AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 1084 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Première déception des éditions Zulma pour moi, je pensais vraiment tombé sur un roman du style de Auður Ava Olafsdottir autre auteur islandais.

Mais j'ai été totalement hermétique à cette lecture, heureusement très courte avec ses 130 pages.

La lettre à Helga n'a pas du tout eu l'effet escompté par l'auteur sur moi et je ne suis pas mécontente de laissé Bjarni dans sa campagne islandaise....
Commenter  J’apprécie          171
Paru en Islande en 2010 et traduit en français cette année, "La lettre à Helga" est un roman épistolaire de l'écrivain islandais Bergsveinn Birgisson.

A la mort de sa femme Unnur, le vieux Bjarni décide de prendre la plume pour écrire à Helga, la femme qu'il aimait autrefois et n'a jamais cessé d'aimer bien qu'il ait fait le choix de ne pas vivre leur histoire.
Unis par ce même sentiment de solitude dans leurs mariages respectifs - elle, du fait d'un mari toujours absent, lui d'une épouse qui devenue stérile ne lui témoigne plus aucune tendresse - tous deux entameront une brève liaison qui prendra fin lorsque Bjarni refusera de tout quitter pour partir s'installer en ville avec Helga.
Bjarni détaille à Helga ses longues années de solitude, passées à contempler de loin une vie qu'il aurait pu mener et à laquelle il a renoncé pour conserver ses terres et sa passion des bêtes.

Autant dire que ce n'était pas tant par amour pour sa femme (dont il fait assez peu de cas finalement) que pour son métier que Bjarni a fait le choix de renoncer à Helga.
Un choix qu'il ne regrette pas mais dont il a beaucoup souffert toute sa vie.
Peut-on parler d'une histoire d'amour manquée ? Je ne suis pas de cet avis car à part jouer à saute-moutons dans une grange, qu'ont-ils partagé si ce n'est un désir qu'on pourrait qualifier de bestial ?
Durant 130 pages, la nostalgie de Bjarni ne se décline qu'en une série de souvenirs et de fantasmes liés aux courbes d'Helga vis-à-vis desquelles il a nourri une véritable obsession (souvent assez schato d'ailleurs, ah la scène de la golden shower page 37...).

Dans un premier temps, j'ai beaucoup ri des propos crus de Bjarni compensés par une certaine poésie. "Expert palpeur" chargé d'évaluer la santé des brebis en vue de la reproduction, Bjarni dresse de nombreux parallèles entre son métier et ses galipettes avec Helga.
Ce qui donne lieu à des descriptions assez cocasses même si parfois répétitives.

" Quand nous avons fait l'amour, tes seins ballottaient contre le râtelier. Comme des cygnes sur la vague." p.66

"Je me suis engouffré dans la bergerie pour m'effondrer sur une botte de foin, à l'endroit où nous avions joui l'un de l'autre si peu de temps auparavant, à ce qu'il me semblait, là même où j'avais
regardé tes seins onduler contre la mangeoire comme des cygnes sur la vague." p.77

J'étais donc tour à tour amusée et un peu blasée jusqu'au moment d'arriver à une scène qui laisse transparaître toute la "contre-nature" de cet homme.
Un homme qui à partir de là ne m'apparaissait plus comme un être à la lubricité bon enfant mais comme un cinglé...
Une scène qui pour moi a complètement remis en cause toute la crédibilité des valeurs qu'il défendait et continue de défendre après coup (!) Je ne suis pas une petite nature mais tout de même, certains mots et images peuvent me donner la nausée et ce fut le cas ici.
En ouvrant "La lettre à Helga", je pensais découvrir une lettre d'amour - certes un peu crue - et non la confession d'un pervers égoïste en fin de vie.
Certains trouveront peut-être que j'exagère et que Bjarni ne saurait être résumé à cela mais que voulez-vous, certaines choses me dérangent parfois tellement que j'en oublie tout le reste...
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          103
Autant de lire de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Il est court et pourtant j'ai fait une pause au milieu pour ne pas l'abandonner.
Je n'ai pas du tout été touchée par l'histoire de cet homme, j'ai eu l'impression qu'il racontait ce qui lui passait par la tête : son élevage de brebis, ses rencontres avec Helga, des passages de sa vie.

