Citations sur Marianne, tome 2 : Marianne et l'inconnu de Toscane (27)
Quand on se sent perdre pied, il n’est rien de plus réconfortant que de se confier.
Il ne faut pas dire ces choses, carissima mia ! On ne sait pas ce qui se cache derrière la porte fermée de l’avenir. Je peux mourir demain.
Elle s’efforçait de ne plus penser au spectre qui avait surgi du passé et qui venait d’apparaître si brusquement sur le fond de velours rouge d’une avant-scène de théâtre. Napoléon attendait. Rien ni personne ne l’empêcherait jamais d’aller à lui lorsqu’il attendrait. Son amour était son seul véritable bien au monde !
Une femme comme toi doit avoir toujours, sous la main, le moyen de se défendre. Je sais que les armes te sont familières. Celles-là, peut-être, te seront utiles un jour. Les temps que nous vivons ne sont pas si sûrs qu’une femme puisse vivre, sans armes, dans sa propre maison.
De deux maux il faut choisir le moindre. L’Autrichienne valait mieux que la Russe pour le bien de l’Empereur.
Rien de tel qu’une bonne nuit après de grandes émotions.
Rien ne vaut l’air de la mer pour une blessure. Chacun sait que, sur mer, les blessures se cicatrisent toujours plus vite que sur terre
Je préfère rendre deux hommes heureux qu’en faire souffrir un seul.
L’impossible est le fantôme des timides et le refuge des poltrons !
Quoi que vous en pensiez, une auréole de gloire ne fait jamais mal autour de l’objet d’un amour... même si, politiquement, on n’a pas tout à fait les mêmes idées : la gloire n’en est pas moins là !