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EAN : 9782081394476
335 pages
Flammarion (05/10/2016)
3.74/5   36 notes
Résumé :
Pour la première fois, alors qu'elle s'y était toujours refusée, Janine Boissard raconte sa vie de femme, d'épouse et de mère. Une vie comme dans ses romans, pleine de rebondissements, d'aventures plus tendres, folles, voire graves, les unes que les autres, où la petite fille qui se rêvait écrivain prend sa revanche sur ceux qui ne croyaient pas en elle. Une vie de femme, avec ses bonheurs et ses déchirures, qui ne renonce jamais à l'amour et avance, envers et contr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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« L'esprit de famille » est une des sagas de mon adolescence. J'ai lu tous les livres, j'ai vu la série. J'avais oublié d'autres titres publiés ultérieurement, dont le superbe « Trois femmes et un empereur ».

Croiser Janine Boissard au coin d'un stand de Saint Maur en poche 2018 a fait remonter avec bonheur ces lectures.

Dans mes souvenirs, une écriture pleine de tendresse pour les personnages « ordinaires » qui jalonnent les romans, une description de la vie « normale », celle qui nous est proche. Mais qui dit « ordinaire » ou « normal » ne signifie pas sans relief, bien au contraire! Des personnages au caractère bien trempé, avec des envies, des passions, des deuils.
Alors découvrir la « femme » sous l'auteure m'a forcément séduite. Et la lecture ne m'a pas déçue. Parce que j'ai retrouvé dans les petits riens ou les grands tout de la vie de Janine Boissard ce qui transparaissait dans sa littérature : des blessures certaines dont il était malgré tout possible de faire un atout, comme la petite fille jamais à sa place est ainsi devenue la grande auteure et scénariste depuis longtemps reconnue.

Avec pudeur et humour, Madame Boissard nous dévoile sa construction de petite fille à adulte, ses relations absentes ou conflictuelles avec ses parents, ses atermoiements entre différents métiers « artistiques », les amours heureuses et malheureuses qui ont marqué sa vie de femme et d'écrivaine.
J'ai pris plaisir à découvrir comment l'écriture de certains livres avait débuté, ceux qui avaient été mis de côté, puis repris au fil du temps et des commandes des éditeurs. Cela éclaire aussi le métier d'écrivain et les relations avec le monde de l'édition pour la lectrice invétérée que je suis.

Et plus que tout, ce qui m'a émue, c'est la constance des valeurs portées par « Une femme » : la place des femmes fortes, battantes, mais pas « écrasantes » qui luttent pour s'en sortir, mais pas au dépend des autres (les hommes notamment! Cf l'interview avec L. Zeimour), le désir de conserver le cercle familial, d'observer une pause dans un monde toujours plus rapide et avide de sensations.
Tous ses lecteurs devraient remercier Jean Rossignol, son fidèle ami, qui l'a un jour incitée par ces mots « Et si tu parlais enfin de toi? » Sans lui, nous n'aurions sans doute pas connu « La Marette »!
« Une femme », certes. Une grande dame, sans aucun doute.