Ce qui m'a fait rire : le vertige glucosé du désir...
Ce qui m'a étonnée : Il compare la beauté d'Helga à la découverte de son nouveau tracteur...
Ce qui m'a énervée : Les seins et les fesses d'Helga, c'est tout ce qui l'intéresse...

Je fais donc partie des déçues, tant pis.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
Commenter  J’apprécie          72
Disons-le franchement, je n'ai vraiment pas apprécié ce livre sur lequel j'avais pourtant de bons a priori : un roman islandais, édité chez Zulma, un amour avorté... Et pourtant, la magie n'opère pas, au contraire. Même si la volonté de l'auteur de retranscrire fidèlement le terroir islandais disparu de ses grands-parents est atteinte, il manque beaucoup de poésie au récit, qui se résume finalement à l'évocation de relations sexuelles dans le foin et l'odeur d'urine, à la comparaison entre la femme désirée et les brebis aux cuisses galbées, et au regret de l'ancien temps qui n'est plus. Beaucoup trop de vulgarité, peu de sentiments, trop de moutons et d'urine pour moi. Je ressors donc un peu déçue par ce roman, trompée peut-être par ma vision moins crue et plus poétique de cette campagne islandaise. Cependant, si je n'ai pas adhéré au récit, je reconnais un réel talent littéraire à Bergsveinn Birgisson dont l'écriture est à la fois forte et concise.
Commenter  J’apprécie          60
En lisant le résumé et les nombreuses critiques élogieuses sur ce roman, je m'attendais à un énorme coup de coeur, mais j'ai été très déçue.
Je voulais lire un texte poétique et romantique, entre deux amants dont l'histoire d'amour est impossible.
Mais j'ai trouvé le texte cru et sans profondeur, le lien qui attache les deux personnages principaux est uniquement basé sur le physique et le désespoir.

Dommage !
Commenter  J’apprécie          50
Aïe ! La colère n'est toujours pas retombée plusieurs semaines après avoir rageusement refermé avec dégoût ce livre pourtant si court pour ne plus le rouvrir. Je conseille aux personnes sensibles aux TW de poursuivre leur lecture de mon avis, je les donne un peu plus loin.

Il faut dire que dès le départ j'étais pour le moins dubitative : le narrateur ne dépeint son intérêt amoureux que par ses seins, décrits en long, large et en travers tandis que pas un mot n'est écrit de son visage, la couleur de ses yeux et encore moins, sotte que je suis, sur ses pensées ; une femme totalement fétichisée, rabaissée à une seule caractéristique physique, un objet d'amour, ou d'obsession plutôt qu'un hommage.

Je me suis sentie de de plus en plus mal à l'aise au fur et à mesure du récit.
En effet, j'ai levé les yeux à de multiples reprises à la lecture des jérémiades du narrateur Et j'ai trouvé carrément cringe les moments .
Çà serait passé si ce livre avait l'ambition de dénoncer le comportement pervers du narrateur, mais ce n'est absolument pas le cas, non, ce sont "des preuves d'amour". Glaçant.

Enfin, on atteint le summum avec les trigger warnings : zoophilie et acte de barbarie sur animal. Donc l'évènement qui m'a fait stopper net ma lecture fut symbole ultime de la passion amoureuse qui aveugle le narrateur. D'une part, cette scène est invraisemblable et grotesque, d'autre part je me répète : ce qu'il ressent est une obsession, de la perversion, en aucun cas de l'amour.
Étonnée que seule une minorité des lecteurices semble faire la différence !

Dommage, car à côté de ça, l'ébauche du monde rural islandais qui est dessinée autour de cette histoire bien glauque était intéressante, et je pensais que le livre sortait des clichés sur les bergers, en présentant une personne tout à fait éduquée et et appréciant la littérature. Avant de basculer dans la scène du berger Avilissant au passage les paysans !

