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Citations sur HHhH (182)

( à propos de Bousquet )

C'est lui qui s'assure que la rafle du Vel' d'Hiv' ( nom de code : " Vent printanier " ) , en juillet 1942 , est bien effectuée par la police française , et non par les Allemands . Il est donc responsable de ce qui est probablement la plus grande infamie attachée à l'histoire de la nation française .
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"Sur le demi-cadavre d'une nation trahie, la France est rendue à la belote et à Tino Rossi ". (Montherlant)
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Bon, j'accorde sans doute une importance à ce qui n'est en fin de compte qu'un élément de décor, je le sais bien. Il me semble que c'est un symptôme assez classique chez les névrosés. Je dois être psychorigide. Passons.
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Les nazis aiment brûler les livres, mais pas les registres. Efficacité allemande ?
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Et puis je tombe sur cette phrase de Georges Sand "Pauvres laborieux ou infirme, c'est toujours votre lutte contre ceux qui vous disent encore : "Travaillez beaucoup pour vivre très mal.""
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J'ai lu un livre génial qui pour arrière-plan l'attentat contre Heydrich. C'est un roman écrit par un Tchèque, Jiri Weil, qui s'intitule "Mendelssohn est sur le toit".
Le roman tire son titre du premier chapitre qui se lit presque comme une histoire drôle: des ouvriers tchèques sont sur le toit de l'Opéra, à Prague, pour déboulonner une stature de Mendelssohn, le compositeur, parce qu'il est juif. C'est Heydrich, épris de musique classique et récemment nommé protecteur de Bohème-Moravie, qui en a donné l'ordre. Mais il y a toute une rangée de statues et Heydrich n'a pas précisé laquelle était Mendelssohn. Or, à part Heydrich, il semble que personne, même parmi les allemands, ne soit capable de le reconnaître. Mais personne n'oserait déranger Heydrich pour ça. Le SS allemand qui supervise l'opération décide donc d'indiquer aux ouvriers tchèques la statue qui a le plus grand nez, puisqu'on cherche un juif. Mais catastrophe: c'est Wagner qu'on commence à déboulonner!
La méprise sera évitée de justesse, et, dix chapitres plus loin, la statue de Mendelssohn finalement abattue. Malgré leurs efforts pour ne pas l'abîmer, les ouvriers tchèques lui casseront une main en la couchant. Cette anecdote cocasse est fondée sur des faits réels: la statue de Mendelssohn a bien été renversée en 1941, et a eu, comme dans le roman, une main cassée. Je me demande si la main a été recollée depuis. En tout cas les pérégrinations du pauvre SS préposé au déboulonnages, imaginées par un homme qui a vécu cette période, sont un sommet de burlesque typique de la littérature tchèque, toujours imprégnée de cet humour si particulier, doucereux et subversif, dont le saint patron est Jaroslav Hasek, l'immortel auteur des aventures du brave soldat Chvéïk.
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La musique est le langage créatif de ceux qui sont artistes et mélomanes, le moyen d'expression de leur vie intérieure. Dans les temps difficiles, elle apporte le soulagement à celui qui l'écoute et elle l'encourage dans les temps de grandeur et de combat.
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Combien de héros oubliés dorment dans le cimetière de l'Histoire...
[...]
Ceux qui sont morts sont morts, et il leur est bien égal qu'on leur rende hommage. Mais c'est pour nous, les vivants, que cela signifie quelque chose. La mémoire n'est d'aucune utilité à ceux qu'elle honore, mais elle sert celui qui s'en sert. Avec elle je me construis, et avec elle je me console.
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Lorsque était exigée d'eux, exceptionnellement, une certaine modération, les chefs nazis ne craignaient donc pas de contrecarrer les ordres de leur Führer. C'est intéressant si l'on songe que l'obéissance aux ordres, au nom de l'honneur militaire et du serment prêté, fut le seul argument invoqué après la guerre pour justifier tous leurs crimes.
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Quand je regarde les actualités, quand je lis le journal, quand je rencontre des gens, quand je fréquente des cercles d'amis et de connaissances, quand je vois comment chacun se débat et se glisse comme il peut dans les sinuosités absurdes de la vie, je me dis que le monde est ridicule, émouvant et cruel.
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