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Les Enquêtes de Pénélope tome 3 sur 6
EAN : 9782246779711
320 pages
Grasset (07/03/2012)
2.96/5   126 notes
Résumé :
Pénélope, la désormais fameuse conservatrice de Versailles, qui a déjà révélé les inquiétants mystères de la tapisserie de Bayeux (Intrigue à l'anglaise) et du château de Versailles (Intrigue à Versailles), passe une semaine à Venise pour un savant colloque.

Un illustre écrivain français, qui ne publie que sur cette ville, meurt tragiquement. Bientôt, ce sont tous les "écrivains français de Venise", club d'habitude paisible, qui sont menacés.
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 126 notes
« Tous les écrivains français de Venise seront des chats si le cheval ne quitte pas l'île noire pour rentrer à l'écurie. Première exécution cette semaine. »

Mais que suis-je allée faire dans cette gondole ?

"Intrigue à Venise" est le troisième tome des enquêtes de Pénélope, dont chacun, nous assure-t-on peut se lire indépendamment. Ici, un tueur s'en prend aux écrivains français de Venise pour récupérer un mystérieux tableau de Rembrandt... Comme je voulais découvrir la prose d'Adrien Goetz après avoir lu sa préface de la nouvelle édition de "L'Atlantide", je me suis lancée.

Hélas, quelle déception ! L'intrigue est tirée par les cheveux, ou plutôt par les moustaches puisqu'elle dégouline de sanglants massacres de chats. Les personnages sont à peine construits, la narration expéditive. Quant à Venise, elle est présentée sous un jour tellement négatif (multitude de touristes idiots, pigeons obèses et overdose de Vivaldi sirupeux à tous les coins de rues) que cela devient franchement lourd. Et la magie, dans tout ça ?

La culture et les bons mots d'Adrien Goetz ne suffisent pas à sauver le récit. L'auteur est visiblement adepte du "name dropping" et des "private jokes". Les anciens de l'École du Louvre et les familiers de « l'École du Pat' » y trouveront peut-être leur compte. Pour ma part, je suis restée hermétique à cette fiction policière et artistique qui, à vouloir jouer sur les deux tableaux, finit par couler l'un et l'autre dans la lagune de Venise.

Vraiment, que suis-je allée faire dans cette gondole ?

Pour finir sur une note positive tirée de la postface, sachez qu'en réalité : « Aucun chat n'a été maltraité pendant l'écriture de ce roman. » J'en souris d'aise.
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Désolant ! Autant j'avais apprécié les deux premières enquêtes de Pénélope, conservatrice émérite au château de Versailles et de son copain journaliste Wandrille, autant là... Style journalistique, répétitions, longueurs, dialogues lourd-dingues, intrigue faible, jugements à l'emporte-pièce qui se veulent humoristiques et le sont quelquefois, mais dénotent surtout un esprit parisien à la limite du snobinard, bref le tout est très lourd et quelque peu ennuyeux, et tout cela pour faire passer des connaissances en histoire de l'art certes fort intéressantes, mais qui se passeraient bien de tous ces longs détours. Voir Venise, certes ; en mourir, pourquoi pas ? mais pas d'ennui, pitié !!
Pauvre Venise qui a survécu à tout : elle survivra bien à ce livre...
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Le présent volume est le troisème opus de la série des « Intrigues » imaginé par Adrien Goetz.
Après avoir démêlé les fils de la tapisserie de Bayeux (Intrigue à l'anglaise), arpenté de long en large le château de Versaille (Intrigue à Versaille), Pénélope Breuil – conservatrice au château de Versaille – est envoyé à Venise par sa hiérarchie afin d'assister à un colloque quelque peu ennuyeux avant de se retrouver – à son corps défendant – mêler à une enquête policière.

L'intrigue policière n'est guère importante dans la série des « Intrigues » - elle passe même au second plan - mais, c'est plutôt l'histoire (avec un grand H), et, notamment l'histoire de l'art qui est primordiale.
Il est à noter qu'historien de l'art de formation, Adrien Goetz connaît à la perfection le milieu qu'il décrit. Et cela donne un polar savoureux, voire même parfois caustique, caricatural.
Il est vrai que Pénélope Breuil et son fiancé – héros récurrent de la série - sont des personages haut en couleur, sympathiques, curieux, voire même parfois quelque peu naïf.

