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Le dernier volet de la trilogie de Pierrre bordage est bien évidemment la suite des deux précédents.
Clara, Jean, Elan gris et leurs amies sont en Arcanecout, mais la guerre est déclarée avec les autres Etats . Ceux ci, refusant la politique utopiste de liberté faite .

Les hommes sont donc partis défendre "leur pays", pendant que les femmes sont restées à San Francisco qui est frequemment bombardée. Ces dernières devront rusées afin de pouvoir survivre.

Bordage montre une fois de plus la capacité de résistance de l'homme face à la cruauté et a l'intolérance d'autres hommes. Une critique de la société, de la politique et voir même d'un certains côté des croyances religieuses tout en les respectant malgré tout.

Cette trilogie a une vocation jeunesse et je pense que cela a un peu "bridé" Bordage dans ses démonstrations. Néanmoins, pour moi , ce style de roman ou la tolérance et le respect de tous sont développés, est une très bonne chose pour notre jeunesse, surtout dans le contexte actuel.
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Dernier volet de la trilogie, " Ceux qui osent " achève en beauté cette uchronie fort sympathique.
Cette fois-ci, toute l'action va se dérouler sur le territoire américain, et plus precisement en Arcanecout.
Les différents royaumes se sont alliés contre cette province qui ose prôner la démocratie et la tolérance.
Devant cette situation de guerre, on va retrouver Jean et Elan-Gris engagés dans l'armée au coeur des montagnes rocheuses.
Clara, quand à elle, est restée à San-Francisco et apprend à survivre dans cette ville ravagée.
Les valeurs humanistes de l'auteur transparaissent dans ce tome ainsi qu'une critique des hommes politiques qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels au mépris des discours qu'ils véhiculent .
Je suis ravie d'avoir découvert cette trilogie fort sympathique et c'est bien grâce au challenge Pierre Bordage que cela a été le cas...

Challenge Pierre Bordage
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Dernier tome de la trilogie de Jean et Clara.
J'ai été ravie de découvrir cette uchronie.
Comme les autres tomes , celui ci se lit très vite tant les actions s'enchainent.
Nos héros avaient réussi à atteindre le royaume d'Arcanecout , le pays de leurs rêves où les hommes étaient libres et égaux. Un indien pouvait aimer une blanche sans représailles. Mais les autres Etats ont déclaré la guerre.
Jean et Elan gris partent se battre. Tandis que les filles restent à San Francisco et devront lutter pour survivre.
J'ai apprécié que Clara joue un rôle plus important dans ce tome ne se contentant pas cette fois d'être une victime. Mais au contraire de prendre son destin en main et même celui des autres !
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Tout en ayant relevé leur touche de naïveté, j'avais été emballée par les 2 premiers volets de la trilogie « Jean et Clara ». « Ceux qui sauront » m'avait fait vibrer et « ceux qui rêvent m'avait enthousiasmée. le côté jeunesse de l'ensemble ne m'était pas apparu comme un défaut. Mais ce qui, dans ces 2 premiers tomes, ne m'apparaissait pas comme un défaut et même venait ajouter un certain charme aux romans, m'a beaucoup plus gênée dans ce tome.

« Ceux qui osent » n'est pas un mauvais roman, il a de belles qualités et se lit très agréablement mais je ne ressors pas totalement séduite. Ce qui était de la naïveté dans les tomes précédents confine ici au simplisme et au manichéisme, ce qui m'a pas mal agacée. Les archétypes j'aime ça mais pas les caricatures. Et là, certains personnages sont caractérisés à la truelle. Les méchants ne sont pas simplement très méchants, ils sont faits d'un bloc, sans aucune nuance. Je pense notamment aux soldats de la coalition royaliste qui ne se contentent pas d'appartenir au camp des vilains, ils ricanent en commettant leurs exactions, on se croirait dans une mauvaise série B. Quant à Elan Gris, que j'avais beaucoup aimé dans le tome précédent, il m'a ici pas mal agacée. Ses grandes sentences sur les Blancs, assénées de façon péremptoires, sont bien simplistes. Tout comme la vision béate de l'auteur vis-à-vis des amérindiens qui transparait parfois dans la manière de le dépeindre. L'humanisme c'est bien mais il ne faut pas se vautrer dans un angélisme qui confine parfois au paternalisme. Selon moi, ce n'est pas respecter les amérindiens que d'en faire une caricature de bons sauvages. Comme tous les autres peuples du monde, se côtoient chez eux le pire et le meilleur, la violence fait partie d'eux comme elle fait partie de toutes les sociétés humaines. de la même façon, Jean et Clara, que j'avais trouvés attachants, dans les tomes précédents, m'ont ici agacée par leur côté lisse et uniforme et j'ai trouvé leur histoire d'amour un brin mièvre.

