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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce que j'ai ressenti:

***A savourer…

Le Japon a un charme fou, c'est un pays qui m'attire énormément, alors faire cette incursion en lecture, grâce à ce thriller, une sélection Prix Nouvelles Voix du polar, j'étais en joie! Cette alliance de polar/cuisine est une innovation qui révèle toutes ses saveurs, au fil de ses pages. J'ai apprécié la destination entre audace culinaire, poésie immersive et mafia japonaise. Un cocktail épicé qui m'a fait découvrir un duo d'auteurs plutôt atypique, mais qui fonctionne à merveille pour: On ne meurt pas la bouche pleine. Une écrivaine de polar, Odile Bouhier et, un chef étoilé, Thierry Marx, qui rapproche la littérature et la cuisine moléculaire, dans une enquête, oú la mort se joue autour des plus grandes tables…Exquis!

« -Pensez-vous que la cuisine est un acte aussi politique que la littérature? »

***Notes amères et douceurs japonaises…

Le gros point positif, c'est la destination vers le Japon. Nous avons toute une série de petits bonheurs de lecture , entre plaisir et culture, qui rendent le cadre de ce thriller, intensément dépaysant . On en apprend plus sur leurs coutumes et en cela, c'est un polar qui se déguste avec délice . Mais, en ce qui concerne l'intrigue et surtout, l'introduction des personnages, j'ai trouvé trop de maladresses et de précipitations qui empêchent un certain attachement avec les personnages…Sans doute, parce qu'il ne fait que 300 pages et foisonne d'informations, il y a des raccourcis que j'ai regretté…Mais ce ne sont que des petits bémols, largement contrebalancés par cette immersion dans l'univers de la communauté yakusa, de la science futuriste et des douceurs poétiques, comme les haïku. A découvrir pour l'originalité!

« Il n'y a pas de honte à reconnaître ses fragilités et les travailler, les améliorer. »

***De Paris à Tokyo …

Même s'il m'a manqué quelques facteurs Émotion , j'ai trouvé que ce mélange des cultures était très intéressant. Il y a un travail de recherche et de passion culinaire qui fait vraiment plaisir à lire, et donne l'eau à la bouche. de Paris à Tokyo, on se rend bien compte que le crime n'a pas de frontières et qu'il pourrait devenir quasi parfait…Vous ne regarderez plus jamais pareil, vos assiettes au restaurant, après cette lecture! Bon appétit, bien sûr !

« L'intelligence et la créativité humaines ne l'avait jamais déçu, surtout quand elles se mettaient au service du crime. »



Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Après avoir lu un polar nature writing, je me suis tourné vers un polar plus ou moins culinaire qui parle beaucoup de la culture japonaise également.

C'est un récit plutôt court d'un peu plus de 300 pages je n'en attendait donc pas énormément de profondeur ou d'attachement aux personnages principaux mais je ne m'attendais cependant pas à rester autant hermétique à ce récit de bout en bout.

Un roman policier qui effectivement sort du cadre complétement comparé aux autres auteurs et aux autres titres mais cela n'a pas fonctionné du tout avec moi et c'est dommage car au final l'arme du crime était vraiment différente et aurait tout eu pour me plaire. Mais j'ai trouvé le récit décousu et je n'ai pas de mon côté voyager au Japon.



