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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai toujours aimé l'auteur ; elle m'a accompagné depuis mon adolescence et ses romans ont toujours eu une très grande importance dans ma vie de lectrice. Je me replonge régulièrement et avec délice dans "l'Esprit de famille", et relis avec bonheur ses autres romans. En commençant la lecture d' "Une femme", je savais que ça n'était pas seulement l'auteur, mais aussi la femme que l'allais découvrir. Celle qui restait si discrète, avait choisi de se livrer, de nous raconter ce que fut sa vie, sa famille, ses bonheurs et ses fêlures.
Une fois encore, me voici touchée, émue par chaque mot, comme s'ils m'étaient adressé personnellement. Dans chaque ligne de chaque page j'ai retrouvé sa bienveillance et sa douceur, mis au service de l'espoir, de la confiance, de la différence.
Quelle belle rencontre que cette autobiographie !
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« L'esprit de famille » est une des sagas de mon adolescence. J'ai lu tous les livres, j'ai vu la série. J'avais oublié d'autres titres publiés ultérieurement, dont le superbe « Trois femmes et un empereur ».

Croiser Janine Boissard au coin d'un stand de Saint Maur en poche 2018 a fait remonter avec bonheur ces lectures.

Dans mes souvenirs, une écriture pleine de tendresse pour les personnages « ordinaires » qui jalonnent les romans, une description de la vie « normale », celle qui nous est proche. Mais qui dit « ordinaire » ou « normal » ne signifie pas sans relief, bien au contraire! Des personnages au caractère bien trempé, avec des envies, des passions, des deuils.
Alors découvrir la « femme » sous l'auteure m'a forcément séduite. Et la lecture ne m'a pas déçue. Parce que j'ai retrouvé dans les petits riens ou les grands tout de la vie de Janine Boissard ce qui transparaissait dans sa littérature : des blessures certaines dont il était malgré tout possible de faire un atout, comme la petite fille jamais à sa place est ainsi devenue la grande auteure et scénariste depuis longtemps reconnue.

Avec pudeur et humour, Madame Boissard nous dévoile sa construction de petite fille à adulte, ses relations absentes ou conflictuelles avec ses parents, ses atermoiements entre différents métiers « artistiques », les amours heureuses et malheureuses qui ont marqué sa vie de femme et d'écrivaine.
J'ai pris plaisir à découvrir comment l'écriture de certains livres avait débuté, ceux qui avaient été mis de côté, puis repris au fil du temps et des commandes des éditeurs. Cela éclaire aussi le métier d'écrivain et les relations avec le monde de l'édition pour la lectrice invétérée que je suis.

Et plus que tout, ce qui m'a émue, c'est la constance des valeurs portées par « Une femme » : la place des femmes fortes, battantes, mais pas « écrasantes » qui luttent pour s'en sortir, mais pas au dépend des autres (les hommes notamment! Cf l'interview avec L. Zeimour), le désir de conserver le cercle familial, d'observer une pause dans un monde toujours plus rapide et avide de sensations.
Tous ses lecteurs devraient remercier Jean Rossignol, son fidèle ami, qui l'a un jour incitée par ces mots « Et si tu parlais enfin de toi? » Sans lui, nous n'aurions sans doute pas connu « La Marette »!
« Une femme », certes. Une grande dame, sans aucun doute.

lirelanuitoupas.wordpress.com




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Merci Janine de nous dévoiler avec simplicité les bons moments comme les douloureux moments de votre Vie . Quel parcours plein de rebondissements !
Je suis restée dans votre ombre tout au long , vous abandonnant par intermittence à regret.

On ne doit pas baisser les bras, il y a toujours quelque chose en nous à faire émerger et plaire à quelqu'un pour renforcer notre estime
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