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L'Homme qui haïssait le bien est la suite de Neuroland. C'est donc un thriller politico-scientifique qui reprend les personnages du 1er tome. Une fois n'est pas coutume, il me parait indispensable de lire le 1er opus.
Résumé : Franck Corsa est le plus dangereux psychopathe de France. Il l'a prouvé. Pour la première fois, grâce à l'imagerie cérébrale, des scientifiques prennent le parti que le crime peut-être une maladie. Une opération, la greffe de cellules dans le cerveau pourrait guérir ces malades. Effectivement, quand Corsa se réveille, c'est un homme nouveau. Mais si certains voient dans ce traitement, une manne financière, d'autres un prix Nobel, personne ne se demande si Franck est bien prêt à endosser une nouvelle vie où la compassion peut avoir court ?
On retrouve les protagonistes de Neuroland, Franck, Maria et Vincent. Mais aussi le Cret et Levareux. Certains courent après le prix Nobel – le Cret, le directeur de laboratoire, d'autres après la rédemption – Marie, ou un blanchiment – le Ministre de l'Intérieur, Levareux ou sa vie d'avant – Franck. L'Homme qui haïssait le bien est donc un polar avec un brin de science, toujours le fameux traitement neuronal mais avec cette fois, en tache de fond, l'exploitation de la misère.
Les faiblesses d'un précédent roman se trouvent à mon avis renforcées. Une gestion du temps pas suffisamment marquée, des personnages posés qui auraient mérités un approfondissement et la sensation que Bohler a eu les yeux plus gros que le ventre, à vouloir embrasser trop grand. Certes, cela déborde d'intrigues et de rebondissements ; c'est assez addictif mais cela à mes yeux trop ambitieux. Sébastien Bohler, à force de vouloir enrichir les thématiques, s'est un peu pris les pattes dans le tapis, mêler scandale politique, exploitation d'une pauvre tribu nicaraguayenne et processus de guérison des psychopathes, faisait beaucoup. Moralité, il y a dans ce livre quelques approximations et parfois des incohérences. le rendez-vous n'a pas eu lieu pour moi-même si ce fut un bon moment de lecture, plus léger que le 1er tome (qui fut je le rappelle, une manne de savoir pour moi).
Néanmoins, le procédé d'une potentielle guérison liée aux criminels de haut-vol, les psychopathes et les questions qui s'en suivent sont d'un grand intérêt. Sommes-nous prêt, nous qui représentons la société, à accepter ce défi ?
J'avoue … je n'ai pas la réponse.
Lien : https://nigrafolia.fr
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Je remercie Netgalley et l'éditeur pour m'avoir donné la possibilité de pouvoir lire ce roman. J'ai trouvé la couverture vraiment attirante ainsi que le synopsis. En effet, je trouvais que le sujet abordé dans ce roman était très intéressant. Peut-on soigner tout ces prisonniers dangereux pour la société et les réinclure dans celle-ci ? Mais malheureusement, je trouve qu'il a été mal exploité. Je m'attendais à plus que cela, le roman n'a pas réussi à donner réponse à toutes mes questions.

En effet, j'ai eu du mal à continuer le roman une fois que j'avais fini la première partie, car la seconde partie m'a complètement déstabilisée, je n'ai pas compris pourquoi on changeait complètement de décor et même d'histoire (même si les deux histoires sont liées mais c'est plutôt perturbant on ne s'y attend pas). J'ai été stoppé net dans ma lancée au niveau de la lecture de ce roman. C'est dommage. En effet, j'ai trouvé que tout au long du roman l'auteur s'est trop éparpillé, il a voulu aborder pas mal de choses en même temps et il m'a perdu. Je pense que l'histoire aurait dû se focaliser uniquement sur Corsa et cette transformation qui s'opère en lui (en mêlant de l'action bien sûr). Même si finalement j'ai été plus captivé par le sujet « provenance des cellules souches » que par l'histoire de Corsa.