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Les personnages sont attachants et le style est fluide. Ne connaissant rien au Japon et tout ce qui touche aux yakusa, ni à la cuisine moléculaire, ce livre m'a documentée mine de rien sur ces domaines sans plomber la lecture. Un livre dépaysant et distrayant.
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On va se plonger dans une véritable enquête en France et au Japon au coeur des manipulations, de la cruauté et de la vengeance. Les pages se tournent assez vite mais c'est dommage que trop d'indices vont nous être laissé. J'avais trouvé l'identité du criminel dès sa première évocation. le suspens était moins intense pour arriver à la fin. Et j'ai été dérangée par les explications qui sont plusieurs fois donnés sur des personnages ou des moments précis. J'avais l'impression de regarder une émission type « Top chef », où on voit l'action mais on doit quand même nous la décrire dans la voix off puis celui qui a fait l'action nous le réexplique. Au cas où le spectateur n'aurait pas compris au bout de deux descriptions. C'est peut-être une tendance qui arrive également dans la littérature. J'espère que non.
Il y a un aspect assez scientifique puisqu'il est question de poison et de traire des plantes vertes. La cuisine moléculaire, dada  de Thierry Marx est abordée avec beaucoup de précision. La pâte du cuisinier ne doit pas être très loin. En tout cas, cela a piqué ma curiosité car j'ai noté toutes les informations citées et j'ai hâte de savoir ce qui est véridique ou non. La science est au coeur d'une histoire de meurtre préparé, réfléchi et adapter à chaque cible. Intelligent et malin d'autant plus que l'auteure a laissé une fin ouverte. Si le roman rencontre son public, je pense que nous pourrons retrouver une nouvelle enquête de Simmeo au Japon. L'avenir nous le dira.

Malgré quelques répétitions, le roman reste agréable et se dévore d'une traite. Un parisien au Japon qui mène l'enquête sur des meurtres de yakuzas au poison, cela vaut le coup d'oeil.




Lien : https://wp.me/p1F6Dp-6mZ
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Un peu brouillon par moment : des paragraphes pas vraiment nécessaires qui alourdissent le poids du livre sans rien lui apporter, des pistes évoquées qui ne vont pas jusqu'au bout, des portes ouvertes non refermées, enfin des maladresses un poil agaçantes qui émoussent un peu le plaisir de lecture ce qui est fort dommage, car malgré cela, ce roman se lit très vite et les plongées au Japon et dans les coulisses de la nouvelle cuisine ne sont pas étrangères à l'intérêt qu'il suscite. En plus, il faut dire que j'aime beaucoup Odile Bouhier que je connais notamment grâce à sa très bonne trilogie avec Victor Kolvair (ici, ici, et ici). Thierry Marx est lui, plutôt connu pour sa cuisine qualifiée de moléculaire. Les deux ont mis leurs savoirs et leurs talents au service de Simmeo et de sa recherche de la vérité, alliant intrigue policière proprement dite et cuisine, et le tout fonctionne. C'est parfois un peu technique, mais ça passe surtout si plutôt que de technicité on parle d'inventivité et de culture générale qui augmente grâce à ce polar culinaire. Maintenant, j'hésite, je goûterais bien la cuisine de Thierry Marx -mais il faut que vous m'invitiez cher Thierry, je n'ai pas les moyens, ou alors, que vous veniez à la maison nous préparer un repas (en plus, j'ai une nouvelle cuisine)-, mais évidemment, j'ai des craintes, il y a quand même des morts dans son roman !

L'autre aspect vraiment bien de ce roman, c'est le Japon et tout ce qu'on apprend sur sa culture, sur les yakusas et les samouraïs, notamment lorsque Simmeo visite le musée du samouraï, ça me rappelle l'exposition sur ce thème l'an dernier au Château de Nantes avec des armures, des sabres, des casques, ... je comprends aisément la fascination.

Pour résumer, malgré mes réserves, j'ai bien aimé ce polar, le dépaysement, l'originalité de l'intrigue et du contexte, Simmeo le flic français un rien blasé qui boit pas mal de Champagne Perrier-Jouët Belle époque, j'ai vu le prix ce n'est pas non plus dans mes moyens, mais si je le dis plusieurs fois, ça fait placement de produit, il y a moyen de faire un petit kekchose M. Perrier-Jouët, même pas forcément un Belle époque ? Perrier-Jouët, Perrier-Jouët, Perrier-Jouët, ...

Si avec tous ces appels du pied très discrets, je ne mange pas Marx ni ne boit Perrier-Jouët, je n'y comprends plus rien. Allez bon appétit mais avant un petit apéro champagne , non non, je ne redirai pas le nom de Perrier-Jouët ? Ah si, tant pis... ou tant mieux si mon appel est entendu...
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Alors oui, à strictement parler, on est plus dans le polar que dans le thriller. Reste que, du coup, ce livre associe deux éléments que j'apprécie particulièrement : le polar et Thierry Marx (le chef qui me réconcilierait presque avec les fourneaux… j'ai bien dit presque 😜). Et ça, c'est plutôt un bon départ !

