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Citations sur A comme Association, Tome 2 : Les limites obscures de.. (53)

On y tient à un, pourvu que le un ne soit pas gros.
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une liberté que je considère comme la drogue ultime: des effets incroyables et aucun risque d'overdose
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Le deuxième étage est celui de l'Association. Au cas où un Agent se perdrait et continuerait vers le troisième et son "Club philatéliste", une âme charitable a inscrit "L'Association" en lettres appliquées sur un petit panneau moche.
Lorsque j'ai demandé à mademoiselle Rose pourquoi il n'y a pas de sonnette, elle s'est contentée de sourire. C'est Jasper qui m'a expliqué un peu plus tard.
- Tu ne sens pas la magie qui vibre dans la porte ?
- Euh... non. je sens plutôt le chou moisi.
- Il y a pourtant des sortilèges de malade à l'intérieur. Celui qui les a mis en place connait son boulot, crois-moi.
- Et ils servent à quoi ces sortilèges ?
- A protéger la porte. Une roquette tirée à bout portant serait incapable de la rayer.
- Pourquoi diable quelqu'un tirerait une roquette sur cette porte ?
- Ben... pour rentrer.
- Pour rentrer, il suffit de frapper. La porte s'ouvre automatiquement.
Jasper a arboré ce sourire suffisant que je déteste
- Et quand tu frappes, d'autres sortilèges se déclenchent. les gens à l'intérieur savent immédiatement qui tu es, comment tu es habillée, équipée, armée. Si tu es animée de mauvaises intentions, une incantation et hop, ils te grillent sur place !
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- Je... je...
Autre particularité de mademoiselle Rose, elle me fait perdre mes moyens. face à elle, je bafouille, je rougis, comme si je redevenais la petite fille timide que je n'ai jamais été. C'est terrible, mais malgré mes efforts, je bascule à chaque fois.
Bon. Je me reprends :
- La mission est achevée. Les gobs renoncent à leurs visées sur le lycée.
- Les gobs ?
- Euh... les gobelins.
- Parfait.
- Euh... mademoiselle Rose ?
- Oui, Ombe ?
Par tous les diables, je ne vais quand même pas me mettre à pleurnicher.
- Je...euh...question discrétion, j'ai...euh...un peu foiré.
- Un peu ou beaucoup ?
La voix de mademoiselle Rose n'a pas varié d'un iota et il serait vain d'y chercher trace d'une quelconque émotion, pourtant je tremble.
- Euh... Beaucoup.
- D'accord. Je lance la procédure d'effacement.
Et voilà une autre particularité de mademoiselle Rose : avec elle il n'y a pas de problèmes. Que des solutions. Un poids non négligeable quitte mes épaules tandis que je pousse un soupir de soulagement... qui se coince dans ma gorge.
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Lorsque je lâche ma pioche, je suis en nage mais l'Élémentaire a cessé de gigoter.
Bon, j'en vois parmi vous qui secouent la tête (je n'aime pas l'expression branler du chef, je vous ai dit que j'avais un problème avec l'autorité), l'air d'insinuer que j'ai une drôle de façon de gérer les Anormaux et qu'à ce rythme-là il ne restera bientôt plus personne à gérer...
Que les choses soient claires :
Un, les Élémentaires ne sont pas à proprement parler des Anormaux puisque, créés par la magie à partir d'un élément, ils n'ont pas d'existence propre.
Deux, je fais ce que je veux.
Et pour l'instant, ce que je veux, c'est achever ma mission et me tirer de là. Accessoirement, je veux aussi mettre la main sur Jasper et lui demander des comptes. À coups de boule si nécessaire. « Il faut l'arroser d'eau. » Abruti, va !
Bon. Chaque chose en son temps. Je m'occuperai de Jasper plus tard.
J'essuie la sueur qui a coulé sur mon visage, je fais jouer les articulations de mon cou, celles de mes épaules, puis j'entre dans le lycée à la recherche des gobelins.
Les hurlements qui proviennent du troisième étage me guident avec l'efficacité d'un GPS. Ils sont là, occupés à terroriser une dizaine de lycéens coincés au fond de la salle polyvalente.
Et vas-y que je grogne, vas-y que je gesticule, que je montre les dents, que je renverse les tables... des gosses mal élevés dont la pantomime est toutefois assez efficace pour qu'en face d'eux il n'y ait que claquements de dents, pleurs et cris d'angoisse.
J'attrape le gob le plus proche par le collet et je le soulève pour le regarder dans les yeux. Beurk, qu'il est laid !
- Ça suffiaïe !
« Ça suffiaïe », mélange explicite de « ça suffit » et de « aïe ». « Ça suffit » parce que j'en ai ras le pompon, « aïe » parce que ce maudit cancrelat m'a mordue.
Un réflexe, par définition, ne se contrôle pas. Je balance le mordeur le plus loin possible. Manque de bol pour lui, la fenêtre est ouverte, ce qui permet de vérifier l'ancien adage selon lequel la différence entre un oiseau et un gobelin ne réside pas dans leur façon de chanter. Il s'écrase douze mètres plus bas et trouve logique de mourir sur le coup.
Et un gobelin de moins, un.
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Presque incassable.
Quand je percute le mur du préau, j’ai le douloureux sentiment que j’ai atteint les limites de l’adverbe « presque ».