lirelanuitoupas.wordpress.com




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Je ne suis pas une fidèle lectrice de l'auteur que j'ai découverte avec "Vous verrez vous m'aimerez". Ensuite, en pleine adolescence, j'ai dévoré L'esprit de famille. Par après, j'ai un peu perdu de vue ses ouvrages car je les trouvais un peu trop à l'eau de rose, se finissant toujours bien.
Voilà pour mon rapport à l'auteur.
J'ai bien aimé découvrir sa vie, les liens entre vie privée et romans. J'ai découvert un monde de l'édition que je ne connaissais pas.
Par contre, je me suis un peu perdue parmi cette grande famille et un arbre généalogique aurait été intéressant.
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J'ai toujours aimé l'auteur ; elle m'a accompagné depuis mon adolescence et ses romans ont toujours eu une très grande importance dans ma vie de lectrice. Je me replonge régulièrement et avec délice dans "l'Esprit de famille", et relis avec bonheur ses autres romans. En commençant la lecture d' "Une femme", je savais que ça n'était pas seulement l'auteur, mais aussi la femme que l'allais découvrir. Celle qui restait si discrète, avait choisi de se livrer, de nous raconter ce que fut sa vie, sa famille, ses bonheurs et ses fêlures.
Une fois encore, me voici touchée, émue par chaque mot, comme s'ils m'étaient adressé personnellement. Dans chaque ligne de chaque page j'ai retrouvé sa bienveillance et sa douceur, mis au service de l'espoir, de la confiance, de la différence.
Quelle belle rencontre que cette autobiographie !
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Je n'avais jamais lu de Janine Boissard et ça ne m'avait jamais tenté. Mais il a été proposé pour le Café littéraire, c'était donc pour moi l'occasion de la découvrir.

D'autant plus qu'ici il ne s'agit pas d'un roman mais bien d'une biographie (de commande).

Le livre se lit facilement, la plume est belle mais au final, il fait pour moi partie de ces livres vite lus, vite oubliés. D'ailleurs, un mois après ma lecture, je n'en garde que de très bref souvenirs, dus notamment à la discussion pendant la séance du club de lecture.

Janine Boissard évoque très rapidement sa vie, ne s'attardant que très peu sur les événements qui ont transformés sa vie de femme et nous expliquent plutôt comment elle est devenue écrivain. On apprend ainsi beaucoup de choses sur la genèse de ses romans mais très peu sur la femme derrière l'écrivain.

La première partie était pour moi plus intéressante puisque Janine Boissard y parle de son enfance et de sa famille.

