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En saisissant ce livre, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de lecture, mais curieuse je l'ai pris.... pour voir... Et je ne regrette absolument pas mon choix. Je suis troublée, émue par ce récit et conquise par l'écriture. Une belle découverte. Un excellent récit. Un bon livre.
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« Aujourd'hui, maman est morte »
Une phrase qui ne nous est pas inconnue.
Charles Berling l'emprunte à Camus pour nous parler de sa mère ?
Sa mère qui vient de mourir et le laisse en proie à ses souvenirs, aux souvenirs de sa mère, à sa vie, à la vie de sa mère.
Le Maroc appartient à la vie de sa mère.
Elle y a passé son enfance, et là-bas est caché un lourd secret de famille.
Je comprends le besoin qu'il ait eu d'écrire ce livre.
Malheureusement, j'ai trouvé tout un peu trop décousu et l'émotion n'était pas au rendez-vous pour moi.
Pourtant, ce n'est pas mal écrit, mais il m'a manqué un petit quelque chose pour être vraiment en empathie.
Ou alors, ce n'est pas assez complet.
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J'apprécie l'acteur, au jeu fin et complexe, j'aime également l'homme, qui squatte souvent les plateaux télé, et qui apparait tres loquace. Homme de convictions et d'engagements, à la fois fort et fragile, parfois un peu de mauvaise foi et tétu, et malgré une tendance au narcissisme, Berling garde une part de mystère, bref, parait assez proche de la plupart des personnages qu'il a incarné sur grand écran.
Cette personnalité que l'on devine, elle transparait de manière encore plus forte dans le premier roman qu'il a écrit (en collaboration avec Sophie Blandinières, dont je viens d'achever la lecture.

Le titre, emprunté à Albert Camus situe précisemment le contexte du récit. Berling part du jour de l'enterrement de sa mère pour faire une recherche introspective de ses origines, les siennes, mais aussi celle de sa mère, Nadia, née au Maroc dans une famille où la violence paternelle est prégnante. Et en reconstituant le fil de la vie de sa mère, Berling va réussir à mieux comprendre cette mère, à la personnalité si difficile et qui a fait énormément souffrir ses 6 enfants.

La mère de Charles Berling est psychologiquement instable, mais l'adjectif " folle" ne sera prononcé que lors d'un passage trés marquant, le plus fort de son ouvrage, lorsque dans un spectacle que joue Berling seul sur scène lors du festival d'Avignon, il se voit apostropher par sa mère devant tous les autres spectateurs ébahis, et pensant être tombés sur une comparse de l'acteur. Evidemment, on ne peut accepter la folie de sa propre mère, on peut agréer celles des gens extérieurs à nous, pas de celle qui nous a élevé et qu'on a toujours connu avec ses sautes d'humeur et ses névroses.

Tout n'est pas forcément du même niveau dans son témoignage, et certains chapitres nous laissent un peu avec un sentiment d'être un peu voyeuriste. Comme dans toute confession aussi intime, il faut réussir à toucher à l'universel, et Berling n'y parvient pas toujours.

Mais malgré ces réserves, le livre permet de mieux appréhender les quelques félures qui traversent parfois le regard si perçant de ce si précieux comédien, devenu hélas de plus en plus rare sur les écrans de cinéma.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un joli livre empreint d'émotions, de tendresse, de lucidité et de clairvoyance sur un être aimé : la mère.
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L'homme acteur, comédien me plait, j'aime sa voix, ses prises de position quand on lui donne la parole, j'aime sa bonne bouille ... Aujourd'hui, sa maman est morte.

Elle a elle-même écrit, quand elle avait 60 ans, un livre qu'elle n'a pas publié mais qu'elle a confié à ses 6 enfants, un livre la racontant.

Ses souvenirs d'enfance, au Maroc, entre Gaston, son père tyrannique, Germaine, sa mère fantasque, qui pouvait être adorable avec elle mais qui subissait la pression de son mari et n'était par conséquent pas toujours la mère idéale.
Kaddour, l'homme à tout faire, le fidèle serviteur de la famille.

Se basant sur ses souvenirs à lui, ceux de sa mère, entrecoupant son texte de tranche de vie actuelle, Charles Berling nous livre, à 4 mains avec Sophie Blandinières, un texte sympathique, qui se lit facilement mais n'apporte pas d'émotions particulières ni de souvenirs impérissables.
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Ce récit m'a émue à titre personnel. L'écriture de Sophie Blandinières n'est pas celle d'une autobiographie, et je pense que la patte de Charles Berling y est. Déjà, le titre, emprunté au roman de Camus, est on ne peut plus adapté au récit : sa mère vient de mourir, elle a passé son enfance au Maroc, dont il est beaucoup question dans ce livre. C'est l'émergence par petites touches d'un secret de famille.
Certaines scènes sont très fortes : en particulier quand sa mère vient le voir jouer à Avignon
Il est difficile d'accepter la folie de sa mère, qu'on a toujours connu avec ses sautes d'humeur, son instabilité psychologique, mais cela fait toujours du bien, un bien fou, de comprendre… et de ne pas laisser des énigmes non résolues en héritage.
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Bâtard. Aux chiottes
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