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Le tout dernier été d'Anne Bert est un beau témoignage sur l'euthanasie.
L'auteure raconte sa maladie de Charcot et son désir de partir dignement, avant que la maladie la rende totalement dépendante. C'est très bien écrit, pas de pathos, l'auteure reste digne.
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En refermant ce livre, les larmes me viennent, puis-je me dis que j'ai la chance, d être en vie et en bonne santé.
Une autrice qui nous parle de sa mort, car la maladie l'épuise et elle ne veut pas finir prisonnière de sa maladie.
Se sachant condamné, elle décide de faire appelle à des passeurs d'âmes, mais en Belgique parce qu'en France l'euthanasie est encore interdite.
Anne ne fait pas dans le mélo dramatique ou le voyeurisme, non ,elle nous parle de son parcours pour y accéder.
Anne a un amour des mots et ce livre est d'une pure sincérité.
Oui, je parle d'elle au présent même si elle n'est plus des nôtres, car je souhaite que ses mots reste et soit lu par le plus grand nombre.
Pour ma part, je pense qu'en France il y a beaucoup de chose à faire sur les souffrances et la fin de vie.
Un roman court qui mérite d'être lu.
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Un livre posthume, puisqu'il a été édité après sa mort par euthanasie en Belgique, la France étant incapable de légiférer sur la fin de vie des personnes atteintes de maladie incurable et préfère les laisser agoniser et mourir dans la souffrance plutôt que leur accorder un décès digne et réfléchi.
Ce n'est pas un livre militant, sans pathos également, juste la description de l'évolution de cette maladie que la médecine ne sait pas soigner, la SLA ou sclérose latérale amyotrophique, ou maladie de Charcot, qui l'emmure dans son corps, elle qui aime la vie, ses amis, sa fille, son mari. Elle a accepté d'être filmée chez elle, dans sa difficulté quotidienne. Elle est venue s'exprimer sur plusieurs chaines de TV -sereine, lucide, digne, belle- pour tenter d'alerter et peut-être, être écoutée pour faire bouger les mentalités et les comportements des politiques. Je la comprends, je ferais comme elle. Un an, deux ans, trois ans plus tard, rien n'a changé chez nos politiques.


Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Un témoignage poignant et courageux sur la fin de vie et la maladie !

Ce petit livre se lit très vite et nous plonge dans le quotidien d'Annie qui raconte sa SLA (maladie de Charcot) et ses choix de vie et de fin de vie. Par des mots simples, elle nous explique sont cheminement et nous rappelle intrinsèquement la valeur de la vie et de la (bonne) santé. Elle nous montre une réalité sociale, économique et juridique en France, qui empêche certaines personnes qui le souhaitent d'accéder à ses dernières volontés lorsque plus rien d'autre n'est envisageable. Obligée de s'exiler en Belgique pour mourir, elle laisse derrière elle un message d'espoir et de possible changement des moeurs.
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Je ne connaissais pas Anne Bert.
Je la découvre par ce livre dans des circonstances dramatiques.
Elle nous raconte en effet son tout dernier été, parce qu'elle va mourir.
Elle est atteinte de la maladie de Charcot et a programmé sa fin de vie en Belgique.
Elle profite au maximum de tout ce qu'elle ne verra bientôt plus.
Ses derniers lilas, ses dernières réunions de famille, ses dernières terrasses......
C'est écrit en toute simplicité, avec tact et pudeur, avec poésie aussi.
C'est très émouvant et il est difficile de trouver les mots pour commenter ces derniers moments de vie.
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« Je viens de rencontrer mes passeurs. Ces hommes qui font désormais partie de ma vie puisqu'ils vont m'aider à la quitter. Je les ai sentis rigoureux, exigeants, prudents. Et engagés à me tendre doucement la main. Une autre médecine qui, quand elle ne peut plus soigner le corps, se décide à soigner l'âme. »
Anne Bert a refusé de subir jusqu'au bout les tortures que lui infligeait la maladie de Charcot. Son ultime liberté fut de choisir sa mort. C'est ce cheminement qu'elle nous raconte ici. Celui aussi de devoir se rendre en Belgique pour être autorisée à abréger ses souffrances, car la loi française l'interdit.
Il lui faut découvrir le goût des dernières fois, du détachement et des renoncements, dire au revoir à ses proches, en faisant le pari de la joie malgré le chagrin.

