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Un album qui en met plein la vue ! Les jeux de couleurs sont incroyables tout au long de l'album.
Rossi à un talent fou pour la mise en scène. On se croirait dans l'histoire tellement c'est bien réalisé. Plusieurs thèmes sont évoqués dans cet album. Cela se passe pendant la guerre de sécession. On évoque l'esclave gros sujet de contradiction entre les nordistes et sudistes et on y découvre les débuts du Klu klux klan. Ça parle aussi d'homosexualité et des horreurs de la guerre. Des sujets qui sont très intéressants dans l'histoire avec un grand H mais qui mélangés entre eux font que le lecteur est perdu surtout que le recit se passe sur plusieurs périodes. En résumé un très belle album visuel d'une très grande qualité mais avec une histoire malheureusement en dessous de la moyenne.
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Lors de l'opération lancée par Pricemister La BD fait son festival, j'avais tout de suite remarqué dans la sélection Deadline dont le résumé proposé par l'éditeur (et qui diffère de la quatrième de couverture plus succincte) m'avait fortement intriguée : "Camp d'Anderson, Georgie, août 1864. Dans cette gigantesque prison à ciel ouvert, alors que la guerre de Sécession fait rage, le monde se divise en deux catégories : les geôliers sudistes et les captifs nordistes. Entre les deux, la deadline. le prisonnier qui franchit cette ligne gagne un aller simple pour l'enfer. Parmi eux, un soldat noir au calme insolent, le regard fier, intrigue le jeune confédéré Louis Paugham, affecté à la surveillance du camp..."

C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je m'étais inscrite pour recevoir ce one-shot.

Si la 1ère partie de la BD fut absolument captivante, je dois avouer que j'ai été un peu déçue par la suite.

En effet, le début, très prometteur, ouvre sur l'assassinat d'un vieillard dont on apprend qu'il est l'un des fondateurs du Ku Klux Klan. Des motivations de son meurtrier, Louis Paugham, nous n'apprendrons rien avant plusieurs dizaines de pages, car son histoire nous est livrée de manière fragmentaire et désordonnée à travers plusieurs aller-retours dans le temps.

A l'âge de 17 ans, il est enrôlé de force dans l'armée sudiste où un événement dramatique, provoquant chez lui un fort sentiment de culpabilité, scelle son destin pour l'infléchir jusqu'à sa mort.

Si certains thèmes chers au western sont bien présents (comme la vengeance, la violence ou la guerre civile), d'autres sont absents (la conquête de l'ouest, les indiens...), voire totalement inédits (l'histoire d'amour homosexuelle interraciale). D'autres thèmes sont abordés comme le racisme, l'abolitionnisme... Comme on le constate, les thématiques abondent, mais ce foisonnement ne m'a jamais gênée même si je m'attendais à ce que l'intrigue s'attache davantage au camp de prisonniers! Et c'est peut-être là que le scenario pèche car si j'ai bien compris la fascination qu'exerce ce soldat noir, fier et farouche, sur l'esprit du jeune Paugham je n'ai à aucun moment cru au coup de foudre qui le frappe et qui conditionne le reste de sa vie. Cet épisode aurait mérité d'être davantage développé pour être crédible ! C'est dommage car je n'ai que cette réserve à émettre vis-à-vis de l'histoire, qui m'a captivée pour l'essentiel, mais malheureusement, cette réserve n'a ensuite plus quitté mon esprit tout le temps de ma lecture pour finalement me laisser sur une impression mitigée...

Concernant le personnage principal de l'histoire, Louis Paugham est l'incarnation parfaite du anti-héros, déclassé, inadapté aux codes qui régissent son monde... C'est un orphelin qui a vu des esclaves noirs en fuite massacrer ses parents, puis des sudistes racistes assassiner son père adoptif en raison de ses idées abolitionnistes, bref, Louis Paugham est un jeune homme en perte de repères qui a du mal à trouver sa véritable place dans ce monde voué à la violence. Ajoutez à cela qu'il est un peu fruste et effacé, et rien ne laissait présager son acte de rébellion... et pourtant, l'épisode révoltant dont il est le témoin le fait passer de la lâcheté au courage...

