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Citations sur Récits d'Ibiza et autres écrits (6)

Lui revient en mémoire ce jour où il s'était senti partager les sentiments d'un arbre. En ce temps-là, seule importait celle qu'il aimait, sa tristesse, et sa fatigue... Elle était assise dans l'herbe et ne se préoccupait guère de lui. Alors il s'était adossé au tronc, et l'arbre l'initia à sa manière de sentir.
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Quand je naquis, il vint à l'idée de mes parents que peut-être je pourrais devenir écrivain. Qu'il en soit ainsi, se dirent-ils, mais de telle sorte que tout le monde ne remarque pas tout de suite que je suis juif. C'est pourquoi, en plus de mon prénom usuel, ils m'en donnèrent deux autres, assez rares, qui ne laissaient pas voir que c'était un juif qui les portait et non plus que c'étaient ses prénoms. Des parents, il y a quarante ans, ne pouvaient se montrer plus prévoyants. (1933)
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Il recherche le bonheur : la tension où s'expose l'extase de l'unique, du nouveau, du non encore vécu, et cette autre joie, celle de l'encore-une-fois, de l'avoir-à-nouveau, du déjà vécu.
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C'est l'une de ces histoires que l'on entend raconter en mer et pour lesquelles la propre coque du navire offre la meilleure caisse de résonnance et la trépidation des machines le plus bel accompagnement, de ces histoires dont il vaut mieux ne pas demander l'origine.
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On atteint les docks, les darses, les bordels, les quartiers pauvres, les refuges dispersés de la misère : la banlieue. Les banlieues sont l'état d'urgence de la ville, le terrain sur lequel sans cesse fait rage la bataille décisive entre la ville et la campagne. Elle n'est nulle part plus acharnée qu'entre Marseille et la campagne provençale. C'est le combat au corps à corps du poteau télégraphique contre l'agave, du fer barbelé contre le palmier épineux, des miasmes de corridors puants contre l'obscurité fraiche des platanes sur les places rêveuses, des perrons au bord de l'étouffement contre les fières collines.
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L'enfance est le sourcier de la mélancolie et pour percevoir la tristesse qui émane de villes aussi bouillonnantes, aussi fulgurantes, je pense qu'il faut y avoir été enfant.
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