Au final, le titre et le résumé sont un peu trompeur puisque la majorité du livres fait surtout étalage des romans de l'auteur, qu'elle vend d'ailleurs très bien puisqu'elle m'a donné envie de découvrir sa série « L'esprit de famille ».
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Excellente autobiographie de Janine Boissard qui écrit toujours avec autant de talent, d'humour, de vivacité, et nous fait pleurer aussi. Sa vie de petite fille n'a pas été toute rose, écartée de la famille parce qu'elle était différente et trimbalée de pension en pension.
Elle a su sublimer sa souffrance et en tirer le meilleur avec son oeuvre, j'y ai passé des heures merveilleuses, merci à elle.
"Combien il faut de larmes... pour faire une chanson..."
Janine se demande encore si elle était rejetée étant enfant parce qu'elle était différente, ou bien si elle était différente parce qu'elle était rejetée...
Cette question interpelle beaucoup d'entre nous, et beaucoup d'artistes certainement...
Bref, un livre plein d'humanité et de modestie, à lire...
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Pour me consoler, je me suis inventé un grand-père : Victor Hugo, dont les poèmes me donnent la chair de poule. L'autre jour, alors que je lisais "Oh ! combien de marins, de capitaines", pendant le cours de calcul, Mme Meugé m'a confisqué mon livre. Quand elle a vu ce que j'avais écrit sur la première page : "A mon arrière-arrière-arrière-petite-fille bien aimée, Janine Boissard", signé Victor Hugo, elle a failli avoir une attaque.
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Partout en France fleurissent les Fêtes du livre, dont Brive reste la reine. Ces rencontres avec les lecteurs sont pour moi un bonheur et une nécessité. Un livre a besoin de son lecteur pour exister et je ne crois pas ceux qui clament que, même s'ils n'en avaient aucun, il écriraient. A quoi bon s'époumoner dans une pièce vide ? Si je n'étais pas lue, je chanterais. si je n'étais pas entendue, je peindrais. si je n'étais pas regardée, je trouverais bien le moyen de partager mon cri.
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Écrivant mon histoire c'était ma musique que j'exprimais, les couleurs de ma vie que je peignais...
En 1968, aveuglés par la rage de détruire une société...des inconscients avaient déclaré que la famille n'existait plus...des valeurs désuètes...il est interdit d’interdire.
Mais la plupart des gens savaient que c'était faux...
Et, au diable les railleurs : de bonheur
Elle avait pour devise >
...le pardon est la plus belle chose que des parents puissent offrir à leurs enfants car il leur permet de se pardonner à eux -mêmes de n'avoir pas su s'en faire assez aimer
La vengeance est aveugle mais pas la revanche
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Il ne fuyait pas la solitude, il semblait même que, sans la rechercher, il l'aimait, comme il aimait lire ou se promener dans le jardin de notre maison ou sur la plage de Houlgate, en prenant son temps. Il y avait en lui quelque chose de paisible, à moins que ce ne soit une gravité. Je crois que Christian était romantique, c'est-à-dire qu'il avait le sens de la beauté, avec on ne sait quoi d'endolori.
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J'ai renoncé au métier de scénariste le jour où un producteur m'a demandé de mettre plus de violence, de sexe et moins de sentiments dans mes textes. Il existe à présent de nombreuses chaînes et règne la hantise du "zapping" : un nouveau mot. Dans l'espoir de garder le public, les scénaristes sont sommés de multiplier l'action, de la durcir, de supprimer tout ce qu'on appelle des "temps morts", oubliant que ces courtes pauses, si elles sont bien remplies, permettent au téléspectateur de souffler, s'abandonner à ses sentiments, éclaircir ses idées et mieux rebondir sur ce qui suivra.
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Videos de Janine Boissard (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Janine Boissard
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • L'amour était presque parfait: Ingrid Bergman et Robert Capa, les amants magnifiques de Jean-michel Thenard aux éditons Seuil https://lagriffenoire.com/l-amour-etait-presque-parfait.-ingrid-bergman-et-robert-capa-les-amants-magnifiques.html • Mes soeurs, n'aimez pas les marins de Grégory Nicolas aux éditions Les Escales https://lagriffenoire.com/mes-soeurs-n-aimez-pas-les-marins.html • Meurtre gourmet à Saint-Malo de Jean-Luc Bannalecaux éditions Pocket https://lagriffenoire.com/meurtre-gourmet-a-saint-malo.html • Piège mortel à Belle-Ile de Jean-Luc Bannalec, Pierre Malherbet aux éditions Presses de la Cité https://lagriffenoire.com/piege-mortel-a-belle-ile-une-enquete-du-commissaire-dupin.html • Un été à Pont-Aven. Une enquête du commissaire Dupin de Jean-Luc Bannalec, Amélie de Maupeou aux éditions Pocket https://lagriffenoire.com/un-ete-a-pont-aven.html • Les marchands de Paris de Lise Kervennic aux éditions Flammarion https://lagriffenoire.com/les-marchands-de-paris.html • le Roi n'avait pas ri de Guillaume Meurice aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/le-roi-n-avait-pas-ri.html • Ultime preuve d'amour de Michel Canesi et Jamil Rahmani aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/ultime-preuve-d-amour.html • Les Bourgeois de Calais de Michel Bernard aux éditions de la Table Ronde https://lagriffenoire.com/les-bourgeois-de-calais-1.html • Des heures heureuses de Christian Authier aux éditions Flammarion https://lagriffenoire.com/des-heures-heureuses.html • Poste restante de Christian Authier aux éditions Flammarion https://lagriffenoire.com/poste-restante.html • Les amies de Nolwenn le Blevennec aux éditions Gallimard https://lagriffenoire.com/les-amies.html • le chemin des étoiles de Landis Blair et Julie Sibony aux éditions Kaléidoscope https://lagriffenoire.com/le-chemin-des-etoiles.html • Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html • Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html • Les Heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour de Vanessa Caffin aux éditions De La Martinière https://lagriffenoire.com/les-heures-de-la-nuit-ne-rattrapent-jamais-celles
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