Au niveau du personnage de Corsa j'ai été déçue au début on commence à bien apprendre à le connaître, son passé, pourquoi il est devenu psychopathe et meurtrier. J'ai trouvé cette première partie très intéressante mais, après, on ne parle plus trop de lui (ou en tout cas l'histoire n'est plus vraiment centrée uniquement sur lui). Il y a beaucoup de personnages et je ne me suis attaché à aucun d'entre eux, je n'ai pas eu le temps.

Le titre est « L'homme qui haïssait le bien » et on nous fait comprendre que Corsa n'aime pas ce changement qui s'opère dans son cerveau, mais l'auteur n'approfondit pas, c'est dommage. J'aurais voulu en savoir plus sur ce qu'il ressent, sur le fait qu'il peut ressentir de l'empathie etc. On n'en parle un peu mais pas assez à mon goût. On a trop de départ d'histoire pour aucune fin.

L'auteur a pour moi, plutôt voulu se concentrer sur l'origine des cellules implantées dans les cerveaux de ces psychopathes français. Plus pour dénoncer que cela peut très vite déraper plutôt que pour montrer ce que ça donnerait sur un tueur. C'est un choix, mais du coup le titre et le synopsis ne sont pas vraiment en adéquation avec l'histoire. Il y avait vraiment un potentiel dans ce roman. le roman nous fait se poser énormément de question sur la réinsertion de tous ces criminels ? Est-ce possible si on les soigne ? Quelles en sont les limites ? Etc …

En effet, parlons-en de la fin ? Je n'ai pas compris la finalité de tout cela. Enfin elle m'a vraiment laissé sur ma faim ! Je voulais pas d'un Happy End mais au moins d'une fin qui tienne la route.

Pour conclure, j'ai réussi à venir à bout du roman mais avec du mal. En prenant du recul, l'histoire n'est pas mauvaise mais elle s'éparpille trop pour moi. Il faut s'accrocher et j'avoue que je n'ai pas réussi.
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Si la couverture ne m'attirait pas spécialement, le résumé m'a bien convaincu ! J'ai vu seulement après l'avoir commencé que c'était une suite mais ça ne m'a pas spécialement dérangée pour comprendre l'intrigue. J'ai peut-être eu un peu de mal à resituer certains personnages, notamment Corsa, mais au fil de la lecture, c'était déjà plus simple et, en bref, ça ne m'a pas dérangé plus que ça.

Des scientifiques ont découvert que si certains psychopathes sont comme tels, c'est à cause d'une maladie, un élément manquant dans le cerveau. Lorsqu'ils se sont rendus compte de ça, ils offrent l'opportunité à Corsa, le psychopathe le plus dangereux, de subir une intervention chirurgicale afin de remédier à son état.
Corsa se réveille complètement changé. Il ressent des regrets pour ce qu'il a fait, de la douleur, de la compassion... Et ça ne lui plait pas tellement, c'est pas tout à fait ce qu'il avait prévu...

Mise à part certains personnages que j'ai eu du mal à resituer, surtout Corsa, je pense qu'il m'a manqué quelque chose au niveau de l'intrigue également. Pas suffisamment pour ne pas la comprendre, c'est suffisamment clair, mais plutôt pour l'apprécier à sa juste valeur. L'intrigue tourne principalement autour de Neuroland et de Corsa, c'est pour ça qu'il doit me manquer certaines infos je pense mais j'ai pu apprécier une très grande partie de l'intrigue car le concept est vraiment génial !
En effet, j'ai adoré comment l'auteur a mis tout le procédé d'une potentielle guérison liée aux criminels. On peut se poser des questions sur le rôle de la société envers ce procédé, jusqu'où elle est capable d'aller... Bien ce que soit un procédé, ici, très glauque, j'ai adoré suivre cette affaire et aussi l'impacte que ça a sur Corsa.
Par contre, en ce qui concerne l'opération sur Corsa, ou plutôt sur "l'après", je dois dire que je ne suis pas toujours convaincue par les événements. Corsa est conscient que quelque chose ne va pas dans son cerveau, il ne veut pas ressentir tout ce bien en lui et ce qu'il fait pour y remédier me parait très peu crédible. Mais qu'importe, l'intrigue est suffisamment intrigante, intéressante et bien ficelée pour que l'on y accroche et que l'on tourne les pages avec grand plaisir !

