C'est comme si au Louvre on respirait du fantôme. A chaque coin de galerie, dans chaque parcelle d'oeuvre, dans tout ce que les yeux touchent, partout, dans et sur le parquet, dans les replis des murs, dans tout l'air qui colle aux plafonds... En sortant du musée, on en recracherait des bribes immiscées dans les poumons le temps de la visite, du côté Rivoli ou sur les quais de Seine, bribes qui s'en retourneraient aussitôt à leur place, comme aspirées par leur destin, inamovibles témoins scellés à leur temps.
C'est comme si au Louvre on respirait du fantôme.