux douze oeufs finalement dénichés ? La conclusion est édifiante et d'un cynisme sans borne. Mais là, je vous laisse découvrir…

Conclusion : splendide histoire ! - un excellent livre, rythmé et entrainant - « La ville des enfants » m'a rappelé un autre sombre périple routier « la route » de CORMAC MCCARTHY qui a donné le road movie de même nom – à quand le film ?

P@comeux - 2014/04 ©
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Moi qui n'aimes pas trop les romans traitant de cette période (à cause du fait que beaucoup d'auteur profitent du sujet pour écrire des livres qui, à mon avis, ne méritent pas le succès qu'ils obtiennent), j'ai beaucoup aimé ce roman. D'abord, il m'a donné un angle d'approche que je connaissais peu: les faits se passent en Russie. D'autre part, cette exigence à la fois loufoque et terrible ne pourra qu'interpeller le lecteur.

L'intrigue est prenante. On suit ces deux personnages dans leur odyssée semée d'embûches, de bonnes rencontres, d'atroces découvertes, le tout dominé par l'humour à la fois lourd et revigorant de Kolya.
[...]
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Si le contexte et l'histoire sont poignant, le style de l'auteur est lui très léger et truffé d'humour : une ode à la vie. La magie opère, on se laisse emporté par cette insultante quête d'oeufs pour le mariage de la fille d'un Colonel du NKVD alors que tout Leningrad crève littéralement la dalle ! On tremble pour ces deux gaillards, sans toutefois y croire. La profondeur de l'âme Russe est bien présente, l'instinct de survie aussi ! Une vrai perle...à lire.
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Ce roman conseillé et apprécié de nombreuses personnes de mon entourage valait vraiment le coup.
Ce n'est pas de la grande littérature mais l'auteur est suffisamment habile pour que nous soyons accrochés au point de ne plus pouvoir lâcher ce livre.
J'ai été touché par ce livre qui est comme un conte initiatique d'un tout jeune homme confronté à un monde des plus hostiles et qui malgré les difficultés va s'en sortir grâce à un compagnon qui a l'immense faculté de prendre toutes les difficultés avec humour. Il s'agit certes d'un personnage extrêmement égocentrique mais ce défaut va leur permettre de survivre
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