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Une autobiographie un peu décevante…


Marlena de Blasi est chef et critique gastronomique. Elle est l'auteur de deux précédents livres, Mille jours à Venise et Mille jours en Toscane. Elle y raconte notamment la rencontre avec son mari actuel, alors qu'ils étaient âgés tous les deux d'une cinquantaine d'années. Dans Un palais à Orvieto, elle raconte leur installation en Toscane, à la recherche de la maison de leur rêve. Mais on est en Italie, donc tout se fait sur un autre rythme et d'autres codes de savoir-vivre ! L'Américaine qu'est Marlena a un peu de mal à accepter cette nonchalance caractéristique. Et enfin, ils trouvent le palazzo tant rêvé, à Orvieto. Avec une salle de bal en prime ! Ah oui, mais la salle de bal n'a plus de plancher. Ce n'est qu'un trou béant. Et le contrat qu'on leur propose est assez étonnant : ils seront propriétaires du palazzo mais sans l'être tout à fait, les Ulbadini (les propriétaires actuels) gardant possession du lieu. En bref, Marlena et son mari payent la restauration et une somme plus que raisonnable et pourront habiter le palais jusqu'à leur mort, palais qui reviendra dans la famille Ulbadini à ce moment-là.

En attendant la restauration, Marlena et Fernando sont logés dans une petite maison, pas très loin. Et là, ils vont attendre le début des travaux, en rêvant à leur pendaison de crémaillère…

En attendant, ils rencontrent toute une galerie de personnages atypiques, des gens ancrés dans leurs villages, qui n'en sont presque jamais sortis, avec leurs fêtes, leurs coutumes et leurs rituels. Et pour moi ces rencontres sont vraiment le coeur de ce texte : j'ai aimé ses gens, j'ai aimé leurs travers, leurs qualités et leurs défauts. Mais c'est bien le seul intérêt que j'ai trouvé à ce livre. le reste m'a semblé long et pesant.

Un point sympathique cependant : les quelques recettes typiques à la fin de l'ouvrage !
Lien : http://therewillbebooks.word..
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Je me suis toujours demandé comment l'on pouvait trouver sa propre vie à ce point intéressante pour en faire le récit. L'auteure ne se pose apparemment pas la question et si sa vie est savoureuse ou plutôt emplie de saveurs culinaires diverses, il faut une certaine dose de nostalgie de l'Italie pour lire ce livre. Pas désagréable en soi, mais sans coup de coeur non plus.
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Une fois de plus je me suis faite avoir par un titre, sans aucune autre raison pour prendre le roman. Et une fois de plus, j'aurais du m'abstenir, ou alors essayer de trouver une quatrième de couverture, ou me renseigner sur l'auteur, ou quelque chose, bref, un peu plus que l'idée lumineuse d'un palazzo italien qui m'a fait me faire des idées et imaginer un roman totalement différent de celui que j'ai lu. On croirait que le nombre de fois où ce genre de déconvenues m'est arrivé devrait m'avoir calmée sur le principe du « je choisis un bouquin au pif sur une étagère » mais en fait non, pas du tout. Les titres continuent de m'attirer par eux-mêmes et je suis décidément une victime du marketing éditorial.

Parce que voilà, moi, j'aime la fiction. J'aime les romans, les textes d'imagination, les bouquins sortis de l'esprit de leurs auteurs. Pas les reportages façon France 5 où un journaliste visite un pays et me parle à toute vitesse de son histoire, de ses monuments et de sa cuisine tout en imaginant vite fait une aventure de folie (là, ils essayent d'acheter un appartement, ces aventuriers des temps modernes). Si je veux mieux connaître l'histoire de l'Ombrie, j'achète un guide. Ou alors, folie, je prends un train et j'y vais. Mais je ne lis pas les souvenirs longuets d'une chef italienne qui m'explique en même temps que les italiens sont ceci ou sont cela, que les règles absolues de l'Ombrie sont ceci ou sont cela, ou encore qui pérore sur la cuisine italienne. Ça, ça ne m'intéresse pas.

Du coup, je me suis ennuyée, ça ne restera ni dans ma mémoire, ni dans ma bibliothèque. Tant pis.
Lien : http://www.readingintherain...
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Un régal. Reçu d'Hélène juste après avoir lu « Mille jours à Venise », de la même Marlena, après avoir fini, en ronchonnant, le très brouillon « Intrigue à Venise » d'Adrien Goetz. Ben oui, Venise. Ce palais à Orvieto m'a découvert l'Ombrie et cette Américaine qui écrit plutôt bien ses aventures italiennes, gastronomiques et immobilières, depuis qu'elle a craqué pour un Vénitien. Je suis un peu jalouse de son style simple, enlevé, candide, qui dit toute sa tendresse pour ses découvertes. Miam !
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Après avoir régalé ses lecteurs de ses aventures vénitiennes ("Mille jours à Venise") et toscanes ("Mille jour en Toscane"), l'extravagante journaliste américaine Marlena de Blasi raconte ici son installation compliquée en Ombrie, dans un antique palazzo de la ville d'Orvieto. Avec son exubérance et sa gourmandise coutumières, elle décrit les multiples petits plaisirs de la découverte d'une nouvelle ville, mais aussi les difficultés d'intensités variables qui accompagnent la restauration d'un bâtiment ancien. Elle parle avec affection de toutes les belles rencontres qui ont jalonné son parcours italien, sans oublier bien sûr de chanter la gloire de la cuisine italienne, avec des descriptions culinaires qui mettent l'eau à la bouche. Un régal !
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"Un palais à Orvieto" ... j'avoue qu'en lisant le titre et la 4 ème de couverture je m'attendais un peu à autre chose. Quelque chose de plus historique et de romanesque.

Finalement, ce récit, c'est la vie italienne. Mais la vie, comme les touristes ne peuvent pas le deviner. Quand on voyage, on ne voit que le beau côté du pays, le côté idyllique. Ici, on nous montre que, les Italiens ont des règles, des cérémonies, des traditions importantes qui font partie de leur vie quotidienne. Même, si les Italiens sont prêts à aider quiconque, toute personne ... doit se conformer à ce rituel.

Ce bouquin n'a rien d'exceptionnel, c'est un récit de vie, une autobiographie de l'auteur qui se poursuit et qui amènera certainement un autre ouvrage. Elle semble aimer les voyages, construire, découvrir et rassembler les gens autour de sa cuisine.

Je le conseille aux personnes qui veulent s'implanter en Italie ou qui connaisse déjà le mode de vie si particulier en Italie.
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Je peux comprendre la déception à la lecture de ce livre ... pourtant j'y ai mis quatre étoiles ... en effet j'ai adoré et n'ai pas été déçu car ce livre est le troisième de Marlena de Blasi .. et il en est la continuité. Il faut avoir lu les autres pour comprendre que ce n'est pas un livre narcissique et sans intérêt mais la continuité d'une rencontre entre une femme et l'Italie, entre une femme et la Toscane, car de cette façon le lecteur accompagne l'auteure pas à pas dans son immersion. Et lorsqu'on connaît la Toscane, ce livre et Mille jours en Toscane sont des purs moments de bonheur. A lire donc.
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