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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De 1975 à 2013,de Bologne à Rome,Olivia et Valerio se croisent, se rapprochent, s'éloignent,se retrouvent...Olivia fait partie de la haute bourgeoisie,l'illustre famille Morganti. Valerio est le fils de leur jardinier et de leur bonne. Pourtant les deux enfants grandissent ensemble à tel point que Valerio vivra comme un choc la découverte qu'il ne fait pas partie de cette famille. A travers leurs parcours,C.Bonvici dresse le portrait d'une Italie pervertie par la soif du pouvoir et de l'argent. Même si on partage furtivement le quotidien du peuple rien n'est approfondi et je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages qu'ils soient d'un côté ou de l'autre du pouvoir.La grand mère d'Olivia et le père de Valerio sont intéressants mais pas de réelle belle rencontre. C'est un univers où chacun est egocentré,et n'entretient de relation que pour servir ses intérêts. Valerio et Olivia font des choix qui les amènent à répéter les mêmes erreurs et, finalement à gaspiller leur vie et ce qui aurait pu être une belle passion. J'ai été déçue par toutes ces personnes. Cette Italie n'est pas le pays que j'aime.
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Portrait de la société italienne sur la période 1975 – 2010. On y retrouve tous les ingrédients : terrorisme de gauche des années 70, corruption de la classe politique, confusion des intérêts publics et des intérêts privés, voire personnels, et puis affaires, berlusconisme, … Bref, des choses déjà vues et lues par ailleurs.

Côté romanesque, les souvenirs d'enfance, parfois attendrissants, du début laissent ensuite place à une banale histoire d'amour raté, entre une bourgeoise déchue et un parvenu, qui incarne inconsciemment toute l'ambition maternelle.

Je note juste quelques beaux passages sur la femme fantasmée et sur le désir masculin (certes vu par l'auteure, c'est-à-dire une femme …). Et le très beau personnage de Manon, la grand-mère très belle, très intelligente et très cultivée (ça existe tout ça dans la même personne ?), qui fait jour après jour la triste expérience de son inutilité et du gaspillage de ses nombreux talents.
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La vie du jeune Valerio n'est pas simple. Issu d'une famille modeste – son père est jardinier chez les Morganti- il grandit dans un milieu bourgeois qui n'est pas le sien, aux côtés d'Olivia, qui, elle, appartient au clan des Morganti, riche famille de Bologne. Jusqu'à l'âge de dix ans, ils partagent les mêmes jeux et fréquentent la même école.
Suite à la séparation de ses parents, Valerio part vivre à Rome avec sa mère. Il retrouvera Olivia lors de la fête de ses 18 ans. La relation de Valerio et Olivia connait beaucoup de turbulences. Leurs chemins se séparent puis se croisent sans qu'ils parviennent à mener une vie commune. La différence de milieu social y est pour beaucoup, avec la pression des familles.

Caterina Bonvicini, qui a grandi à Bologne, s'attache à décrire les années de plomb avec les enlèvements et les assassinats qui la caractérisent. Ce sont celles de sa propre enfance, puisqu'elle est née en 1974. C'est la première partie du roman. L'auteur choisit des épisodes marquants dans la vie de ses personnages pour découper son récit. La deuxième partie est consacrée au début des années Berlusconi, 1993-94, à Rome. Les protagonistes ont 18 ans. En troisième partie, à Cortina, en 2001, ils ont trente ans et un enfant chacun. Puis en 2013, à la quarantaine, Valerio a atteint la position sociale dont rêvait sa mère, mais au sein d'une société corrompue, et au prix d'un mariage de convenance. Quant à Olivia, elle n'a pas fait grand chose de sa vie. Elle a multiplié les relations sans lendemain, s'est mariée plusieurs fois. Sa famille est ruinée. Tous deux sont en fin de compte assez amers.

L'écriture de Caterina Bonvicini est fluide et agréable. C'est toujours Valerio le narrateur. L'atmosphère du pays est bien rendue, avec sa mentalité machiste, et le contexte, à chaque époque, est rappelé par des références pertinentes. La maison Morganti à Bologne, au coeur de cette histoire d'amour impossible, n'est toutefois pas suffisamment décrite. On peut le regretter.
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La vie d'Olivia et Valerio, si simple quand ils étaient enfants, se complique dès lors qu'ils n'habitent plus ensemble.
Elle, héritière d'une famille fortunée de Bologne, et lui, fils du jardinier. Ils se retrouvent, se séparent, s'oublient, se perdent sans arrêt, sans jamais cesser de s'aimer.
C'est un petit livre, mais il couvre une longue période. Les chapitres font parfois des sauts dans le temps, mais je n'ai pas trouvé que cela posait de problème : l'auteur arrive toujours à faire comprendre les émotions et le contexte.
J'ai beaucoup aimé ce petit livre, bien écrit et émouvant
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Olivia fille de riches entrepreneurs du bâtiment et Valerio fils du jardinier et de la « bonne » grandissent ensemble dans la magnifique villa de la famille d'Olivia.
Deux événements viennent rompre la vie des deux adolescents. le 2 août 1980, un attentat advient en gare de Bologne et la famille Morganti envisage de quitter la ville. Puis sa mère rêvant d'une vie meilleure socialement parlant quitte son père pour un homme beau-parleur mais sans le sou. Valério quitte Olivia pour la Via Chabrera. Il y côtoie une jeunesse peu fréquentable. Leurs chemins s'éloignent. Valério fait ses études à l'université de Bologne. Il souhaite devenir magistrat. Lors des vacances d'été, Il revoit Olivia, à l'occasion de son anniversaire, entourée de ses amis, La différence entre les deux mondes est criante.
Dans ce roman on voit la société et nos protagonistes évoluer en même temps. Olivia, enfant gâtée qui se marie et ouvre une galerie d'art . Valerio, enfant de famille modeste qui met ses aspirations de côté pour prendre une certaine revanche sociale et s'enrichir
Le roman est très intéressant car il nous plonge à travers l'histoire de ces familles, leur éducation et leur culture, mais aussi l'infidélité, le mensonge et les doubles vies, dans la vie en Italie sous la présidence de Berlusconi. On découvre la vie des grandes sociétés, notamment celles du BTP, gangrénée par la mafia, la corruption et les pots de vin. Tout s'achète en Italie pour obtenir des marchés importants et s'enrichir.
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