En lisant cela, on pourrait penser que je n'ai pas apprécié ma lecture. Ce n'est pas le cas. Si les défauts que j'ai évoqués ont atténué mon enthousiasme, j'ai tout de même passé un bon moment. En fait, les défauts que je pointe ici étaient déjà présents dans les autres tomes. J'avais simplement été plus indulgente. Et puis, malgré ces maladresses, ces travers, il y a une chose qu'on ne peut pas retirer à Bordage, c'est son talent de conteur hors pair. Il a ce don formidable d'attraper le lecteur et ne plus le lâcher, ses romans sont addictifs. Et « ceux qui osent » ne déroge pas à cette règle. le récit est très rythmé, il y a de nombreuses péripéties et certains passages plus calmes s'avèrent extrêmement prenants. J'ai particulièrement aimé la peinture du San Francisco vidé de ses hommes partis sur le front et en proie à des pénuries et dans lequel la solidarité va devoir s'organiser.

« Ceux qui osent » vient donc clore une trilogie assez inégale, à la fois très prenante, les romans se lisent à toute vitesse, et attachante mais aussi très maladroite par certains aspects. Si on savoure avec bonheur le talent de conteur de Bordage, celui-ci a fait bien mieux. La série « Jean et Clara » est une saga sympathique mais dispensable, à lire pour passer un bon moment de lecture mais qui ne sera pas inoubliable.
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Ce tome conclut en beauté la trilogie de Jean et Clara.
Les rebondissements sont au rendez-vous, et de nouveaux personnages arrivent auxquels on s'attache ou qu'on déteste.
L'écriture alterne habilement entre Jean et Clara à chaque chapitre.
C'est une belle histoire avec un leçon d'humanité.
Une lecture des plus agréables.
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«Ceux qui osent» est le dernier volume de la trilogie jeunesse et uchronique de Pierre Bordage.

A la fin du second tome, Jean et Clara parvenaient enfin en Arcanecout, seul territoire américain libre. Ils se sont installés à San Francisco, mais la guerre menace car les autres royaumes voient d'un mauvais oeil un pays qui clame des valeurs humanistes, contraires à leurs propres intérêts bien sûr.

Et c'est donc à la frontière de l'Arcanecout, dans les rocheuses que l'on retrouve Jean, sous les ordres de l'armée. Comme beaucoup d'autres, son régiment doit veiller à ce que les armées «roicos» ne passent pas.
Mais il fait extrêmement froid dans les Rocheuses, c'est encore l'hiver, et le blizzard et la neige rendent les conditions vraiment difficiles pour les soldats. Heureusement, Jean est avec son ami Elan-Gris. Ils vont pouvoir compter l'un sur l'autre dans les pires moments qu'ils vont devoir surmonter...

Quant à Clara, elle essaie de subvenir aux besoins de la maisonnée avec Elmana et Nadia. La ville est régulièrement bombardée par la flotte ennemie et il devient de plus en plus laborieux de trouver à manger. Pleines de courage, les demoiselles décident de se lancer dans la pêche et trouvent un bateau pour réaliser ce projet. Malheureusement, il n'y a pas que du poisson dans les profondeurs des eaux de la baie, il y a aussi de futurs ennuis...

J'ai bien aimé ce dernier épisode, mais je n'ai pas eu cependant le même enthousiasme que pour les volumes précédents. J'ai peut-être trop tardé le lancement de cette lecture, quasi un an après le tome 2...

Pourtant le rythme est là. On alterne à chaque chapitre entre les aventures de Clara et de Jean. Il n'y a pas de réel temps mort, l'écriture est très fluide et décrit à merveille San Francisco et ses alentours.

On retrouve toujours les valeurs humanistes de l'auteur (entraide, tolérance, égalité, confiance...). Il insiste aussi davantage dans cet opus sur l'importance politique, dans le bon et le mauvais sens. En effet, on voit ici que la démocratie ne peut subsister que si les élus placent l'intérêt général au-dessus de l'intérêt particulier.

Une bonne lecture en tout cas et je recommande grandement cette trilogie qui fut une belle aventure. Merci Monsieur Bordage !

