L’homme est le même partout : née de ses rêves et de ses frayeurs, je pense qu’une maison semblable à celle de la rue Taillepain existe à Londres, à Berlin, mais aussi à Vienne, à Rome et sans doute même à Madrid !
Ce n’est pas une simple débauche, une scène d’orgie réunissant des libertins avides de jouissance : c’est plus que cela. On dirait que l’homme d’Église à qui malgré moi je donne du plaisir me hait et ne songe qu’à me faire du mal.
Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu.
Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation.
Le français ne scande pas, comme le grec ancien ni même comme le latin. Impossible d’obtenir de tels effets. Mais, si l’on y met la musique, alors nous pourrions obtenir un résultat tout à fait nouveau.
Rien à voir avec ces vaudevilles qu’on joue un peu partout. La sagesse des Anciens offerte au peuple sous une apparence charmeuse.
Rien n’est doux que le jus de ton vit. Rien n’est si cher, près de lui le miel même à la bouche est amer. Celle qui n’aime point sucer l’engin de son amant, elle ne connaît pas son goût si enivrant.
La peur pouvait transformer un être plein d’audace, orgueilleux, fier de sa
condition et sûr de sa réussite en une créature pitoyable, gémissante et larmoyante.
On croit parfois qu’une pièce est chose aisée à écrire. Il n’en est rien. Je ne suis pas de ces versificateurs à façon dont les misérables essais envahissent les scènes et endorment les spectateurs. Il me faut du temps pour parvenir au chef-d’œuvre.
Elle venait d’apprendre exactement ce qu’elle devait savoir. À quoi bon se torturer l’esprit ? Il suffisait d’attendre.