En ce qui concerne les personnages, je ne sais donc pas si ça vient du fait que je n'ai pas lu le roman précédent mais je les ai trouvés peu développés. J'ai eu l'impression d'avoir découvert Maria et Vincent seulement en surface. Quant à Corsa, il est très intéressant comme personnage mais il m'a manqué quelques infos pour vraiment le cerner... Je pense, du coup, m'intéresser de plus près au précédent roman pour comprendre qui il est réellement !

Un thriller addictif dont l'intrigue m'a beaucoup captivée. J'ai adoré découvrir jusqu'où les personnes hauts placées sont capables d'aller pour se couvrir, pour se faire bien voir et pour atteindre l'inatteignable... Il m'a manqué quelques infos mais je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !
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Un thriller foisonnant, addictif, mais pas toujours crédible.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Robert Laffont pour ce Service Presse. Je regrette de ne pas avoir fait attention au fait qu'il s'agissait d'un second tome faisant suite à Neuroland. Cela ne gêne en rien la compréhension de l'intrigue mais on sent quand même que certains éléments nous manquent. Par exemple, qu'est-il arrivé exactement à Franck Corsa pour qu'il soit obligé d'être bandé des pieds à la tête ?
Franck Corsa est l'un des pires psychopathes de France et face à sa victime, Maria, non seulement il n'a aucun remords mais il a l'intention de recommencer dès qu'il sera libre. C'est pour cela qu'il accepte de se soumettre aux analyses ainsi qu'à l'opération du cerveau et au traitement qui lui sont proposés : on lui implantera dans le cerveau des cellules souches qui viendront réparer les causes de sa psychopathie. Franck n'y croit absolument pas ; d'abord pour lui, son cerveau est parfaitement normal et donc l'implantation de cellules souches ne modifiera en rien son comportement. Mais s'il n'y a que cela pour se retrouver libre, aucun problème, il jouera la comédie. Sauf que ces fameuses cellules sont bien en train de le transformer et cela le rend fou de rage de se découvrir plein d'empathie, de remords, de désir de se racheter.

Sébastien Bohler a écrit un thriller dense, foisonnant, débordant d'intrigues et de rebondissements. Maria et son fiancé Vincent sont pratiquement les seuls personnages attachants du livre avec Olga la psychiatre. Quant aux autres, nous avons le choix entre les politiciens qui n'ont aucun sens moral et qui acceptent des rétrocommissions, un médecin qui est une véritable ordure pratiquant le viol et la traite humaine, un directeur de laboratoire plus préoccupé par l'obtention du Prix Nobel que par le respect de la vie humaine et des lois.

Maria est une toute jeune femme qui a connu l'enfer à cause de Franck et qui est profondément marquée. À cause des viols subis, elle ne parvient pas à avoir de relations physiques avec Vincent malgré tout leur amour. Elle manifeste un courage absolument hallucinant en continuant à côtoyer Franck. Elle est à l'origine de l'expérience visant à lui implanter des cellules souches car elle est persuadée que si elle parvient à comprendre ses motivations, elle pourra guérir. Et effectivement, Franck commence à manifester de l'empathie, à regretter ses actes et à vouloir se racheter. Dès qu'il montre des marques de repentir, Maria est guérie, comme ça, en un clin d'oeil. Bien que je le lui souhaite, cela ne me paraît pas très crédible. de même, l'opération que Franck pratique sur lui-même me semble totalement irréaliste.