Lu dans le cadre du challenge Les Passionnés de Bordage
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Une fin de série très prenante.
Clara et Jean sont à nouveau séparés. La guerre couve en Arcanecout. Jean et son ami Lakota, Elan gris sont sur le front nord dans les Rocheuses. le froid et la neige rendent le combat encore plus difficile. Clara et ses amies sont restées à San Francisco mais la ville subie d'incessantes attaques aériennes.
Chaque chapitre laisse place aux deux personnages. La guerre, la peur de ne pas revoir l'autre, l'espoir de la liberté triomphante grandissent de chapitre en chapitres. le lecteur est accompagné les personnages dans leur combat personnel et collectif jusqu'au point culminant du dénouement. Les quelques échanges épistolaires entre Jean et Clara permettent au récit des pauses qui augmentent le suspense.
Un tres bon troisième tome qui finit cette uchronie très bien écrite.
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Pourquoi les humains ont-ils besoin de se faire la guerre ? La paix sur Terre n'est-elle pas possible ? C'est un peu la thématique de ce tome 3 car la guerre est déclarée contre l'Arcanecout, ce lieu où de nombreuses personnes se sont réfugiées en quête de liberté…
Nous suivons donc nos personnages séparés par cette guerre, qui sur le front, qui en arrière à survivre. On passe de la désespérance totale à un regain d'espoir, puis une rechute dans la désespérance. J'ai trouvé ce tome moins sombre que le précédent, cela m'a été moins difficile. Néanmoins ce n'est pas non plus très réjouissant.
Le point fort est l'évolution du personnage de Clara qui m'a vraiment convaincue.
Pour le reste c'est surtout l'écriture de l'auteur, son talent de conteur qui m'a enthousiasmée. Et puis j'espérais un vrai espoir final… Mais l'intrigue elle-même a perdu de sa valeur en ce qui me concerne depuis la fin du tome 1.
Cela reste un bon tome malgré tout.
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Magnifique, un coup de coeur pour moi !

Si le premier tome place les jalons de cette société si injuste, le deuxième opus montre le voyage factuel et virtuel que chaque être doit vivre pour réaliser ses rêves, et enfin, le troisième volet mène à la conclusion espérée et tellement méritée.

Ce dernier roman de la trilogie est pour moi le plus abouti ; sous une forme épistolaire, il nous fait découvrir deux visions de la guerre, celle de Clara restée avec ses amies à San Francisco et celle de Jean engagé avec Élan Gris pour défendre la liberté et surtout une vision d'un monde équitable où chacun à sa place, où chacun peut trouver son bonheur.

Toujours aussi bien écrit, un vocabulaire varié et coloré, des personnages attachants et vivants, des émotions multiples et toujours bien abordées, des sujets difficiles et pourtant bien analysés et surtout, une description de notre société au fil du temps qui de révolutions en révolutions retourne malheureusement souvent dans ses ornières passées.

J'ai adoré et je le conseille vivement comme choix pour une lecture scolaire tant il est riche en sujets abordés que ce soit le handicap, le racisme, le populisme, et bien sûr la liberté, l'amitié et l'amour :-)
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Acte 3 – J’avoue être parti à reculons pour ce dernier tome. L’envie n’est plus présente. Nous voilà plongé dans l’achèvement de cette trilogie. Un an de plus s’est écoulé et nous sommes plongés en plein cœur de la guerre. D’un côté, les combattants – dont Jean et son ami Élan gris – luttent dans les rocheuses, de l’autre, les civiles qui s’occupent comme ils peuvent pour subvenir à leurs besoins.

Une fois de plus, nous sommes plongés dans le froid et la neige. Le paysage reste désolant et déprimant. Le roman est entrecoupé d’échange épistolaire entre Clara et Jean. J’ai moins aimé ces passages, surtout que la narratrice raconte en quelques paragraphes le chapitre précédent. Une fois de plus, nos deux amoureux sont éloignés. Alors que dans « Ceux qui sauront », Clara avait un rôle minimaliste voire fantomatique, là elle prendra une autre dimension.
Plus j’ai avancé dans le livre et plus j’ai pensé à la première, ainsi qu’à la seconde guerre mondiale. Pour subvenir à l’absence des hommes, les femmes s’émancipent – comme le changement d’habilement pour vaquer à leurs tâches. Autre fait remarquable, la transportation de la révolution russe qui est en marche. Malheureusement, nous n’aurons que des bribes de phrases et pas de contenu. Dans la réalité, l’histoire russe est jalonnée de tyrans despotiques (encore de nos jours). Il est tout à fait normal de retrouver un Tsar dans la dystopie de Pierre Bordage. Il faut rappeler que le dernier Tsar Nicolas II qui avait pour cousin le roi d’Angleterre (si je ne me trompe pas). D’ailleurs, la ressemblance entre ces deux personnes est troublante.
Ce qui m’a troublé est cette fin – ou plutôt cette négociation – un peu naïve. Je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue.

Si je me suis lancé dans cette trilogie, c’est avant tout pour le talent de Pierre Bordage. Je ne pensais pas échouer dans une triade destinée à un jeune public. Il n’y a rien de péjoratif dans ce que je viens de dire. Je termine mitigé de ces lectures. D’un côté, nous avons un monde fascinant, mais de l’autre une histoire qui tient trop vers la romance. J’ai même trouvé l’écriture famélique de Pierre Bordage. Lui qui m’avait donné goût pour la littérature SF française moderne. J’ai bien aimé que l’auteur apporte des touches sur des thèmes graves tels que la tolérance, l’handicap, la guerre, la misère et bien plus encore.
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