Isidore et les autres

Le début est prometteur... puis rapidement, au fil des pages, on attend que quelque chose survienne, que l'action s'emporte, que les personnages se révèlent... Mais non. Rien, les pages sont remplies, noircies, le roman est conséquent, mais le fond est plat, vide.
J'ai ressenti une grande lassitude. Tente de poursuivre, mais l'instinct à été le plus fort.. Je n'ai pas eu la fin magistrale, si tant est qu'elle existe !

On compare ce roman à l'Attrape-coeurs de Salinger. Oui, mais ‘Isidore' est trop long. Il débute bien, tranches de vie à l'adolescence, une charmante fratrie. Mais au milieu ça patine – une autre babelienne, arsinoe, est du même avis. J'attendais plus de vivacité d'esprit. Ou alors un secret de famille, pour pimenter un peu le train-train.