Seuls les vivants

Si je n'ai eu aucune difficulté à entrer dans ce roman qui m'a happé dès le début par un style humoristique en dépit de la noirceur de l'événement décrit dans les premières pages, le massacre d'employés du cinéma à Oklahoma city, la lecture m'a semblée par la suite longue et laborieuse.

On y rencontre Wyatt, détective privé de son état, qui enquêtera sur une affaire de harcèlement d'une jeune femme, Candace, entrée en possession suite à un legs, d'une salle de concert et en alternance, des chapitres consacrés à Julianna, dont la soeur aînée disparut peu après la tragédie du cinéma.

Ces deux protagoniste n'ont en commun, que le fait de résider à Oklahoma au moment de ce drame. Ils se mettent en recherche vingt-cinq ans après, le détective mêlant à son enquête, d'éternelles questions sur le massacre du cinéma, cet événement perturbant son enquête, et l'amenant à patauger durant les trois quarts du roman. En parallèle, Julianna qui prend les rênes de l'enquête non aboutie sur la disparition de sa soeur semble plus efficace.

Les personnages deviennent assez vite attachants, Wyatt, perspicace et réactif montre une énergie et une volonté de résoudre l'affaire malgré les écueils, il rencontre des personnages au caractère original qui pimentent le roman, Julianna, déterminée à faire la lumière sur une disparition pour laquelle elle ne possède aucun indice, déploiera également son énergie, et prendra des décisions qui ne seront pas forcément intelligentes, excusée toutefois par cette disparition qui la prive d'une famille.

Je n'ai pas bien saisi le pourquoi de ces deux enquêtes de la part de personnages sans réel point commun, si ce n'est pour installer une espèce de suspense sans beaucoup d'effet sur la lecture. L'auteur semble manier l'art de la dilution dans un récit qui devient pesant et long.

Je suis heureuse d'être venue à bout de ce pavé.

Je remercie Babélio et les éditions Harper Collins pour ce partenariat.
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Marre des polars où l'on recherche des tueurs et leurs motivations ?

Alors vous serez séduits par Seuls les vivants de Lou Berney – traduit par Juliette Florrin -, le livre qui recherche pourquoi Wyatt fut le seul à être épargné lors de l'assassinat froid de ses six collègues du Pheasant Run, cinéma vieillissant d'Oklahoma City à la fin des années 80.

À la même époque, dans la même ville, Geneviève disparaît, abandonnant subitement sa petite soeur Julianna au coeur d'une fête foraine et devenant un de ces nombreux cold case que tout le monde finit par oubier. Mais pas Julianna.

En 2012, devenu détective à Vegas, une mission va ramener Wyatt à Oklahoma City, sur les traces de son passé. Comme Julianna. Pendant quelques jours de manière séparée, ces deux êtres en quête de réponses vont arpenter la ville et trouver à son contact, les souvenirs et les repères qui vont aider les secrets cachés à se révéler.

Seuls les vivants est construit de manière classique mais efficace : chaque chapitre alterne sa part de descriptifs puis de dialogues rythmés, sans négliger la chute en bon pageturner qui se respecte.

Comme précédemment dans November Road, j'ai été séduit par l'atmosphère particulière que Berney installe d'emblée dans son roman dont la ville d'Oklahoma City est finalement le personnage central, et le livre, une sorte de cri d'amour nostalgique d'un auteur qui y est né et y vit toujours.

Mais l'intrigue se perd malheureusement un peu au fil de cette balade contemplative, pour finir par se résoudre opportunément, confusément et rapidement. Dommage mais pas grave, car le style comme l'ambiance valent le détour.

Lorsque j'ai ouvert ce roman, je ne m'attendais pas à autant de rebondissements. L'intrigue est bien ficelée et l'auteur possède un incroyable coup de plume ! Ne connaissant pas le précédent roman de l'auteur, j'étais dans le brouillard total et la magie a opéré. Malgré une certaine lenteur (qui m' parfois ennuyée), certainement souhaité; par Lou Berney, il est facile de se plonger dans le récit. Les chapitres courts sont la bouffée d'air pour ce roman noir qui nous plonge dans les points de vues des différents personnages. Une tuerie et une disparition, trois enquêtes différentes, mais avec une atmosphère étrange et lourde voilà à quoi vous attendre. J'ai aimé le style de narration et la façon dont la psychologie des personnages est mise en avant. Bien qu'il ne soit pas un coup de coeur, cette lecture reste une belle découverte.