Bref, je pense que la littérature islandaise propose suffisamment de textes traduits pour ne pas s'infliger celui-ci.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai lu ce court roman en 2015, il y a six ans, et j'avais particulièrement été emballée à la fois par le thème et par l'écriture. Un vieil homme de la campagne, presqu'à la fin de sa vie, qui raconte son vécu. Il écrit tout cela dans une longue lettre à Helga, l'amour de sa vie. Amour qui n'a jamais été vécu au grand jour, car elle n'avait pas choisi la vie à la campagne, et lui ne voulait pas partir avec elle en ville. Elle a donc continué à vivre avec son mari et lui avec sa femme, dans la ferme voisine, mais sans plus avoir de relations l'un avec l'autre, et sans qu'elle lui accorde le moindre contact avec l'enfant née de cette rencontre.
J'avais envie de partager cet ouvrage avec mes amies du club de lecture et je l'ai donc relu pour en préparer la présentation. Et voilà que j'en sors fort déçue, et avec une opinion totalement différente. La seule chose qui m'apparaît lors de cette seconde lecture, c'est le côté bestial de la relation de ce couple. A aucun moment il n'y a d'échanges autres que sexuels entre eux. Et quand il parle de son « grand amour » il n'y a que des descriptions du corps de la femme et de leurs relations intimes, même si le texte est poétique. En fait, on n'a aucune idée de qui est cette femme dans la vie de tous les jours, de ce qu'elle pense et ressent. Et il semblerait que ça ne soit pas une priorité pour le narrateur non plus. En conclusion, je vais choisir un autre ouvrage à partager avec mes amies du club de lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Voici un livre autour duquel j'ai longuement tourné avant de finalement le trouver à la bibliothèque. Eh bien heureusement que je ne l'ai pas acheté car j'ai été vraiment déçue. Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, même si c'est idiot de dire ça, mais le fait est que je suis passée complètement à côté de cette lecture. Ou alors ce n'était pas le bon moment pour lire ça ? Non, je ne crois pas, je n'ai pas aimé, point ! J'ai même survolé rapidement certains passages pour arriver plus vite à la fin, je l'avoue… Contrairement à plusieurs commentaires que j'ai pu lire par ci par là, je n'ai trouvé ça ni bouleversant, ni drolatique, ni torride. L'idée m'avait pourtant séduite au départ : la lettre d'un vieil homme à Helga, l'amour et le grand regret de sa vie. A noter, Helga est décédée au moment où il lui écrit ce qui aurait du accentuer encore le côté romantique et sombre de la chose : les regrets éternels de l'amour, la jeunesse définitivement perdue, trop tard on ne revient pas en arrière. Bref, vous voyez ce que je veux dire ! Normalement ce sont des ingrédients qui me plaisent, que je recherche même parfois : j'aime assez me morfondre à lire des trucs comme ça, peut-être parce que ça parle à mon côté pessimiste et éminemment nostalgique d'un je ne sais quoi. Mais voilà, ça n'a absolument pas fonctionné cette fois, allez savoir pourquoi ! Bon, je sais un peu pourquoi en réalité, j'ai été rebutée par le côté prosaïquement paysan de l'ouvrage, il s'agit davantage d'un témoignage sur la vie d'un éleveur ovin islandais des années 40 que d'une sombre histoire d'amour malheureux. Je ne dis pas ça pour critiquer ce type de témoignages, non, je dis juste que je ne m'attendais pas à ça et que, résolument, ce n'est pas ma tasse de thé !
Commenter  J’apprécie          23
Un éleveur islandais passe sa vie à fantasmer sur sa voisine mariée. Ils cèdent une fois l'un à l'autre, un enfant né, qu'il n'assume pas... Sa vie reste alors limitée à son coin de terre, à ses moutons et à mater sa voisine Helga. Longuet et triste comme la brume.
Commenter  J’apprécie          20
Emprunté à la bibliothèque, et choisi pour ces belles critiques. Mais hélas, ennui total, j'ai abandonné.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2011) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5270 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}