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3,5

sur 91 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Autant le 1er tome était jouissif, amusant, fin, décalé, autant celui-ci est lourd, décousu, tiré par les cheveux.
Je conçois que la personnalité de l'héroïne soit fortement perturbée par la fin du monde, mais il ne faut pas exagérer...
On passe du coq à l'âne. le scénario manque totalement de crédibilité.
Vous aurez compris : je n'ai vraiment pas été emballée.
J'ai mis généreusement 2 étoiles, juste parce que le 1er était quand même bien.

Alors, faut-il le lire ? Non. Passez votre chemin.

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Un tome très décevant j'avoue moi qui avais tellement aimé le tome 1 je m'attendais à mieux j'ai trouvé que ça partait un peu trop dans tous les sens ça allait trop vite aussi même si on retrouve l'action ou encore l'humour du 1er tome les sentiments ou encore les relations allais trop vite également donc c'etait dur de s'imaginer l'histoire ou encore je sais pas j'ai trouvé que l'autrice a changé quelque chose dans son écriture mais j'arrive pas à trouver quoi en tout cas j'ai largement préféré le Tome un
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Après l'apocalypse, Ruby est de retour chez elle dans ce deuxième et dernier tome de The Rain. Elle attend son père pendant des semaines, des mois, en s'efforçant de survivre comme elle peut et de ne pas sombrer totalement dans la folie. Jusqu'à ce que les cloches de la ville se mettent à sonner…

Le premier tome m'avait laissé un avis mitigé : une idée et une ambiance très bonnes (surtout en lisant ce livre par une sombre soirée pluvieuse), mais une héroïne imbuvable et des passages aussi lourds que longs (les séances shopping, toutes les scènes autour des animaux…).

Eh bien, dans cette suite, notre héroïne est toujours aussi imbuvable, et les passages inintéressants sont toujours légions (pitié, stop avec les animaux, à la fin, on s'en fout, c'est du remplissage inutile !), mais surtout, l'idée et l'ambiance, qui rendaient jusque-là le récit supportable, sont complètement ruinés par la révélation qui survient dans le premier tiers du roman.

Attention, spoilers dans les deux paragraphes suivants ! Ruby est immunisée contre la bactérie tueuse. Je savais à quoi m'attendre, vu que je m'étais spoilé l'information et que des allusions donnaient de toute façon matière à le penser, mais ça reste une grosse déception. Finie la terreur inspirée par la pluie, finie la hantise de frôler la moindre goutte d'eau. C'est limite si on ne chanterait pas Singin' in the rain avec elle sous une averse.

Comme j'ai vu quelqu'un le souligner dans une critique, l'avantage de The Rain, c'était de mettre en scène une héroïne banale, et comme je l'évoquais moi-même dans ma chronique initiale, pas une survivante compétente qui sait tout faire / qui pense à tout (même si Ruby est à l'inverse beaucoup trop stupide et superficielle). Et voilà qu'elle est l'Élue ! Et pas seulement elle, puisque Darius et la Princesse se révèlent aussi immunisés. Pourquoi ? Comment ? On ne le saura pas vraiment. Fin des spoilers !

En fait, ce livre laisse de nombreuses questions en suspens, et il est également très confus, tant au niveau de la manière dont certaines scènes sont écrites que de la façon dont elles s'enchaînent. Tout du long, j'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas vraiment où elle voulait aller, ce qui n'a pas été sans me rappeler Idéalis, où l'on sent que Christopher Paolini a changé maintes fois la direction de son scénario au cours de l'écriture, en raison du grands nombres d'éléments avortés, ou au contraire sur lesquels on s'attarde et qui ne serviront finalement à rien (tellement à rien qu'on ne les reverra même pas).

Ici, c'est la même chose. On a Saskia qui réapparaît pour rien, si ce n'est amener Ruby à retourner à la base militaire où, bien sûr, il faut pile que « la révélation » survienne, Xar qui… Qui quoi, au juste ? Jusqu'à la fin, je n'ai pas compris son attitude, ses desseins, rien. Je pensais qu'il serait de connivence avec l'armée, vu tous les enfants qu'il a chez lui, mais en fait, je n'en ai aucune idée. Même la sous-intrigue avec les scientifiques est chaotique.

Et bien sûr, il y a le père de Ruby, encore plus détestable, idiot et irréfléchi que sa fille. C'est à se demander comment Simon, la sagesse incarnée, a pu mourir aussi bêtement, tandis que lui est encore en vie. (Et en parlant de Simon, il est devenu quoi, le type chelou qui courait après Ruby ? Et il lui voulait quoi, surtout ?)

