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Une bonne histoire de maison hantée. Les planches sont torturés et donnent le ton. J'ai beaucoup aimé les décors détaillés et la construction du récit. Quatre histoires se réunissant pour n'en faire qu'une. J'ai détesté les dessins des personnages et l'écriture quelquefois illisible. Une lecture mitigée donc.
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C'est une histoire étrange, fantastique, une histoire de maison hantée qui se passe à Bordeaux. Elle s'étale sur plusieurs époques, allant de 1890 à 1999. Les propriétaires d'avant 1890 ont accepté de vendre leur maison à condition que le nouveau propriétaire ne touche à rien, les peintures, les animaux empaillés et y compris leur propre corps, empaillés aussi et trônant dans la véranda. le graphisme anguleux de Bézian et les couleurs sombres, naturelles en aplats aux nuances subtiles accentuent le côté inquiétant de l'histoire. Les détails d'architecture sont apportés méticuleusement, les vignettes s'articulent avec beaucoup de jeux d'ombres et de silhouettes. Tout cela nous offre un voyage hypnotique dans le temps, dans l'histoire de Bordeaux et dans les mystères envoûtants à la manière de la littérature gothique. Certains personnages de l'histoire perçoivent cette magie, les autres, non, tant pis pour eux… J'espère que les lecteurs feront partie de la première catégorie, vous pouvez toujours essayer, à vos risques et périls…
Bonne lecture et surtout, ne touchez à rien
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C'est avant tout l'histoire d'une maison bordelaise de 1890 à la veille du passage à l'an 2000. Une maison où vont se succéder des générations d'acquéreurs plus ou moins scrupuleux. J'ai bien aimé le concept car la maison a une véritable personnalité.

Le titre "ne touchez à rien" fait assez lugubre avec sa couverture un peu kitsch. Mais l'atmosphère assez étrange voire malsaine est très bien retranscrite avec une narration assez fluide et un esthétisme assez soigné. Il est cependant clair que ces visages angulaires ne peuvent pas plaire à tous les lecteurs. Il faut s'habituer à ce trait un peu spécial mais si beau car précis et léger.

Et puis, on apprend un mot rarement employé dans la langue française: les taxidermistes. Il y a également un petit soupçon de morale : il faut toujours respecter la volonté des défunts même s'ils ont des exigences particulières ou sinon gare ! Mais il y a également une faute d'orthographe lié à un prénom qui se termine tantôt par un "t", tantôt par un D: un comble! :!

Par ailleurs, la conclusion de cette histoire manque un peu de punch pour être une oeuvre réellement révolutionnaire. Cela reste tout de même très correct avec en prime une qualité de papier irréprochable.
Nous avons quand même droit au mythe de la maison hantée mais comme on ne l'avait jamais vu grâce à un autre angle d'approche tout à fait louable. Un léger frisson garanti !
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" Un port où le vin et le frêt enrichissent la cité..."
"Un port dont la prospérité ne cesse de croître..."
"Un port dont le trafic maritime est devenu incessant..."
"Le calme règne sur les quais..."
En quelques phrases, l'histoire d'un port devenu un beau lieu de promenade
Ce pourrait être, aussi, les refrains d'une chanson composée par... mais ce n'est que la douce histoire d'une maison délicieusement hantée. Mireille nous chantait l'histoire d'"un vieux château du Moyen Age", et ici, c'est celle d'une demeure patricienne d'une belle ville de province, à quatre périodes très dissemblables ...
Pas d'unité de temps, mais une unité de lieu.
Et...la parité des héros et héroïnes : il y a le négociant cruel et débauché, la jeune femme talentueuse artiste, des jumeaux torves de la pire racaille des années trente et une drôle de petite fille qui devenue vieille fera la nique à certain promoteur.
Et tout se petit monde se moque, se réfugie, se confronte ou s'allie à un étrange vieux couple d'empaillés pour un délicieux plaisir de lecture.

Palette entre bleu violine et brique-ocre, trait évoquant pour les végétations en contre-jour Lotte Reiniger, pour celui des grilles et architecture, le graphisme de Babou et par dessus, sur le devant de ce décor, des personnages à la limite du graffitis-gribouillis si évocateur qu'il emporte le rêve.

"Ne touchez à rien", laissez-la dans son "jus" cette maison à la charmante verrière décorée de végétation et d'oiseaux migrateurs qui me faisait rêver quand je la voyais et qui m'enchantera, encore plus, maintenant.

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Ne touchez à rien est un recueil de nouvelles tournant autour d'une maison bordelaise. Les anciens propriétaires, un couple féru de taxidermie, très attachés à leur maison, se sont fait naturaliser à leur mort afin de rester à jamais dans leur maison. Les nouveaux propriétaires doivent s'engager à laisser la demeure en état. Interdiction donc de toucher aux corps naturalisés. Au fil des ans, les propriétaires successifs s'acquitteront plus ou moins bien de cette exigence. Ceux qui renâclent sont rappelés à l'ordre, les autres bénéficieront parfois d'une étrange protection lorsque le besoin s'en fait sentir.
Il me semble qu'un des éléments centraux du travail de Bezian est le temps, traité de diverses manières. Cause ou conséquence, ses histoires se caractérisent par une certaine intemporalité. Difficile de vraiment les situer dans le temps et parfois difficile de se faire une idée précise du temps qui passe. Dans Ne touchez à rien, cette obsession s'exprime par un 'îlot' sur lequel ne semble pas avoir de prise. Chaque histoire commence de la même manière, même séquence de cases s'ouvrant, si je ne me trompe, par une vue d'ensemble nous renseignant sur l'époque, les cases suivantes se concentrant sur la maison, puis la porte d'entrée qui ne change guère, comme si le temps n'avait pas de prise.
Les histoires qui composent Ne touchez à rien jouent sur des variations fantastiques connues, qui évoquent plutôt Guy de Maupassant ou Edgard Allan Poe (à mon humble avis, je précise). Il n'y a rien de follement original, mais l'alchimie fonctionne parfaitement parce que Simsolo sait doser ses effets et que Bezian est un dessinateur formidable. le travail sur les couleurs, s'il peut paraître surprenant de prime abord, se révèle très réussi.
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Bordeaux, dans le quartier résidentiel, l'histoire semble se répéter plus souvent qu'il n'y parait… Un hôtel particulier où il ne se passe rien est à vendre. Seule condition : ne rien déplacer…
(Cliquez sur le lien pour lire la suite)
Lien : http://aufildeslivres.over-b..
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