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Isaac le Pirate tome 1 sur 5
EAN : 9782205049404
48 pages
Dargaud (03/06/2005)
3.91/5   186 notes
Résumé :
Isaac aime Alice et Alice aime Isaac. Les amants n'ont pas le sou, mais qu'importe ! Un jour viendra, Isaac le sait, où son talent sera reconnu. En attendant son heure de gloire, le peintre vit d'expédients et croise, au hasard d'une de ses balades dans Paris, le chirurgien Henri Demelin. Le bonhomme le persuade d'embarquer quelques jours, le temps de le présenter à son maître, un riche capitaine amateur d'art... Isaac est un rêveur exalté et braillard. Le genre de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce premier tome, nous découvrons Isaac Sofer, peintre, un brin macho, un poil cachotier, très jaloux, admirateur de récits de piraterie et du grand peintre Duffon. On découvre également Alice, sa compagne, qui, contrairement à son grand enfant de conjoint, garde la tête sur les épaules. Car il faut être un brin insouciant pour suivre le premier marin amateur d'art venu qui vous tendrait une bourse bien remplie sous le nez… Ah, l'argent…

———

Excellente série qui démarre d'une manière un peu énigmatique. En effet, alors que le titre nous décrit un Pirate du nom d'Isaac, le personnage n'a jamais mis un pied sur un bateau et n'est que peintre ; comment diable va-t-il faire sa rencontre avec la piraterie ? de la meilleure des manières, puisqu'on gardera à tout jamais ce sentiment d'un héros (un antihéros d'ailleurs) dépassé par les évènements, embarqué contre son gré par de fieffés filous adeptes de la manipulation et de la contrition psychologiques !
Outre ce pitch alléchant (et des dessins géniaux), j'ai apprécié l'ambigüité qui nait du fait qu'on ne voit jamais un seul tableau d'Isaac. Est-il vraiment bon peintre ? Les gens sont-ils simplement polis avec lui afin de ne pas le froisser ? Mystère, et mystère brillamment entretenu ! Chapeau.
Je regrette un peu que le passage dans les jardins (où Mainbasse envoie Isaac dessiner les femmes des hommes au pouvoir) ne soit pas à l'origine d'une intrigue plus poussée où Isaac aurait, encore une fois, joué le rôle de pion. On le voyait venir, mais non. La chose est largement compensée par les méditations existentielles et métaphysiques d'un capitaine Mainbasse mégalo philosophe.
Enfin, et même si l'on sent qu'ils s'éloignent pour mieux se retrouver, voir Alice et Isaac tomber dans les bras d'autres entraîne un petit pincement au coeur tellement ils filaient le parfait amour en début de l'histoire.

———

Mon avis sur la série dans son ensemble et sur l'édition luxe (intégrale des 3 premiers tomes) :
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J'ai longuement hésité entre 3 et 4 étoiles pour ce 1er tome de la série Isaac le pirate, de Christophe Blain.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue. On ne s'ennuie pas une seconde, que ce soit en compagnie d'Isaac et de sa fiancée Alice, en début d'album, ou par la suite à bord du navire du capitaine Mainbasse. Même si l'on assiste pas vraiment aux fameux abordages de pirates (Isaac, anti-héros, court se cacher), tous les ingrédients sont là pour que la sauce prenne.

Autre qualité : cet album ne manque pas d'humour. Ce n'est pas à se tordre de rire devant les planches mais la naïveté d'Isaac, resté grand gamin, fait souvent sourire, tout comme les scènes de ménage qui ont lieu avec Alice, entre deux scènes d'amour frais.

J'ai moins aimé le dessin. J'ai bien dit "moins" et non "pas". Ce qui m'a gênée c'est le choix de Christophe Blain dans le dessin des personnages, pas vraiment réaliste et un peu "bâclé". Surtout le personnage d'Isaac qui doit se contenter d'une tête rectangulaire avec un grand nez pointu. Ce qui est assez drôle quand on y pense, c'est qu'Isaac est un bon peintre, embarqué un peu malgré lui sur le navire pour immortaliser l'expédition du capitaine Mainbasse...

Un album intéressant donc mais pas transcendant. Je vais cependant devoir lire la suite afin d'avoir une idée plus précise de la valeur de la série !

Challenge BD 2017
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Les deux premiers albums sont plutôt bons mais les trois suivants paraissent du grand n'importe quoi à côté. L'orientation scénaristique prise par l'auteur ne m'a absolument pas convaincu. C'est bel et bien dommage. Rarement, je n'avais été aussi déçu surtout quand une bd commence sous d'aussi bons augures.

Les situations ne sont pas crédibles et finalement on a du mal à se rattacher aux motivations d'Isaac qui passe du rang de peintre aventurier à celui du voleur à la tire. C'est bien la première fois que je me dis que le héros ne mérite pas de retourner avec sa fiancée. Quand on arrive à ce constat, c'est plutôt grave...

