Titre alléchant, plume que j'avais adorée dans
Touriste, histoire totalement loufoque.
Julien Blanc-Gras avait tout pour m'emporter avec lui et tout me dire pour devenir moi-même déesse parmi les quidams. Mais malheureusement, le livre reste un peu trop WTF pour moi.
Julien Blanc-Gras, je l'ai découvert en lisant
Touriste. Une petite citation du livre m'avait tout de suite plu, et l'idée d'être moi-même
touriste professionnelle m'a poursuivie durant des années, jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était pas un métier.
Du coup, c'est avec bonheur que je me suis plongée dans
Comment devenir un dieu vivant. La plume me plaît toujours autant : moderne, parfois juste acerbe comme il faut, crue et riche. Dans ce livre, totalement fictionnel, le « héros » va devenir un prophète pour le peuple terrien que nous sommes. Des rues crasseuses jusqu'au sommet du monde, William Andy et ses comparses vont se poser en stars de l'apocalypse inévitable qui frappe à nos portes.
Et c'est là que ça devient trop pour moi. Nous sommes emportés dans un délire incroyable – d'une qualité indéniable, mais qui ne m'aura pas réellement fait vibrer. Peut-être parce que j'ai peur que ce livre ne soit pas aussi fictionnel qu'il ne le laisse croire ? Je ne sais pas. En tout cas, je n'irai pas jusqu'à vous le déconseiller. Je suis sûre qu'une fois qu'on se laisse aller aux loufoqueries de
Julien Blanc-Gras,
Comment devenir un dieu vivant est une perle. Toutefois, ça n'a pas été mon cas.
Prochaine lecture de lui :
Gringoland, histoire de patienter jusqu'à me procurer
Paradis (avant liquidation) qui devrait être plus dans la trempe de
Touriste.
Lien :
http://wp.me/p3wHdm-7Q