Pour couronner le tout, il n'y a aucun temps mort. Autant Ruby a passé des mois vautrée sur son canapé (et apparemment à la bibliothèque municipale), autant à partir du moment où elle quitte sa maison, elle est toujours en mouvement. Elle va d'un endroit à un autre, décide de faire telle ou telle chose, et se jette dans la gueule du loup parce que (ai-je dit que son cerveau fonctionnait de manière très limitée dès lors qu'il n'est pas question de maquillage ?) elle ne réfléchit qu'a posteriori (quand elle réfléchit).

Si le premier tome pouvait passer, en dépit de ses défauts, cette conclusion est, à mon sens, calamiteuse. Les points forts sont balayés par un deus ex machina, et l'ensemble manque de clarté, de profondeur et de développement. (Et à côté de ça, on n'a pas eu le dernier tome de la Carte des Mille Mondes… Ouin, snif, snif, Bayard, c'est pas juste !)
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Après un premier tome somme toute très bon mais à la fin quelque peu bâclée, on se demandait ce que l'auteure allait bien pouvoir réserver à Ruby. Eh bien, on le découvre tout de suite : la jeune fille a totalement pété les plombs à force d'attendre en vain le retour de son père. Autant dire que niveau narration, le truc frôle le délire halluciné à plus d'une reprise et ce, même après que Ruby se soit secoué les puces. Une Ruby qui n'en a plus grand-chose à faire de rien, se laissant ballotter par les évènements comme une poupée de chiffon, quitte à parfois agir en dépit de toute logique. Du genre, participer à une fête costumée en compagnie de gens plus que louches. Pourtant, Ruby n'est pas une gamine aussi irresponsable qu'elle en donne l'air : elle ne se comporte comme telle que lorsqu'elle en a la possibilité. Confrontée à des situations ou à des gens nécessitant qu'elle prenne les choses en main, elle est capable de garder à peu près la tête froide. A peu près. C'est bien toujours la même Ruby que celle qu'on avait laissée chez elle, simplement un peu plus amochée, fin du monde oblige.

Reste que ce second et dernier tome ne renoue à aucun moment avec l'ambiance oppressante du premier. Les fusibles ont fondu là-haut, certes, mais l'apocalypse n'est plus le problème principal de la jeune fille. Tout le tome tourne autour d'un élément aussi facile que gros comme un baobab et que l'on aurait de loin préféré éviter. Tout ce qui faisait l'attrait de The Rain jusqu'à présent, c'était justement (spoiler) (fin spoiler). Du coup, on a droit à tous les clichés du genre, surtout quand des militaires s'en mêlent. C'est long, c'est chiant et pendant ce temps-là, il ne se passe juste... rien. Cent pages de quasi-vide, où on attend avec Ruby que la situation se débloque d'elle-même. Ce qui finit par arriver, même si on ne comprend pas trop pourquoi (spoiler) (fin spoiler).
Pendant un temps, le tout reprend des allures de road-trip et de course contre le danger et Virginia Bergin parvient à nouveau à nous transporter dans ce monde ravagé où rien n'est simple. Et même si la suite n'est qu'un enchaînement de facilités scénaristiques ((spoiler) (fin spoiler)), la série retrouve ce qu'on aime chez elle. Surtout sa dureté, (spoiler) (fin spoiler). Le problème, c'est que ça ne dure pas.
Alors que les choses reprenaient une tournure quelque peu désespérée, on se retrouve à devoir se farcir un interminable blabla qui ne sert finalement à rien, suivi par un nouveau passage de vide. Jusqu'à un gros bordel général où on ne comprend pas très bien ce qui se passe, aux évènements déjà confus en eux-mêmes étant ajoutées les élucubrations de Ruby sur le film idéal de sa vie.

Bref, vous l'aurez compris, ce tome oscille entre confusion et remplissage, avec parfois quelques morceaux savoureux au milieu, mais avec un goût de déjà-lu-partout-ailleurs.

Heureusement, l'épilogue rattrape tout ça et conclut dignement la série, nous laissant refermer le tome sur une impression positive. The Rain reste donc une duologie sympatoche... oui, mais c'est tout. Le potentiel et la fraîcheur du premier volume sont réellement gâchés par certains choix faits pour celui-ci ; il y a une vraie cassure entre les deux et elle n'est pas que temporelle, impossible de le nier. Mieux vaut donc le savoir avant de se lancer ; reste que la série mérite largement d'être découverte.

A noter enfin que suite à une erreur d'impression, la page 64 du livre est vierge et qu'il faut l'imprimer soi-même, après l'avoir récupérée à cette adresse : ( ).
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