J'avoue avoir apprécié la lecture de ce polar au style enjoué, humoristique ainsi qu'agréable, et, en ce qui me concerne, je continuerais de suivre les enquêtes de Pénélope.
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Intrigue à Venise est ma 1ère lecture d'Adrien Goetz et je n'ai pas été conquise.

Si l'intrigue aurait pu être intéressante, le style narratif ne m'a pas convaincu.
Pénélope, historienne de l'art, se retrouve à Venise pour participer à un colloque sur la thématique des gondoles. Elle est conservatrice à Versailles et n'est jamais venue à Venise. Elle culpabilise un peu et fait donc tout pour cacher cette lacune auprès de ses interlocuteurs.
Un écrivain français spécialiste de Venise meurt tragiquement. Rapidement, la thèse du suicide est écartée. Un complot menaçant tous les écrivains français de Venise semble être la cause de cette mort. Des chats sont sacrifiés. Et la légende entourant cette communauté d'écrivains parle d'un Rembrandt qui n'aurait jamais été dévoilé au public et qui serait la source de nombreuses malversations depuis des décennies.

Pénélope aidée de son fiancé Wandrille va tenter de résoudre cette mystérieuse affaire.

L'auteur intègre énormément de détails sur l'univers de l'art dans son récit qui m'ont rapidement perdus.
Les tentatives pour rendre les personnages attachants ne fonctionnent pas.
L'auteur est visiblement expert de ce milieu, mais la surenchère de références alourdit la narration.

J'ai eu l'impression de passer du cop à l'âne régulièrement dans les dialogues et les pensées des protagonistes.
Le sentiment que l'auteur voulait placer un maximum d'idées, donne à l'ensemble un coté brouillon et inachevé.

