Les monstres

On peut habiter un rôle. On peut se réinventer.

Pratiquer des activités hors cursus est censé l’aider à sortir de sa coquille.

La prison, c’est comme la picole : une habitude difficile à lâcher.

Il faut vivre dans la rue pour apprécier tout le confort décadent de cette chaise percée autonettoyante en porcelaine blanche.

On est tous prisonniers de ce qu’on est.

Dans sa tête, tout était confus. Les souvenirs s’enfuyaient dans des recoins sombres tels des poissons d’argent. Mieux valait les ignorer que de chercher à les attraper.

La police n’est pas tendre avec les chiens errants, même les cabots solitaires qui aboient plus qu’ils ne mordent.

Les animaux solitaires, en tout cas. C’est quand ils se regroupent en meute que ça devient un problème. Il suffit d’un méchant clébard pour que tous les autres se transforment en morsures sur pattes.