[Jacques]
Où vas-tu ?
[Isaac]
Chercher mon père.
[Jacques]
Maaaiiiis tu nous emmerdes, avec ton père.
[Isaac]
Le monde peut-il cesser un instant de tourner autour de ta bite ?
Si au moins tu te contentais de vivre tes aventures lamentables en sachant te tenir, mais il faut encore que tu y entraînes toute la clique.
Puceau minable.
[Jacques]
Si, si. Elle dort. Tellement profondément qu'elle ne se réveille pas. Je le sais, j'ai étudié.
Juste quand on s'endort, la respiration, elle devient lente et lourde. Tu attends un peu — le temps de compter jusqu'à deux mille à peu près — puis elle devient toute mince. On ne t'entend plus respirer et là, ça veut dire que tu dors tellement profondément que même si on te bottait le cul, tu continuerais à roupiller.
J'ai observé et j'ai essayé sur Rillette, Le portugais et même toi.
[Isaac]
Tu ne nous as pas touchés dis ?!
[Jacques]
… Non, je vous ai juste tiré les oreilles.
[Jacques]
Un cambrioleur qui a besoin d'une corde pour grimper aux murs ! Quelle blague ! Et "La corde" qui se donnait des airs ! Je t'en foutrais, moi.
[Isaac]
Il ne s'appelle pas comme ça parce qu'il utilise une corde mais parce qu'il a été pendu.
[Jacques]
Et alors, il n'est pas mort ?
[Isaac]
La corde a cassé, il a été gracié.