La cache

Malgré une quatrième de couverture alléchante, une critique unanime et un nom qui circulait du côté des prix littéraires cet automne, "La Cache" m'est tombée des mains à mi-parcours... A l'image de ces centaines de photos de familles que l'on nous inflige parfois en soirée et qui n'intéressent finalement... que la famille. Que de descriptions !

La Cache est ce premier roman de Christophe Boltanski, dont le nom de famille n'est plus à présenter entre un oncle plasticien célèbre (Christian) et un père poète (Luc). C'est une fenêtre sur cette famille impressionnante et étonnante qui inspire une fascination certaine par sa liberté créatrice et son non-conformisme. Mais une histoire exceptionnelle suffit-elle à faire un roman exceptionnel ? La Cache ne manque pas de charme, avec ses portraits croqués sur le vif dans une véritable maison littéraire : c'est en pénétrant dans la maison d'enfance que les souvenirs s'égrènent au fil des pièces. Une fois franchi le seuil de la cour, on a le sentiment que cette famille si joliment présentée va vous embarquer pour une ronde tournoyante. Et pourtant, la douce mélodie murmure sans jamais m'embarquer véritablement. le style est un peu sec, et les phrases ne m'envolent pas dans une certaine magie, une certaine poésie. Trop d'attente de ma part ? Certainement. une exigence accrue concernant l'écriture ? Oui, je deviens bien difficile. La grandiloquence des critiques me fait me demander si "je ne passe pas à côté" du roman. Aussi je le reprends un peu plus tard, mais je finis par l'abandonner un peu honteusement (car même si les romans ne manquent pas cela me désarçonne toujours de ne pas rentrer dans un livre, une somme de travail dans lequel un auteur a cherché à nous embarquer) mais aussi un peu remontée par le consensus des critiques presse loin d'avis plus partagés du lectorat.
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J'ai eu envie de lire ce livre suite à l'émission la grande librairie.
Alors certes, c'est un livre à la présentation originale, on part à la rencontre d'une famille, très soudée, atypique. Pour ce faire, le livre n'est pas composé de chapitre, mais des différentes pièces de la maison de la rue de Grenelle.
On est vraiment plongé dans l'ambiance des années 40, 50,60.

L'accent est mis sur les personnalités de la grand-mère, matriarche, écrivain et du grand-père, médecin, qui ne supporte pas la vue du sang. La famille vit sous le même toit, se déplace en groupe, N'exprime pas forcément ses sentiments, mais pourtant ne cherche qu'à former un bloc. Il y a beaucoup d'amour et de pudeur. Les passages traitant dans de la guerre, sont traités également avec une certaine pudeur, une certaine distance, puisque l'auteur n'a pas connu cette période. Et pourtant, cela donne un autre éclairage à cet épisode

Alors si j'ai bien aimé l'ambiance de ce livre, ce n'est pourtant pas une lecture qui m'a transportée. Je me suis plutôt ennuyée. J'etais souvent perdue, et je le suis toujours, à savoir qui est qui est dans cette famille. J'ai lu beaucoup de passages en diagonale, j'ai été relativement déçue et je suis pressée de passer autre chose.

Je me suis ennuyée...tellement que je n'ai pas réussi a le finir. Je me suis sentie presque coupable de ne pas apprécier ce bouquin au vu des critiques et des avis. J'ai décidé de poster le mien au cas ou comme moi cherche un avis qui le conforte dans sa décision de ne pas finir ce livre.

Les journalistes semblent avoir la cote auprès des chroniqueurs littéraires lorsqu'ils se lancent dans le roman... En ce qui me concerne, je n'ai pu me rendre au-delà de la page 48. Il y a trop de bons livres!

Le synopsis était pourtant tentant... mais cela n'a pas fonctionné avec moi, je me suis perdue dans les dédales et personnages de ce Cluedo tellement personnel. Pour moi, c'est un récit vide où il ne se passe rien...

Quelconque.Style pas terrible.Histoire connue.Donc lu en diagonale en grande partie....