Côté illustrations, celles-ci sont d'une beauté à couper le souffle, magnifiées par des aquarelles dont la dominance jaune (et parfois sang) nous immerge totalement dans l'atmosphère oppressante de l'histoire.

Pour conclure, un western crépusculaire captivant qui par le jeu des flashbacks ne nous livre qu'au compte-goutte les éléments de l'intrigue... Dommage que le traitement de l'un des éléments-clé de l'histoire ne m'ait guère convaincue et ait un peu gâché le plaisir de la lecture car les illustrations étaient vraiment envoûtantes et immersives...
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Je n'ai pas franchement accroché aux dessins de cette bd dont l'histoire m'a pourtant plu.
Peut-être plaira-t-elle d'avantage aux amateurs de la série WEST dont Rossi signe aussi les planches.
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Malgré les nombreux avis contradictoires que j'avais lu concernant cet album, je n'ai pas hésité une seconde à me le procurer. Tout d'abord, parce que le scénariste, Laurent-Frédéric Bollée, est l'auteur de "Terra Australis", un de mes gros coups de coeur de 2013, mais surtout à cause du dessinateur, Christian Rossi, qui est un des meilleurs de sa génération et dont j'avais encore les fabuleuses planches du dernier tome de la série "W.E.S.T." en tête.

Il ne faut d'ailleurs à nouveau que quelques pages pour s'émerveiller du talent de Rossi, qui propose à nouveau des illustrations magnifiques. Si les cadrages sont d'une précision et d'une efficacité rare, la colorisation, réalisée en couleur directe, fait à nouveau des merveilles au niveau des ambiances. Ajoutez à cela des personnages aux trognes bien marquées et vous obtenez un one-shot visuellement irréprochable.

Et l'histoire me direz-vous ? Si le titre met en avant la deadline, cette fameuse ligne de démarcation que les soldats coincés dans des prisons à ciel ouvert ne peuvent pas franchir sans être abattus, le récit invite à suivre les pas d'un jeune homme en pleine guerre de sécession. Affecté à la surveillance d'un camp de prisonniers nordistes, Louis Paugham tombe cependant amoureux d'un prisonnier noir… une autre ligne à ne pas franchir dans un pays où des horreurs sont commises sous prétexte de différence de couleurs et où l'homosexualité n'est pas moins taboue.

L'idée de base de cette histoire d'amour atypique n'est donc pas mauvaise, mais le résultat est malheureusement loin d'être convainquant. Il y a tout d'abord ce personnage principal qui manque cruellement de charisme et qui n'est pas attachant pour un sou. Il faut ensuite déplorer une multiplication de thématiques, certes intéressantes, mais qui ne peuvent malheureusement pas être traitées en profondeur. Vengeance, recherche d'identité sexuelle, homosexualité, guerre de sécession, fondation du Ku Klux Klan, abolitionnisme… cela fait un peu beaucoup. Ajoutez à cela une narration multipliant les allers-retours qui manque de fluidité et vous comprendrez toute ma déception au niveau du scénario…
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Une belle bande dessinée presque poétique malgré les thèmes abordés : la guerre de secession, la violence, le racisme...
Une belle réussite qui tiens en grande partie aux splendides aquarelles de Rossi qui confère à ses planches une atmosphère particulière qui sait atteindre le lecteur en plein coeur.
Une bande dessinée émouvante parlant de la différence et du racisme.