Le choc est en effet si violent que plusieurs parties essentielles de mon corps, dont mes bras, mes jambes, mes vertèbres et mes côtes, réclament aussitôt leur autonomie. Une autonomie que mon cerveau, occupé à inventer l’adjectif brouillardeux, envisage de leur accorder, histoire d’avoir la paix.
J’accepte de glisser au sol tout en refusant de glisser dans l’inconscience et, pour faire bonne mesure, je glisse la main dans ma poche. Le contact de mon téléphone – ouf, il n’est pas cassé – rend de la cohésion à mes organes et de la cohérence à mon esprit.
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La surprise qui s’est peinte sur le visage du type m’a procuré le même plaisir qu’une tablette de chocolat aux noisettes. Pourquoi les adultes imaginent-ils si souvent qu’enfance rime plus avec déficience qu’avec intelligence ?
Il a hésité un instant puis s’est décidé à parler.
– Je travaille pour une association un peu particulière. Une association qui a des ramifications partout dans le monde mais que peu, très peu de gens connaissent.
– Une association secrète ?
– C’est ça, une association secrète.
– Et vous faites quoi dans votre association ? Espionnage ? Trafic de drogue ? Recel ? Vente d’armes ?
Nouvelle tablette de chocolat aux noisettes.
– Non. Nous gérons les Anormaux.
– Les quoi ?
– Les Anormaux. Ces créatures que la plupart des hommes considèrent comme mythiques et qui existent pourtant bel et bien.
– Des créatures ? 
– Vampires, trolls, garous, goules, daedroths, Élémentaires, esprits divers et variés, gobelins, kobolds, et une foule de cousins moins connus mais tout aussi réels…
Le type s’est tu pour savourer à son tour la tablette de chocolat que lui offrait ma stupeur.
– Vous plaisantez ?
– Absolument pas. Les Anormaux existent et le but de l’Association n’est ni de les détruire ni de révéler leur existence mais de les gérer. En toute discrétion, avec comme objectif unique de préserver le fragile équilibre qui règne entre eux et nous, les Normaux.
J’ai laissé échapper un sifflement.
– Waouh ! Ça c’est un boulot génial !
– À qui le dis-tu ! Complexe, parfois dangereux mais génial.
– Cela dit, à supposer que vous ne soyez pas un total mytho et que les vampires ou les trolls ne soient pas des légendes, ce ne doit pas être facile de les… gérer.
– Non. En effet. C’est pour cette raison que l’Association emploie des Paranormaux.
– Des quoi ?
– Des Paranormaux. Des humains qui possèdent un pouvoir, un talent, une capacité qui les rend… différents et donc plus aptes que d’autres à gérer les Anormaux. Ils sont peu nombreux et lorsque nous en découvrons un, ou une, nous faisons notre possible pour l’engager. Un département entier de l’Association a pour tâche de repérer les Paranormaux et de les convaincre de rejoindre l’Association. Je travaille pour ce département.
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Je m’appelle Ombe Duchemin.
Ombe parce que c’est mon prénom, je vous l’ai déjà dit, prénom attesté par la gourmette que je portais au poignet lorsqu’on m’a trouvée.
Duchemin parce que c’est justement là qu’on m’a trouvée.
Sur un chemin.
Enfin, c’est ce qu’on m’a raconté. Moi, je ne m’en souviens pas, vu qu’à l’époque je n’avais que quelques jours de vie derrière moi. Et à peine quelques minutes devant puisque le chemin en question se trouve au Québec, que c’était le plein hiver et que j’étais couchée toute nue dans la neige.
Si un brave monsieur n’était pas passé juste au bon moment, je me serais sans doute appelée Ombe Duglaçon et…
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Malgré mes efforts pour contenir ma fierté, je sens un sourire illuminer mon visage. Je n’étais pas chaude pour cette mission, non que rappeler la règle à une bande de gobelins aux cerveaux surchauffés me pose problème, mais parce que j’ai passé l’âge de m’asseoir sur les bancs du lycée. Enfin, ça, c’est la raison officielle.
Parce que je crains que rappeler la règle à une bande de gobelins aux cerveaux surchauffés soit un poil au-dessus de mes moyens. Ça, c’est la véritable raison.
Ce qui vient de se dérouler m’a rassurée sur mes aptitudes.
Je suis une Agent de l’Association. Mon rôle consiste à gérer l’Anormal quelle que soit la forme sous laquelle il se présente et, comme se plaît à le répéter Walter, le chef du bureau parisien, à le gérer en toute discrétion.
Pour l’instant, je n’ai eu à gérer que quatre obsédés parfaitement normaux mais, question discrétion, j’ai effectué un sans-faute.
Mon sourire s’élargit et lorsque je pousse la porte de la salle, j’ai retrouvé mon aplomb et ma clairvoyance.
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-C'est vrai?-Non. En revanche, si vous voulez vraiment que je vous raconte ma vie, il va falloir que vous m'expliquiez qui vous êtes et ce que vous voulez.La surprise qui s'est peinte sur le visage du type m'a procuré le même plaisir qu'une tablette de chocolat aux noisettes. Pourquoi les adultes imaginent-ils si souvent qu'enfance rime plus avec déficience qu'avec intelligence?
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