En 1986, deux tragédies ont lieu presque simultanément à Oklahoma City. Un braquage dans un cinéma fait six morts et une jeune fille disparaît lors de la foire annuelle.
25 ans plus tard, Wyatt, seul rescapé de la tuerie, et Julianna, la soeur de la disparue, sont toujours hantés par ces évènements. En quête de réponses, ils se lancent chacun de leur côté à la recherche de la vérité.

Wyatt est devenu détective privé à Las Vegas. Une affaire le ramène dans sa ville natale et tous les souvenirs qu'il tente de garder enfouis refont surface. Tout en essayant de résoudre son affaire, il essaie d'élucider le mystère qui le taraude depuis toutes ces années : pourquoi lui a survécu ?
C'est un personnage attachant avec beaucoup d'humour que j'ai beaucoup aimé. Souffrant du syndrome du survivant, il n'arrive pas à vivre pleinement sa vie.

Julianna est infirmière. Elle non plus n'a jamais vraiment fait sa vie et surtout son deuil. Tout tourne autour du mystère de la disparition de sa soeur. Hantée par ses démons et obsédée par l'affaire, elle prend des risques inconsidérés. J'ai eu un peu plus de mal avec elle. Mais les deux personnages sont bien travaillés et leur psychologie fouillée.

Plus qu'un polar, Seuls les vivants est un roman noir très sombre. Un roman d'ambiance, particulièrement travaillé et réussi. Les nombreuses références musicales et cinématographiques nous plongent avec une douce nostalgie dans les années 1980 et on retrouve d'un seul coup l'atmosphère de l'époque.

L'intrigue prend son temps mais réussit à maintenir mon intérêt. On alterne les époques et les personnages. Chacun avance en faisant remonter les souvenirs refoulés. Mais comme souvent, trop d'introspection ça finit par me perdre et me lasser. Ce rythme lent, qui m'avait gentiment bercée au départ, a fini par me peser un peu.
Je m'attendais à ce que les deux histoires se rejoignent à un moment donné, il n'en est rien. Les personnages ne feront que se croiser. C'est surprenant ! J'ai eu l'impression de lire deux romans en un.

Là où ça coince un peu, c'est sur la fin. Un dénouement un peu trop précipité comme parachuté de nulle part. Ca me laisse un petit goût d'inachevé.
Je garderai en tête cette atmosphère parfaitement rendue qui, pendant l'espace de quelques heures, m'aura permis à moi aussi de remonter le temps et de me plonger dans mes souvenirs. Rien que pour ça, je valide !
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Oklahoma City, 1986. Deux tragédies secouent la ville.

Un vol à main armé tourne mal dans un cinéma. 6 personnes sont tuées. Wyatt est le seul survivant.

Geneviève, une adolescente disparait au cours de la foire annuelle.

25 ans plus tard, Wyatt devenu détective est de retour à Oklahoma City. Hanté par les fantômes du passé il cherche à comprendre pourquoi il est le seul à avoir survécu à la tuerie du cinéma.

Julianna elle tente de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à sa soeur Geneviève.


Avis mitigé sur cette lecture.

J'ai été très séduite par la quatrième de couverture. J'étais quasiment sûre de me laisser entrainer dans ces deux intrigues pourtant ça n'a pas été totalement le cas.

J'ai regretté la longueur de certains passages.

Je m'attendais également à ce qu'il y ait plus de liens entre les deux histoires. Je crois que j'ai attendu ça toute la lecture et finalement il n'y a quasiment pas de croisement.