Avec tout ça, pourquoi seulement 3 étoiles me diriez-vous? Et bien parce que malgré tout ça, on a du mal à être plongé dans l'histoire. le personnage central, le jeune confédéré Louis Paugham, est un antihéros qui subit les événements. Qui n'osera jamais franchir la ligne blanche sauf à la fin de sa vie quand ça n'aura plus beaucoup de sens. On a beaucoup de difficulté à s'attacher à lui. Nous aussi on est amené à subir le récit plus qu'à y participer émotionnellement. C'est un peu dommage, car il y a plein de belles choses, profondes et sincères, dans cette histoire.
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« Camp d'Anderson, Georgie, août 1864. Dans cette gigantesque prison à ciel ouvert, alors que la guerre de Sécession fait rage, le monde se divise en deux catégories : les geôliers sudistes et les captifs nordistes. Entre les deux, la deadline. le prisonnier qui franchit cette ligne gagne un aller simple pour l'enfer. Parmi eux, un soldat noir au calme insolent, le regard fier, intrigue le jeune confédéré Louis Paugham, affecté à la surveillance du camp… » (synopsis éditeur).

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Cette année, j'avais eu l'occasion de découvrir Terra Australis, un album qui m'avait réellement impressionné du fait, notamment, de l'énorme travail de recherche qu'il avait nécessité. Certes, l'intrigue était un peu longue mais assez bien menée. Peu de temps après, Jérôme m'apprend qu'un second tome de Laurent-Frédéric Bollée est prévu pour la rentrée 2013. Ni une ni deux, on projette de faire une lecture commune à l'occasion de ce nouvel album.

Forte de tout cela, j'étais partie assez confiante dans cette lecture. Un thriller à couteau tendu sur toile de fond historique, cela m'avait intriguée… je ne demandais qu'à être surprise. le premier contact avec le scénario fut plutôt satisfaisant. Une voix-off accueille le lecteur et laisse suffisamment planer le mystère pour que l'on ait envie de tourner la page. le personnage est animé par une haine profonde, déterminé à mettre son plan à exécution. Quel plan me direz-vous ? Assouvir son désir de vengeance. Quant à la raison qui explique sa démarche, il nous faudra attendre les deux-tiers de l'album pour avoir une vision globale des faits et comprendre qui motive son geste.

Cet ouvrage a des qualités indéniables, à commencer par les illustrations de Christian Rossi (également dessinateur sur la série W.E.S.T.) qui sont simplement magnifiques. Des ambiances tour à tour étouffantes de chaleur. La tension peut parfois aller jusqu'à être électrique au point que l'intensité d'un regard peut mettre le feu aux poudres. le trait est précis, le cadrage impeccable… très beau travail proposé pour la partie graphique. Quant au scénario, le postulat de départ est très intéressant. Miser sur l'idée qu'un jeune soldat sudiste est totalement fasciné par un prisonnier yankee (noir de surcroît) était osé. Puisque Laurent-Frédéric Bollée nous permet de comprendre le parcours de ce confédéré atypique, l'hypothèse de départ se tient largement. Pour finir sur ce que j'ai apprécié dans le scénario, je voulais également parler des dialogues qui s'effacent à des moments opportuns, j'ai trouvé ces choix pertinent. Cela permet au lecteur de mesurer la tension et de s'imprégner davantage des rapports de force en place.