Il y a encore bien d'autres passages où il me semble que l'auteur n'a fait que survoler les problèmes. Je pense que cela est dû à la nécessité de tout faire contenir dans un seul volume. Sébastien Bohler nous conte tellement d'histoires différentes qui à elles seules auraient presque mérité un tome séparé pour être traitées en profondeur : la proposition de loi de réforme de santé pénale ; le passé de Franck qui nous permet de comprendre en partie ce qu'il est devenu ; les expériences menées sur le cerveau, comment en est-on arrivé là ? y a-t-il eu des expériences menées avant de les tester sur des cobayes humains ? à moins que cela ait été indiqué dans le premier tome ? ; la neurosophie ainsi que le rôle De Carlo et ses techniques de méditation ; Vincent et sa découverte du code neural…

L'auteur dénonce également l'exploitation éhontée de la misère existant dans certains pays par les grandes puissances. Ainsi nous faisons la connaissance du docteur Andrew Nichols, un médecin qui non seulement est complice de ceux qui empoisonnent l'eau du fleuve au Nicaragua mais en plus profite de son ascendant pour se livrer à des actes de viol et d'avortements forcés pour se procurer des cellules souches.

J'ai dévoré ce thriller politico-médical. Je me suis particulièrement attachée à Maria qui n'a peur de rien pour faire éclater la vérité ou défendre la justice. Comme j'ai vraiment envie de savoir ce qui lui est arrivé, je compte bien lire le premier tome Neuroland et j'attends avec impatience la suite de ses aventures. Idem pour Vincent qui se retrouve dans une position très inconfortable à la fin de ce livre. Quant à Franck, j'espère vraiment qu'on parviendra à le mettre hors d'état de nuire définitivement.

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Avis L'homme qui haïssait le bien de Sébastien Bohler

Par quel bout prendre cette critique ? J'en ai mis partout sur mon cahier. le premier point est que ce titre peut se lire indépendamment du premier, soit Neuroland. Mais si vous êtes comme moi et avoir tous les atouts en main, je pense qu'il vaut mieux lire Neuroland avant. Ce n'est pas mon cas et je le regrette car j'aurais pu faire connaissance avec les personnages, notamment Franck Corsa et Maria.

Nous avons une très belle palette de personnages, des plus véreux aux plus sympathiques. Commençons par Franck Corsa, dans l'attente de son jugement pour de nombreux meurtres. Une de ses victimes, Maria, est toujours vivante. Elle a subi l'horreur. Mais même si elle est meurtrie dans son corps, dans sa chair, elle tente de trouver des explications à ce qu'a pu faire Franck Corsa. Elle a vu même une part d'humanité en lui. Ce n'est pas pour plaire à son petit ami, Vincent, qui travaille à Neuroland. Maria et Vincent sont amoureux mais le viol a fait que Maria ne peut plus être touchée.

Vincent est brillant, thésard, mais trop jeune pour bousculer les uns et les autres. le Prix Nobel est en vue. Malgré ses recherches, il fera les frais de ce qui se passe dans ce roman.

Franck Corsa n'a pratiquement plus de corps. Il doit continuellement se faire soigner. Son enfance et ce qu'il a vu jouent beaucoup dans l'homme qu'il est devenu. Psychopathe, il est un des premiers à subir cette intervention dans son cerveau. Comme il veut que la vérité éclate, il accepte. Mais attention à ceux en qui il a placé sa confiance. Ils ne feront pas long feu car, en plus, Franck Corsa, détient de nombreux secrets qui peuvent faire tomber des personnalités haut placées.

Le lecteur assiste à une véritable chasse à l'homme. le temps presse pour que cessent des pratiques détestables, pour que la vérité éclate, pour qu'un attentat ne soit pas commis. de plus, le Prix Nobel se profile pour récompenser des chercheurs et leur travail.

Un roman tout à fait dans l'air du temps avec sa trame politique, les conflits d'intérêt, les rétro commissions. le rythme ne faiblit pas. L'auteur réussi la prouesse de nous faire voyager, de nous narrer ces peuples qui souffrent, qui subissent la cupidité des nantis. Tout est bien agencé, il n'y a aucun temps mort. L'histoire, par étapes, coïncide parfaitement. Les personnages sont bien étudiés, tout comme leur évolution psychologique. Les éléments sont parfaitement liés, la politique, les lois, les cobayes, la médecine et le progrès. le chantage est également bien présent tout comme le travail journalistique.

