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Citations sur Les Reines du faubourg (33)

De même, elle avait décrété un jour, non sans sagesse, qu’il lui faudrait choisir entre son métier et le mariage et comme, si l’on ne veut pas se retrouver mariée, il vaut mieux éviter l’amour, Rose avec une fermeté quasi romaine entreprit de chasser l’amour de sa vie : même celui d’un prince.
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Ainsi, le dimanche à la messe, elle examinait toujours d’un œil critique les toilettes des élégantes abbevilloises trouvant d’ailleurs chaque fois quelque chose à reprendre car, en général, ces femmes-là ne savaient pas s’habiller. Pour Marie-Jeanne, en effet, s’habiller c’était avant tout se mettre en valeur.
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Il faut prendre les hommes pour ce qu’ils sont, disait-elle volontiers. En tirer le maximum et ne rien demander de plus.
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Elle a dix-sept ans, lui dix-neuf et il leur est bien égal que leur chambre soit sans feu tant ils s’aiment. Elle est brune et ravissante, il est blond et joli garçon. Elle se nomme Marie-Madeleine Bernard, il s’appelle Francis Léger et tous deux sont danseurs à la Comédie-Française qui vient de voir naître leur amour…
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Jeanne a trouvé la paix du cœur. L’âge, bien sûr, y est pour quelque chose mais elle garde ce charme profond qui a séduit toute une époque. En outre, sa renommée littéraire demeure intacte et dans son salon les anciens rencontrent les nouveaux venus des Lettres.
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Que peut-elle en effet rêver de mieux en fait de respectabilité ? En outre, elle est loin d’être insensible au charme de son prétendant. Le mariage est conclu mais par un reste de prudence elle refuse de se marier civilement. C’est dans la chapelle de la Nonciature qu’elle épouse Edgar.
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Ce retour lui réserve néanmoins une surprise de taille : avant de partir pour la guerre, Ernest Baroche lui a légué par testament toute sa fortune : plusieurs millions et l’usine de sucre de Villeroy, près de Meaux. Cette fois elle est sûre de pouvoir renoncer à jamais à ce qui fut son « métier ».
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Elle aime vraiment pour la première fois et le jeune homme de son côté est épris au point de songer au mariage. Pour Jeanne ce serait le paradis car cette union lui apporterait enfin le sceau de respectabilité dont elle rêve depuis toujours. Certes, sa situation d’égérie a grandement atténué sa réputation de courtisane, mais un beau mariage ne serait pas pour lui déplaire. Le malheur veut que la porte ouverte devant elle se referme brutalement. La guerre est venue. Les coups de canon étouffent les flonflons du second Empire et, le 30 octobre 1870, le chef de bataillon Ernest Baroche trouve, au Bourget, une mort aussi glorieuse que prématurée. Jeanne s’effondre… Désespérée, inconsolable et refusant de voir s’installer dans Paris ceux qui ont tué son amour, elle quitte la France, passe en Angleterre et y demeure terrée sous ses voiles noirs jusqu’à ce que l’ennemi ait repassé les frontières. Alors seulement, elle rentre rue de l’Arcade où ses amis reviennent peu à peu. Mais elle sait bien qu’elle ne pourra jamais combler le vide de son cœur.
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Douée d’un charme extrême, d’un tact sans défaut, sachant d’instinct s’habiller à la perfection et recevoir comme si elle n’avait fait que cela toute sa vie, la belle amie de Fournier pratique surtout et avec un rare talent l’art difficile de savoir écouter. Bientôt tous ceux qui la connaissent la portent aux nues et comme, dédaignant les bijoux dont cependant Fournier est prêt à la couvrir, elle orne immuablement ses robes d’un bouquet de violettes, elle sera bientôt surnommée tout naturellement « la Madone aux violettes… »
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Marc Fournier, journaliste, dramaturge, est riche, célèbre, vit fastueusement et occupe une place en vue dans la vie parisienne. En outre, il adore les femmes pour lesquelles il est toujours prêt à toutes les folies. L’audace de cette inconnue qui, sans recommandations et sans relations, prétend être reçue par lui l’amuse et puis son portier lui a dit qu’elle était « bigrement jolie ! » Mais il est positivement foudroyé par cette ravissante fille brune, si distinguée dans une discrète toilette de velours gris clair sur laquelle, pour tout ornement, elle a épinglé un bouquet de violettes. Il prête à peine l’oreille quand elle déclare souhaiter « faire du théâtre ».
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