Malheureusement, je n'ai pas apprécié cet album que je trouve assez confus. On a du mal à se situer dans le temps. L'intrigue principale se situe en 1864, le dénouement est ancré en 1901 mais on est amené à remonter également dans l'enfance de Louis Paugham (personnage principal). On fait des va-et-vient constamment entre passé et présent, ce qui casse le rythme de lecture et, je dois dire, prive le récit d'une certaine fluidité. Si ces secousses dans le scénario permettent effectivement au scénariste de faire monter la tension crescendo, je vois avant tout les inconvénients provoqués par la présence des flash-backs : le repérage spatio-temporel est difficile, certains détails narratifs sont lourds (et pas toujours utiles). Je trouve le personnage principal assez insupportable : c'est le parfait cliché du jeune soldat orphelin recueilli par un bon samaritain (prêcheur de surcroît) enrôlé à l'insu de son plein gré… J'ai un peu de mal. Sa personnalité est ambigüe et ses réactions vraiment particulière. Quelle cause défend-il exactement ?
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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j'ai pas trop aimer le livre mais les dessin sont styler . c'est un livre
complexe
mais qui peux intéresser les lecteur qui aime l'histoire sur
esclavagisme
mais très compliquer a comprendre et c'est pas un livre que tu vas en lire en
premier
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Nous sommes en décembre 1901, à Hartsville (Tennessee) et cet hiver il y a une invasion de papillons. Un homme sonne à une porte, assomme la vieille servante qui lui ouvre et se jette sur un vieillard. Il vient de tuer John C. Lester 67 ans, ancien officier de l'infanterie (un sudiste) et un des fondateurs du Ku Klux Klan. Mais revenons 37 ans auparavant là ou va se construire cette histoire. Nous sommes en Géorgie, en août 1864. Un jeune homme de 17 ans à peine, Louis Paugham, va se retrouver intégré malgré lui dans une armée sudiste. Son premier poste il va l'effectuer au camp d'Andersonville, l'une des plus gigantesque prison à ciel ouvert dans laquelle les Sudistes parquaient les prisonniers capturés durant la Guerre de Sécession. Une sorte de mouroir, où les détenus y subissaient des conditions de vie inhumaines, tout en étant gardés en vie, prêts à servir de monnaie d'échange le cas échéant.
C'est lors d'un tour de garde qu'il entend parler de la Deadline. Cette ligne symbolique qui servait à créer une limite entre prisonniers et gardiens, derniers qui avaient l'ordre de tirer si elle était franchie ou presque. Alors qu'en 1864 l'étau nordiste se resserre, il est décidé de transférer les prisonniers d'Andersonville vers d'autres camps et Louis Paugham se trouve être garde dans ce convoi et c'est pendant ce transfert qu'il va faire une rencontre, un bel esclave noir, charismatique qui va le fasciner voire même bouleverser sa vie. Pour cet homme il va éprouver un amour total et sans concession. Et c'est la découverte de son corps sans vie, torturé par ses officiers supérieurs, dont John C. Lester, qui va le décider à venger cet homme noir dont il ne connaît même pas le nom… Western dramatique, “Deadline” invite à une réflexion sur les maux de l'existence comme le racisme, l'homosexualité, la lâcheté, le cynisme, les scrupules, la mort. Lorsque nous sommes confrontés à des choix de vie, submergés de doutes, indécis face aux bonnes moeurs de la société, comment réagissons-nous ? Faut-il franchir la Deadline ? Christian Rossi offre un travail magnifique sur la lumière, en sous-bois ou en nocturne, tout en délicatesse, il nous offre un dessin tout en aquarelle, le tout dans de grandes cases ou les dessins réalistes et les couleurs directes rendent l'oeuvre intimiste, limite poétique comme la présence des papillons ou de la ligne qui revient souvent, inlassablement, cette ligne dont on pourrait trouver plein de significations...

Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Nous sommes en Amérique au début du XXe siècle. Un homme va se venger sur un autre homme. Flashback. Nous remontons 40 ans en arrière. Ce même homme vient d'être enrôlé dans l'armée des confédérés en pleine guerre de Sécession. Il doit escorter des prisonniers Yankees. Pour les tenir à distance et les surveiller, ils doivent rester derrière une ligne. Les soldats ont ordre de tirer s'ils font mine de s'approcher de cette ligne. Paugham va avoir la première nuit de garde à assurer. Parmi les prisonniers un noir le fascine.
Condition des noirs aux USA durant cette guerre pour leur libération, homosexualité dans une Amérique très puritaine, deuil, création du Ku Klux Klan, nous voyons dans cette BD la confrontation des idées de l'époque, la difficulté pour un jeune orphelin de trouver sa place. L'Homme est montré ici avec toute sa cruauté. Un album juste, mais dur, chronique d'une époque, qui a menée à cette Amérique multiculturelle que nous connaissons.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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(NB971) Quelque chose m'a freinée, je n'ai pas accroché au début, j'ai posé. Je venais de lire Rouge comme la neige. J'avais du mal à enchaîner ces deux albums. Et comme pour la sélection, j'imagine qu'il faudra choisir.. J'ai choisi. Ceci-dit, je réessaierai de le lire à tête reposée !!!

(Louis élève971) TB mais des thèmes risquent de heurter. A voir pour le prix lycée.
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