Je pense que l'auteur fait aussi référence à deux célèbres présentateurs du journal télévisé mais aussi au suicide d'un célèbre Premier Ministre.
Lien : http://livresaprofusion.word..
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Il est important , tout d'abord, de savoir que ce roman est le second tome d'une série, initiée en 2015 par le roman Neuroland. Il aurait été judicieux de l'indiquer en couverture ou en 4e de couverture car même si on retombe facilement sur nos pieds, on est assez vite largué et frustré de ne pas savoir ce que les personnages ont vécu précédemment, même si on en a une petite esquisse...

Ce thriller politico-scientifique est haletant et intense. La 4e de couverture ne lui rend pas justice car ce qui y est rapporté n'est qu'une infime partie de ce qui s'y déroule.
Un trafic d'embryons au Nicaragua, des magouilles au plus haut niveau de l'Etat, du terrorisme, un programme scientifique visant à réinsérer les pires psychopathes en leur donnant une conscience, une chasse à l'homme à travers l'Europe...

L'homme qui haïssait le bien comporte beaucoup de thèmes forts et intéressants et même si certains points bénéficient d'une suspension d'incrédulité, Sébastien Bohler nous livre un thriller hypnotique avec des scènes au Nicaragua extrêmement dures . L'auteur nous expose des thèmes très prenants dont certains sur 416 pages ne sont malheureusement que survolés.

Une très bonne lecture au demeurant avec plusieurs sujets qui collent au plus près de notre actualité, ce qui rend encore plus glaçant ce thriller et une fin qui laisse présager d'un troisième tome car nous n'obtenons pas toutes les réponses à nos questions.
Lien : http://aufildesevasionslivre..
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Première frustration, il s'agit d'une suite - celle de Neuroland. J'ai lu qu'il pouvait être lu de façon indépendante mais j'ai des TOC de ce côté-là et je n'aime pas lire une suite sans avoir lu le premier tome! du coup, je reste avec de nombreuses questions.

Néanmoins l'histoire est assez intéressante. Si vous aimez le côté "recherches scientifiques", le côté "compréhension du cerveau" et le côté "thriller". Un mix des trois assez bien ficelé. Franck Corsa, le plus dangereux psychopathe de France est derrière les barreaux mais pour faire avancer la science on va lui proposer un deal: servir de cobaye.

On lui propose de guérir le "mal" qui fait de lui cet être machiavélique et pervers. Seulement les choses ne vont pas se dérouler comme on le souhaite. Car Franck se retrouve dans la tête d'un homme qu'il ne veut pas être, un homme qu'il maudit, celui d'un homme bon et compatissant!

Vincent est le scientifique qui va s'occuper du cas de Corsa mais il est aussi le compagnon de la victime de Corsa! Celle-ci a d'ailleurs donné son aval pour cette intervention afin de comprendre le pourquoi du Mal. Vincent espère ainsi décroché le prix Nobel.

Mais tout se corse lorsque Corsa devenu un homme "bon" décide d'aider la justice et de faire tomber des têtes. C'est dès lors, la partie la plus prenante du livre, celle de la fuite, des révélations.

