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Citations sur La reine Louise de Prusse. Une femme contre Napoléon (6)

Après le mariage, ils choisiront de passer au tutoiement, au grand étonnement de leur milieu, tant cette pratique est alors rare dans la haute société prussienne. Louise gardera le vouvoiement dans la partie de sa correspondance écrite en français, réservant le tutoiement aux passages en allemand.
La bienséance veut que sa grand-mère supervise les lettres de Louise avant leur envoi. La bonne vieille dame a expliqué à sa petite-fille qu'il lui fallait se garder de se montrer trop tendre. Qu'irait penser le prince héritier de trop grands épanchements ! Il faut croire que Louise n'est pas de cet avis. Elle n'est pas longue à trouver un subterfuge pour informer son fiancé de la retenue qu'elle doit mettre dans l'expression de ses sentiments.
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On peut avoir des idées progressistes et ne pas être prêt à partager des avantages attachés à son rang. Consciemment ou inconsciemment, Louise n'est probablement pas fermée à ces préjugés. En cas de malheur, les boucs émissaires sont tout trouvés.
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Toute option comporte, certes, des inconvénients et des risques. Mais le pire, c'est de paraître flotter au gré des événements. À force de repousser l'heure du choix, la Prusse laisse à d'autres l'atout de l'initiative et se condamne à rétrograder au rang d'une puissance secondaire.
Napoléon a réellement souhaité une alliance avec la Prusse dans laquelle il était prêt à voir un partenaire privilégié de la France sur le continent.
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Si la paix est un bien précieux, est-il digne d'un grand État de s'isoler des affaires européennes ? S'il est acquis que la Prusse ne sortira pas l'épée du fourreau, quel crédit accorder à sa diplomatie ? Enfin, le danger est grand que son armée s'ankylose. Déjà les campagnes livrées sur les divers fronts à l'Ouest comme à l'Est ont montré qu'elle n'est plus l'instrument redoutable forgé naguère par Frédéric II. Le mal risque fort de s'aggraver si elle devait rester indéfiniment l'arme au pied.
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Ces cahiers montrent aussi que Louise a une orthographe à tout le moins hésitante, pour ne pas dire défaillante, aussi bien en français qu'en allemand. Comme c'est alors la règle dans les familles aristocratiques, le français est la langue dans laquelle ses précepteurs l'instruisent. Son attention ne se fixant jamais longtemps sur aucune des matières qui lui est enseignée, elle n'en acquerra pas une parfaite maîtrise. Elle le parlera cependant avec suffisamment d'aisance pour l'utiliser régulièrement dans sa correspondance. Au sein de la famille, en revanche, le français est délaissé au profit de l'allemand.
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La qualité d'un outil militaire n'est pas simplement une affaire de nombre. Elle dépend tout autant de l'organisation qui lui est donnée et de l'esprit qui l'anime. Conscient de ces exigences, Frédéric-Guillaume en tire les conséquences pratiques. En 1733, il introduit le principe territorial sur la base duquel les soldats, enrôlés pour une période de vingt ans, seront levés au niveau du canton. L'objectif est clair : il s'agit de prussianiser cette armée qui, jusqu'alors, se composait pour beaucoup de mercenaires recrutés hors des limites du royaume.
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