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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est l'histoire d'une ado de 13 ans, Aïcha qui n'arrive pas à se trouver, un peu dérangée. Un père absent qui a disparu… Aïcha se n'a pas de points de repères et se rattache à sa rencontre avec Baz, bien plus âgé qu'elle, elle en tombe amoureuse et se met en tête que lui aussi ! Sa vie tourne autour de Baz, jusqu'au moment crucial…
Un livre au langage très cru, un amour dérangeant…
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Roman lu dans le cadre d'un masse critique. Au début je dois avoué que j'ai eu de la difficulté a embarqué, c'est un monologue, chose que je n'ai jamais ou presque lu donc oui déstabilisé au début mais tout de même j'ai vite été accroché. C'est un sujet dur (pédophilie, viol, meurtre) qui est abordé a travers les paroles tout aussi dur a lire quand on voit que ça sort de la bouche d'une enfant de 13 ans.

Un roman qui serait surement impossible a lire par quelqu'un qui ne comprend pas notre joual québécois mais après avoir lu le livre, je le sens nécessaire, pas sur utilisé. le roman montre une réalité peut-être un peu exagéré des milieux les plus pauvres et défavorisé (je dois avouer ne pas connaître personnellement) et ça nous amène a nous questionné sur notre société, où est-ce que vont nos jeunes?

J'ai beaucoup aimé même si c'est un sujet difficile, j'ai lu le livre en 2 ou 3 jours, il est difficile a lâcher et a oublier également.
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Reçu dans le cadre de masse critique, je n'avais aucune attente face à ce roman, et je ne connaissais pas non plus Sophie Bienvenu. Bien qu'au départ, le fait que ce soit un monologue me déplaisait, j'ai pris une pause et j'ai vu, en lisant la précédente critique, que c'était tout le roman. J'ai décidé de poursuivre la lecture et j'ai bien fait. le monologue est nécessaire et ponctue le rythme du roman à l'aide de nombreux points de suspension. le sujet est rude et est d'autant plus palpitant qu'il est décrit par la naïveté et la spontanéité d'une adolescente. Bien sûr, celle-ci se plaint et on se questionne à savoir pourquoi une personne (travailleuse sociale, policière) l'interroge. Bref, un monologue fort intéressant et une belle découverte. Merci aux éditions La Mèche.
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Un livre qui marque, qui fait réfléchir, et qui laisse des traces. Les sujets abordés sont durs, mais extrêmement bien traités. Les personnages sont vrais. Il n'y a pas de "bons" et de "méchants", seulement des êtres profondément humains qui font ce qu'ils croient être bien en fonction des blessures dont ils souffrent. le titre est mal choisi je trouve... du moins, je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire à la lecture du titre!
Même après plusieurs jours, ce livre me hante encore. J'aime.
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Difficile de parler de ce roman sans rien divulgâcher. Je me limiterai donc à dire que j'ai beaucoup ri de me retrouver dans la tête d'Aïcha, adolescente de 13 ans, qui raconte sa vie, de façon si candide et ingénue. Toutefois, ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle. Au fond, l'histoire d'Aïcha est d'une infinie tristesse.

Sophie Bienvenu a ce don de raconter l'histoire de personnages très amochés par la vie, tout en sauvegardant leur dignité, et ce, sans jamais tomber dans l'apitoiement. Je me suis attachée à Aïcha, personnage désarmant d'authenticité et de spontanéité. Adorable.
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Aïcha du haut de ses treize ans n'a pas un quotidien commun dans les rues de Montréal. Elle ne supporte plus sa mère et a des copines prostituées pour discuter de ses blessures. Dans un long monologue sans filtre, elle se confie à une personne inconnue dès le début du roman. Elle se raconte à la première personne, elle raconte ses sentiments pour un homme qui a le double de son âge. Mais elle raconte aussi son rapport complexe aux hommes qu'elle croise dans sa vie notamment son beau-père. On distingue des sentiments ambivalents qu'elle tente de maitriser, mais qui ont tendance à la submerger. Avec une lucidité désarmante, ce jeune personnage décode les comportements des adultes et dans un exercice loin d'être évident et qui pourrait facilement tomber dans le cliché, Sophie Bienvenu donne une voix réaliste à une adolescente qui se cherche. Ce court roman a une force rare, il fait réfléchir sur les premiers émois adolescents, sur la construction identitaire ou sur la gestion de ses émotions. On est complètement pris par la parole d'Aïcha qui rebondit d'une anecdote à une autre, qui envoie des punchlines. Je découvre l'écriture de Sophie Bienvenu avec ce livre qui sort de l'ordinaire et qui peut faire penser à des livres où la parole d'un ado ou d'un enfant est travaillée. Un peu comme dans "La colère et l'envie" par exemple d'Alice Renard. "Et au pire, on se mariera" donne un texte marquant.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Lu dans le cadre du festival du 1er roman de Chambéry 2014/2015, ce livre m'avait plus étonné que véritablement plu et pourtant en lisant l'accroche-coeur de Salinger je n'ai pas arrête d'y penser. J'ai été propulsée dans le même espace, dans la même émotion et au risque de choquer les puristes j'ai préféré "et au pire, on se mariera" !
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Un style pur et dur, une langue franche et qui choque; ce roman de Sophie Bienvenu est un vent de fraîcheur dans le paysage littéraire québécois. Encore plus sur Regardslittéraires.TV!
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