Le dessin que je n'affectionne guère s'est même dégradé au fil des albums où l'on peine à reconnaître les visages des protagonistes. Cela n'arrange rien à l'affaire !
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C'est une bande dessinée sympathique, les personnages y sont attachants. Certes, il faut s'habituer au dessin aux traits étonnants, proche du dessin satirique sur certaines vignettes je trouve, mais il suggère beaucoup, parfois minimaliste en jeu d'ombres ou plus détaillé et coloré .
L'histoire est accrocheuse ( c'est un premier tome ) et donne envie de poursuivre la découverte de ce voyageur peintre malgré lui , reverra t-il sa douce? Quelles contrées et peuplades inconnues croquera t-il dans ses pérégrinations en compagnie de soudards férus de piraterie et d'un médecin moins philanthrope que manipulateur de conscience.
Très "frais", bel objet de lecture pour voyager dans un imaginaire historique.
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J'aime beaucoup le travail de Christophe Blain. Son trait est brut, presque impromptu, en écriture quasi-automatique, le récit semble conçut de la même manière, tout aussi brut, il nous donne l'impression de ne pas trop savoir où cela nous mènera, en improvisation totale, ce n'est pas dans le genre de récit avec une chute finale, tout tourne principalement autour de l'évolution des personnages.

Isaac est un artiste peintre, un peu à la dèche, il accepte un poste de peintre embarqué sur un navire, pour une brève période qui va lui permettre d'engranger un peu d'économie et d'envisager son mariage avec sa fiancée. Mais ce voyage va s'avérer bien moins tranquille que prévu, et il va devenir une sorte de peintre officiel de la piraterie.

Le rythme est particulier, Isaac semble perdu dans le tumulte qui l'entoure, comme un candide dans un univers violent et excessif, et le lecteur est dans la même situation, ça bouge dans tous les sens et on est brinquebalé sans savoir où cela va nous mener. Les personnages vont et viennent, d'un lieu à l'autre. Ce n'est pas Isaac qui bouge perpétuellement, c'est le monde autour de lui qui ne tient pas en place, il est peintre, illustrateur, il tente vainement de fixer les images, d'arrêter le temps, mais il n'y parvient pas. C'est un récit de quête, mais une quête forcément vaine, parce qu'il ne maîtrise pas la folie du monde qu'il côtoie.

La piraterie et l'art se confrontent pour nous raconter les affres de la vanité, un récit faussement naïf, j'ai été surpris d'y déceler une si grande richesse, mais c'est un peu la marque de fabrique de Christophe Blain (comme dans la série Gus ou le réducteur de vitesse).
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
LE CAPITAINE : Et toi, le peintre, tu crois ce qu'il y a écrit dans cette Bible ?
LE PEINTRE : Je suis athée. Enfin, je suis juif, mais je suis athée quand même.
LC : Tu es mécréant, oui ou non ?
LP : Oui.
LC : À la bonne heure ! Tu es un vrai pirate !
LP : Certains pirates croient en Dieu.
LC : Oui, ben pas moi ! Je crois en moi, en mon bateau, en mon équipage, en toi si tu es digne de confiance ! Je ne peux pas empêcher leurs saloperies à bord, mais ils m'énervent ! Regarde Henri ! Il a sauvé le Borgne et le Tiburon avec ses mains, son adresse... Pas en priant je ne sais qui !... Ce n'est pas un miracle ! Henri est un mécréant comme moi, comme toi, et Jacques Rançon et la Gamelle et François le Plomb sont des mécréants... Ils sont tous aussi braves et n'ont pas moins de chance : ils se sont battus comme des diables, et aucun d'eux n'est blessé !
LP : Je les ai observés. Ce sont peut-être des mécréants, mais ils ne se font pas à l'idée que les morts ne vont nulle part.
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[Capitaine Jean Mainbasse]

Ah ! Ah ! Bienvenue ! N'aie crainte ! …
… le libre arbitre règne ici. Tu n'es pas obligé de me suivre…
il y a un canot pour les marins qui ne veulent pas faire partie de mon équipage…
… mais n'oublie pas que la fortune t'attend !
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Bon, je vais me coucher si je veux travailler demain ...

Bonne nuit, Jean...bonne nuit, Jacques!

Bonne nuit, le peintre.

Jacques... tu crois que les morts ne vont nulle part?
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- Messieurs, je reconnais ce pavillon : c'est celui de Jean Mainbasse, croyez-moi, abandonnez toute idée de résistance !
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Mon fiancé est parti faire son métier de peintre de marine. Lorsqu'il rentrera, nous achèterons une maison.
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Videos de Christophe Blain (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Blain
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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