On ne sort pas indifférent en lisant cet ouvrage. Anne Bert nous livre avec sincérité son parcours, son courage, sa pudeur face à la mort. Elle demande l'aide pour partir dignement avant que la souffrance vienne lui gâcher la vie. Son témoignage est bouleversant. L'auteure n'a pas voulu nous faire couler des larmes, elle nous livre toutes ses dernières fois, son entourage, sa famille avec beaucoup de pudeur. Ce merveilleux journal écrit par Anne Bert est un sentiment de sérénité. Une plume savoureuse, douce et poétique.
C'est un hymne exceptionnel à la vie, à l'amour et à la liberté.
J'admire votre courage et votre dignité. &#xNaN;Reposez en paix Madame 💫
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Témoignage poignant, pudique, d'une femme qui se sait condamnée et qui souhaite choisir sa mort et surtout mourir digne.
Pas de voyeurisme. Une conscience de la proximité de la mort que l'auteur décrit comme une ennemie tapie dans l'ombre, prête à l'emporter. L'auteur raconte ce face à face avec beaucoup de lucidité, de courage. le texte est direct, simple, percutant.
Plusieurs fois, je me suis imaginée à la place de cette femme. Aurais-je le même courage, la même lucidité ? La même force du refus de la souffrance ? Ne pas être un poids et être seule à choisir quand partir.
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"JE VAIS DESCENDRE DU MANÈGE ENCHANTEUR DES SAISONS QUI NE TOURNERA PLUS POUR MOI" - Anne Bert

Anne Bert aime la vie.⁣
Anne Bert est atteinte de SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique) ou maladie de Charcot, maladie incurable neurodégénérative.⁣
Anne Bert a fait le choix de mourir dignement et s'est éteinte en Belgique ou elle a eu recours à l'euthanasie le 2 octobre 2017, quelques jours avant la parution de son livre "Le tout dernier été".⁣

Sans larmoiement, apitoiement ou tristesse, elle souhaitait que le lecteur s'empare de son livre pour "briser le tabou de notre propre mort, de notre propre fin de vie".⁣
Elle ajoutait "ça ne fait pas du tout mourir que d'y penser. On est pas forcé d'y penser avec une tête d'enterrement. On est pas obligé d'y penser en pleurant. Je trouve que ça aide à vivre."⁣

Anne Bert évoque avec poésie un certain nombre de dernières fois. Ses derniers moments partagés en famille, entre amis jusqu'à l'ultime instant.⁣
Des moments simples et précieux qui lui rappelle son amour de la vie.⁣

Ce livre qui parle du goût de vivre plus que de l'horreur de la mort ne se veut pas militant mais rappelle toutefois que la loi française ne permet TOUJOURS PAS aux malades condamnés (et j'insiste sur le terme condamnés), de choisir de partir dans la dignité sans finir prisonnier de son corps, de ses souffrances.⁣

La littérature offre de multiples possibilités.⁣
Elle peut nous divertir, nous faire voyager, nous faire rêver. Parfois, aussi, elle sert à informer, à initier une réflexion sur des sujets d'actualité.⁣
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Lu d'une traite.
Vous avez sûrement entendu de cette histoire, atteinte de la maladie de Charcot l'autrice choisi l euthanasie. Son décès et son histoire avaient été rendus public et relancaient une fois de plus de débat.. Elle y raconte ses dernières fois, ses passeurs de vie , ses choix, sa maladie.. Un témoignage émouvant, bouleversant qui méritait d être lu par ceux qui débattent encore de l euthanasie.
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Très beau témoignage
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