J'ai un autre Adrien Goetz dans ma PAL... je vais donc attendre un peu avant d'en démarrer la lecture.
Bref cela faisait longtemps que j'avais hate de terminer un livre pour passer à autre chose.
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Cette troisième enquête policière de la jeune et pétillante conservatrice Pénélope et de son fiancé Wandrille nous amène en Italie et plus particulièrement à Venise. En leur compagnie, le lecteur passe les portes des palais vénitiens, découvre la Sérénissime, fait la connaissance de ses habitants collectionneurs les plus farfelus comme Beristeguy ou Peggy Guggenheim ou revisite les lieux touristiques plus ou moins connus qui font le charme de Venise. C'est l'occasion pour l'auteur de dresser une critique de la Venise touristique bien différente de la Venise de ses habitants. Après la mort d'un romancier français à la Villa Médicis, à Rome, Pénélope et Wandrille se lancent à la recherche d'un tableau méconnu de Rubens, clé de cette enquête. Cependant, celle-ci n'est qu'un prétexte pour faire de ce roman une cascade de situations à rebondissements où le lecteur ne s'ennuie pas tant le style drôle et vif alterne entre récit et leçon d'histoire de l'art qui pimentent agréablement le récit. Adrien Goetz maîtrise à merveille l'exercice de vulgarisation de l'histoire de l'art. Les descriptions sur la dureté du passage du concours de conservateur du patrimoine, sur les colloques aux thématiques poussées réunissant qu'une poignée de férus de la question ou sur le réseau du monde des musées sont fidèles à la réalité que j'ai eu l'occasion d'expérimenter en tant qu'élève à l'Ecole du Louvre. Les précisions dans l'annexe à la fin du roman permettent d'élargir et de prolonger le roman. C'est un récit à lire pour tous ceux qui souhaitent découvrir de quoi est fait le métier de conservateur ou mettre un pied dans le domaine de l'histoire de l'art.
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critiques presse (4)
Bibliobs
15 mai 2012
Fine plume, Adrien Goetz préfère captiver et enchanter son lecteur en toute légèreté. Sans cuistrerie, il nourrit son récit d'anecdotes, de faits, de descriptions qui enrichissent avec bonheur son évocation d'une Venise mystérieuse et enchanteresse.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeSoir
15 mai 2012
On croise des personnages passionnants, murés dans leurs secrets, comme Rosa Gambara, la seule femme écrivain de Venise. On tombe sur le passé fasciste de familles italiennes. On voyage dans le temps. On visite des lieux insoupçonnés.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LePoint
03 mai 2012
Cicerone facétieux, Adrien Goetz promène son lecteur hors des canaux battus tout en le faisant bien gondoler.
Lire la critique sur le site : LePoint
Lexpress
02 mai 2012
Non content de ressasser avec malice tous les clichés sur Venise, d'épingler aussi certains de ses chantres, Adrien Goetz nous en apprend de belles, encore une fois, sur l'histoire de l'art.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
« Cette manière de tuer les chats, Pénélope, est typiquement vénitienne, une recette ancestrale. On appelait cela "le jeu du chat". Il se pratiquait pour la Chandeleur. On attachait les pauvres petites bêtes à des poteaux et on les lapidait. Avec un nombre de points à marquer par caillou, une pétanque qui tue. Les Vénitiens sont cruels depuis longtemps, et joueurs, et pas toujours subtils. Ce sont les Florentins qui sont subtils, mais il n'y en a pas ici. Comment ferait-on pour être florentin à Venise ? Les chats finissaient par mourir en hurlant. Et au moment de l'extrême-onction, comme pour la mise à mort des taureaux en Espagne, on leur portait l'estocade. On ne leur coupait pas les oreilles et la queue, pauvres chéris, il suffisait de leur trancher la tête avec un canif, pour séparer le petit corps brisé et tuméfié. Je croyais qu'on avait oublié cette tradition !
— J'aime les chats, vous savez...
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Vois-tu, jamais je n'abandonnerai l'argentique. Avec ton appareil, tu élimines tout de suite les photos ratées. Une photo ratée, ma vieille, c'est un chef-d'oeuvre trente ans plus tard, parce qu'on y voit la grosse poubelle qui faisait que vingt ans avant on trouvait que c'était une photo ratée. Et les photos où on trouvait qu'on avait l'air moche, trente ans après on se regrette, on est content de les avoir, tu verras. Notre époque ne va plus produire que des photos réussis, ça va être un désastre artistique de plus.
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Wandrille, napoléonien jusqu'au bout, lance une seconde canonnade: "Une ville ancienne, allons bon, mais c'est la ville la plus restaurée du monde. Comme tout se patine à toute vitesse avec votre climat pourri, un balcon sculpté en 1970 avait déjà l'air d'être Renaissance en 1973. Je voudrais bien savoir combien il y a de pierres vraiment médiévales dans Venise. Une fois qu'on a visité les musées et les palais, les églises et les collections, ça fait quand même une vingtaine de week-ends à prévoir, calvaire qu'on peut échelonner sur quinze ans de mariage, on fait quoi à Venise? Promenez-vous une journée nez au vent, vous vous flanquerez dans les amis que vous évitez à Paris, vous reconnaîtrez le soir les groupes piteux que vous avez croisés le matin, l'été ça empeste, l'hiver c'est froid et gris, le reste du temps il pleut vaguement, vous aimez, vraiment? C'est la seule ville du monde où on a remplacé les rues par des égouts à ciel ouvert, et ça vous plaît! Urbino, Mantoue, ou même Padoue et Vicence sont mille fois plus attachantes, plus authentiques. Pire que Venise, mais je ne vois que Bruges!"
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alors que les vraies valeurs du sport, aujourd’hui, c’est l’amour de l’argent, la compétition mesquine, l’esprit de clocher, les hooligans, les dopés, les drogués, c’est l’école de la triche et du pas-vu-pas-pris, ça apprend la haine de l’autre et le narcissisme, les logos et les sponsors, l’idée que les plus forts piétinent les faibles. Se dépasser, aller plus haut, être plus rapide, plus grand ! L’ olympisme a conduit aux JO de Berlin, aux statues du stade de Rome de Mussolini, elles sont toujours là, le stade sert encore. Le sport cristallise tout ce qu’il y a de plus bas chez l’homme
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Le sort des tableaux provocants est de finir dans les musées pour que les groupes scolaires défilent devant eux.
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