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November Road de Lou Berney
Le pire, dans une enfance malheureuse, ce sont les rares bons moments, qui laissent entrevoir un aperçu de la vie qu’on aurait pu avoir à la place.
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Cette époque et cet assassinat m’ont toujours fasciné, en partie parce que ma mère prétendait que j’avais été conçu la nuit de la mort de Kennedy (elle racontait très bien les histoires, donc je ne suis pas absolument sûr que ce soit vrai). J’ai aussi grandi près de Dallas, et chaque été on visitait cette ville en famille. Mon père mettait toujours un point d’honneur à passer par la Dealey Plaza, et en tant qu’enfant je trouvais ce lieu sinistre, chargé d’histoire.
Charlotte a été la première à me venir, et m’a largement été inspirée par ma mère. Je me souviens regarder de vieilles photos de famille, d’avant ma naissance, quand mes deux sœurs aînées étaient encore des petites filles, en me demandant : « Que se serait-il passé si ma mère avait fait des choix de vie différents ? Où en serait-elle aujourd’hui ? »
J’aime ce genre parce qu’il est justement très vaste. Il y a de la place pour tous types d’écrivains, et on peut l’interpréter comme on veut. En tant qu’auteur, j’essaie toujours à la fois de satisfaire et de surprendre mon lecteur.
Comme beaucoup d’Américains de ma génération, j’ai grandi en regardant à la télévision des séries comme Leave It To Beaver, qui proposaient une vision très idyllique et superficielle des années 1950 et du début des années 1960 aux Etats-Unis. En réalité, cette période était très complexe, et extrêmement intéressante. J’ai donc tenté de refléter ça dans ce livre.
Même si l’action de November Road se déroule en 1963, les films qui partagent le plus sa tonalité sont des films américains du début des années 1970 (qui ont bien sûr été fortement influencés par la Nouvelle Vague française). J’adore la complexité brute de films policiers comme Sorcerer de William Friedkin ou Les Copains d`Eddie Coyle de Peter Yates.
Le Magicien d’Oz était un de mes films préférés quand j’étais jeune. Ca a été une grande influence structurelle sur November Road : un antagoniste à la fois terrifiant et fascinant, des aventures sur la route, le développement de relations, des alliances et des alliés incertains. Même si bien sûr je n’étais pas entièrement conscient de cette influence durant durant l’écriture.
Je ne sais pas, mais j’espère bien !
La Sagesse dans le sang, de Flannery O’Connor.
Loin des yeux, d’Elmore Leonard.
Frankenstein, de Mary Shelley.
La Ville des morts, de Sara Gran.
Portrait de femme, d’Henry James.
« Les cicatrices ont le pouvoir étrange de nous rappeler que notre passé est réel. »De si jolis chevaux de Cormac McCarthy.
Milkman, d’Anna Burns.
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November Road de Lou Berney
Le pire, dans une enfance malheureuse, ce sont les rares bons moments, qui laissent entrevoir un aperçu de la vie qu’on aurait pu avoir à la place.
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November Road de Lou Berney
Ils traversèrent les vieux quartiers, les quartiers récents. Las Vegas était en plein essor, elle s'étendait, se répandait comme une tache dans le désert. Bien sur, le climat en hiver était agréable. Mais quoi d'autre ? Rien du tout. La ville avait autant de charme qu'un chewing-gum qu'on vient de décoller de sous sa semelle.
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Seuls les vivants de Lou Berney
Wyatt partait du principe que si on n'avait rien à perdre à dire la vérité, mieux valait la dire. La vérité est en générale plus intéressante qu'u mensonge.
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November Road de Lou Berney
Avait-on besoin de savoir prédire l'avenir , quand on pouvait le créer soi-même?
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November Road de Lou Berney
A chaque décision que nous prenons, nous créons un nouvel avenir. Et ce faisant nous détruisons tous ceux que nous aurions pu avoir à la place.
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Seuls les vivants de Lou Berney
La mémoire était-elle une rivière qui ralentissait avec le temps pour finir en filet d’eau ? Ou bien une maison avec beaucoup de pièces qui disparaissaient peu à peu pour finalement se résumer à une seule pièce dont on était prisonnier ?
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November Road de Lou Berney
La vie n'était rien d'autre que ça, non ? Une suite de rapides calculs : déplacer des poids, équilibrer des balances. La seule mauvaise décision était de laisser quelqu'un d'autre décider à votre place.
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Seuls les vivants de Lou Berney
C'est pour cela qu'en tant que détective, il valait mieux apprécier autant que possible le voyage. Parce que , parfois, arrivé à destination, vous découvriez que vous n’étiez pas le bienvenu.
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November Road de Lou Berney
Peut être que le dernier souvenir qu'on avait à l'esprit au moment de la coupure générale était le seul qu'on était autorisé à garder pour l'éternité.
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Seuls les vivants de Lou Berney
Dans toutes les villes, dans tous les journaux où Wyatt avait travaillé, il y avait toujours un vieux grincheux – un reporter ou un rédacteur en pantalon taille haute, les cheveux qui lui restaient rabattus sur son crâne chauve, un monsieur Je-sais-tout aux doigts tachés d’encre et de nicotine qui nourrissait d’anciennes rancœurs et critiquait les articles de tout le monde, qui ignorait les demandes du service du personnel, comme « prière de nettoyer ce bureau bourré à craquer de papier, ce véritable piège à incendie. P.115
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