Une bonne histoire même si je reste un peu sur mes questions. Mais j'ai adoré le côté scientifique avec l'avancée technologique ainsi que la prise de positions par rapport aux criminels les plus dangereux.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Je remercie tout d'abord les éditions Robert Laffont pour ce livre. Je peux dire que, dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture grâce à ce bouquin. Je dois préciser que je n'avais pas lu le premier tome, Neuroland, mais cela n'a pas nui à ma compréhension de l'histoire. Certes, il y a beaucoup de références au premier tome, mais justement, c'est ce qui fait que l'on comprend facilement et rapidement de quoi il est question.
J'avais envie de lire ce livre car je trouvais l'idée présentée dans le résumé originale et intrigante : et si, en effet, la psychopathie était due à un problème cérébral observable et quantifiable (et donc soignable...) ? Les explications fournies dans le livre étaient vraiment bien amenées et facilement compréhensibles malgré leur caractère scientifique.
A côté de cela, beaucoup de questions d'éthique sont aussi soulevées dans ce roman. Imaginez le problème : comment la famille d'une victime d'un criminel pourrait-elle accepter que celui-ci soit remis en liberté car il serait soi-disant "guéri" ? Comment être sûr qu'ils ne recommenceraient pas ? Et où trouver l'argent qui permettrait de soigner ces psychopathes ? Et quand il est question d'argent, la question du profit n'est jamais loin... Jusqu'où certaines personnes peuvent-elles aller pour cela ? Âmes sensibles s'abstenir, les réponses sont parfois dures à lire.
En dehors des intrigues politiques qui pourraient être tout à fait réelles, le personnage de Franck Corsa a un côté complètement surréaliste : dans le dernier tiers du livre, j'avais l'impression de lire le scénario d'un film d'action américain (genre avec Tom Cruise), les pages enchaînant les clichés les uns après les autres, à outrance. Est-ce une volonté de l'auteur pour décrédibiliser son livre, pour faire oublier au lecteur toutes les horreurs humaines (qui sont, elles, vraisemblables) du début ? Peut-être...
Lien : http://frissonlitteraire.blo..
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L'homme qui haïssait le bien est un bon thriller, même si je l'ai trouvé un ton en dessous de Neuroland !

Franck Corsa, le plus dangereux psychopathe de France est de retour. La science a découvert que la psychopathie était une maladie soignable. Franck Corsa, se voit donc contraint de subir une opération lors de laquelle des cellules souches lui permettront de connaître le sens du bien et du mal. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu avec ces fameuses cellules…

Je préfère vous prévenir, ceux qui souhaiteraient se lancer dans cette lecture sans avoir lu Neuroland se trouveront un peu lésés. En le commençant au départ, je me suis vite rendu compte qu'il fallait que je lise Neuroland avant, sans quoi un bon nombre d'éléments me paraîtraient incompréhensibles.

L'homme qui haïssait le bien est donc une bonne suite à Neuroland même si je l'ai trouvé un peu moins complet et un peu moins réaliste.

J'ai été ravie de constater que l'on avait enfin des éléments nous permettant de mieux appréhender le personnage de Franck Corsa. Des bribes de son enfance nous sont relatées et l'on peut alors constituer son profil psychologique ainsi que les causes de sa psychopathie. Si le personnage de Franck est toujours aussi effrayant, je l'ai en revanche trouvé un peu moins charismatique que dans le roman précédent. En effet, il perd de sa superbe, n'ayant plus un rôle franchement prédominant. de plus, j'ai été un peu déçue parce que son personnage perd en réalisme. Je pense notamment à une scène durant laquelle il se « lobotomise » tout seul, sans mourir ni subir de dommage, ce qui me parait complètement irrationnel.

J'ai aimé le fait que l'on soit moins dans la science pure et dure et un peu plus dans la politique et toutes les magouilles qui en ressortent. La manipulation et la corruption sont encore de mise et j'ai apprécié que les dirigeants, notamment le Premier Ministre, doivent user de stratégie malsaine pour mettre à mal celui qui risquerait de compromettre leurs carrières et leur intégrité.

Si l'histoire perd en crédibilité en raison d'actions si irréalistes qu'elles en deviennent presque loufoques (je pense toujours à cette « autolobotomie » entres autres), elle augmente par contre en intensité dans l'horreur. Un nouveau personnage, le Docteur Nichols avec sa société « Ovotech » fait preuve d'une monstruosité sans nom, provoquant l'indignation et le dégoût. On verse dans le trafic humain et scientifique. L'éthique n'existe plus, seul l'argent est important, c'est aussi abominable que fascinant.

En définitive, L'homme qui haïssait le bien est un bon thriller qui, s'il manque de réalisme par moment, provoque avec succès des sentiments multiples face à la corruption, aux trafics et à la manipulation. La fin laisse penser que l'on n'a pas fini d'entendre parler de Franck Corsa… et je m'en réjouis !
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