Sympa ? répétai-je. Je ne veux pas être sympa. Je veux être... fatale. Ou incomparable. Ou incroyable, continuai-je.
Être sympa, c'est être déjà dans la friendzone sans même avoir eu ma chance dans la sexzone.
J’aimais Noël. Non, j’adorais Noël. Les sapins, les décorations, la neige, le froid, le parfum de la résine, le chocolat chaud, les cadeaux… J’aimais Noël de façon dévorante et j’avais développé une expertise certaine en couronnes décoratives et autres musiques kitsch, capable ainsi de chanter Let It Snow, tout en fabriquant une boule à neige.
« Et aussi facilement qu’elle tombait sur la glace, j’étais tombé amoureux d’elle. »
-Je te l'avais bien dit, chuchotais-je à son oreille.
-Quoi donc ?
-Sans moi, ça aurait été moins drôle.
Nos vies étaient entrelacées, et l'idée qu'un homme déboule dans notre petite routine ne me réjouissait pas. Cela fragiliserait notre équilibre et, je le savais déjà, cela ruinerait notre amitié.
Je ne veux pas être sympa. Je veux être... fatale. Ou incomparable. Ou incroyable, continuai-je. Être sympa, c'est être déjà dans la friendzone sans même avoir eu ma chance dans la sexzone.
Mais Margaux rendait ma vie plus douce et plus lumineuse, elle m’évitait de déraper et de perdre les pédales, elle était comme un refuge sécurisant, à qui je pouvais tout confier.
Margaux était une présence constante dans ma vie, mes souvenirs étaient liés aux siens, elle avait une tenue de secours chez moi, elle gardait un double de mes clés. Nos vies étaient entrelacées, et l’idée qu’un homme déboule dans notre petite routine ne me réjouissait pas. Cela fragiliserait notre équilibre et, je le savais déjà, cela ruinerait notre amitié.
Comme si Logan avait une espèce de droit de propriété sur ma vie privée, agissant comme Cerbère gardant la porte des Enfers. La seule différence, c’est que Cerbère faisait en sorte que personne ne sorte des enfers, pendant que Logan, lui, se chargeait de boucler la porte de ma vie privée de l’extérieur.
Nathan pouvait toujours tenter sa chance, Margaux savait comment les membres de l’équipe agissaient avec les filles. Elle refusait d’être le coup d’un soir. En grande romantique, Margaux cherchait le grand amour, comme moi, je cherchais à l’éviter.