En plus je me suis un peu perdue entre tous les personnages…

L'étincelle n'a pas eu lieu entre moi et la plume de Lou Berney. Une prochaine fois peut-être.
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Ce thriller commençait bien, très bien même... je n'ai eu aucune difficulté à me fondre dans l'ambiance mystérieuse et parfois pesante de cette histoire. J'ai été captivée par ces intrigues qui font se poser pas mal de questions sur le lien qui les unissent. le rythme est bien défini, travaillé car il le récit alterne les époques et les différents personnages... ce mélange nous propulse dans une enquête prometteuse qui s'annonce riche en révélations croustillantes ! Malheureusement, arrivée à la moitié du roman, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait peu a peu à cause des longues descriptions et des rebondissements trop peu présents à mon goût. Je pensais sincèrement que cette intrigue allait rebondir au fil des chapitres et qu'elle allait inverser mon ressenti, mais ce ne fut pas le cas. J'ai continué à lire mais pour être tout à fait honnête, je me suis ennuyée avec cette deuxième moitié et je suis déçue de ne pas avoir réussi à me remettre dedans. J'attendais donc le dénouement avec grande impatience, pensant qu'il allait me surprendre et me faire changer d'avis sur l'ensemble de ma lecture... même si je l'ai trouvé cohérent et recherché, cela n'a pas réussi à me convaincre totalement et j'en suis désolée !

En 1986, deux tragédies se produisent. D'un côté une adolescente disparaît sans laisser de trace et de l'autre, une attaque à main armée d'un cinéma qui fait 6 morts et 1 survivant, le miraculé.
Des années plus tard, nous suivons Julianna qui veut retrouver sa soeur et Wyatt, détective privé, envoyé sur une nouvelle affaire.

Ce roman est étrange d'où le titre de ma chronique. Par là, je veux dire qu'il s'agit d'un thriller mais qu'il n'a rien d'un thriller quand on le lit. le détective privé n'est absolument pas investi dans sa nouvelle mission. Je n'ai senti aucun suspense. C'était une lecture sans mystère et le dénouement n'a rien d'extraordinaire et au contraire j'ai été étonné mais je ne peux pas vous en dire plus.

Côté émotion, Wyatt ne m'a pas fait ressentir quoi que ce soit. le plat total contrairement à Julianna où quelquefois, j'ai été attendri de cette jeune femme qui donne tout pour retrouver sa soeur.

Je dois aussi admettre, j'avais des a priori.
Je vous explique : lorsque j'ai reçu ce roman pour le jury, c'est celui qui m'a le moins attiré. Et c'est le sentiment que j'ai au final, il ne m'a pas emballé même si c'était sympa de lire ce roman. Les personnages ont, pour ma part, pas été assez travaillés. Je ne me suis pas attaché à eux d'où mon sentiment d'avoir lu ce roman en étant seulement spectatrice d'événement sans importante où tout se passe au ralenti.

Je pense, et à juste titre, que ce roman ne m'a pas emballé car je suis partie avec des a priori : la couverture ne me plaisait pas et le résumé ne m'attirait pas non plus. J'ai réussi à me finir mais ce roman ne restera pas dans ma mémoire longtemps...

Ce roman est malheureusement un abandon pour moi. En effet, après avoir lu la moitié du roman je me rends compte que la plume de l'auteure ne me captive pas. Malheureusement je n'ai donc pas accroché à l'histoire racontée.

De plus, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. J'ai donc préféré abandonner et me consacrer à une autre lecture ! Encore une fois, ce n'est que mon avis.

Une enquête policière, suite à deux évènements tragiques qui se sont déroulés à Oklahoma City en 1986, à savoir la disparition d'une adolescente et l'incendie d'un cinéma. Nous nous retrouvons 15 ans plus tard : la soeur de l'ado essaie de comprendre ce que s'est passé et le seul survivant de l'incendie le détective Wyatt est hanté par cette question : pourquoi n'ai-je pas été tué ? Personnellement je n'ai pas vraiment apprécié ce polar car on change d'époque et d'enquêteur à chaque chapitre et le lien des deux enquêtes n'est pas vraiment clair ni les dénouements ! Relevons quand même le côté psychologique du roman à savoir comment accepter et comprendre qu'on a survécu à une catastrophe. GB