Alors oui, l'histoire est cousue de fil blanc… N'empêche que ça reste un polar bien sympathique et qu'on arrive au bout sans avoir vu le temps passer. Il y a même comme un côté poétique et apaisant.

On y apprend aussi par-ci par-là différentes choses sur la culture nippone ou encore des astuces culinaires.

Ah ! Et oui ! A ne pas oublier, des descriptions de plats qui mettent vraiment l'eau à la bouche… Mais pour une buse en cuisine comme moi, peut-être pas, jusqu'à aller tenter la recette de la « blanquette de veau à la manière de Thierry Marx » qui figure en annexe (ou la réalité risquerait de rattraper la fiction...) 🤣🤣🤣.

Bref, une jolie surprise !
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"Sympathique" plongée dans le monde de la cuisine moléculaire et des Yakuzas. On y apprend pas mal de choses sur l'univers mafieux Japonais, et aussi sur la traite des plantes (!). L'histoire se suit sans déplaisir car les personnages sont assea attachants. Un petit moment de lecture agréable et instructif.
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« La cuisine est une arme de destruction lascive. »
Pour moi qui ai lu avec bonheur les trois polars d'Odile Bouhier et qui suis fan de la culture nippone, ce livre ne pouvait pas m'échapper. Avec en plus la caution gastronomique de Thierry Marx que j'apprécie non pas pour avoir goûté à sa cuisine – je n'en ai pas les moyens – mais pour son action en faveur de l'emploi des jeunes des cités.
Voici donc un nouveau et sympathique héros de polar : Achille Simmeo, 57 ans, commandant de police féru d'art asiatique et amateur de Perrier-Jouet Belle époque, qui ne se remet pas de la mort tragique de son épouse Chloé, assassinée à coup de hache par un psychopathe mal contrôlé. Au cours d'une de ses pérégrinations à l'hôtel des Ventes, il repère un couple de japonais très chics, acquéreur d'une superbe armure ancienne. Appelé soudain sur une scène de crime dans un palace parisien, il tombe sur la dame japonaise en train d'étouffer, secourue par le SAMU et apparemment en très mauvaise posture … Quelques heures plus tard, on apprend que son époux, de retour d'une soirée au casino d'Enghien, est retrouvé mort au volant de sa voiture. Et, simultanément à Tokyo, plusieurs morts « naturelles » sont enregistrées dans les rangs d'une des familles de yakusas les plus influentes. Coïncidences ? Certainement pas.
Une belle japonaise foudroyée par un cancer du foie, son mari écrasé dans son véhicule alors qu'il ne boit que du thé, un homme de main retrouvé frappé d'un infarctus dans les bureaux de l'ambassade de France à Tokyo, le suicide d'un ponte de la mafia japonaise à la suite de l'annonce d'une tumeur au cerveau : quatre personnes identifiées comme appartenant à la pègre la plus puissante du Japon, qui se connaissaient de longue date et ont un point commun : ils ont tous dîné dans le même restaurant parisien étoilé à quelques heures d'écart …
Achille Simmeo saisit l'occasion pour poursuivre l'enquête au Japon. Et nous en profitons pour apprendre en même temps que lui une foule de choses sur la place des yakusas dans la société et l'économie japonaises. C'est foisonnant, un peu brouillon, mais nous plonge, tel une manga, dans l'univers des quartiers, des bars et des clubs – en particulier ceux qui mettent en scène de jeunes adolescentes – de la capitale tokyoïte. le tout enrobé dans un nuage de cuisine moléculaire … Déroutant, parfois, mais haletant, toujours.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Une partie qui se déroule à Paris et une partie qui se déroule à Tokyo .Dans ces deux villes , des morts subites qui ont l'air naturelles mais le commandant Simmeo a des doutes car tous les morts appartiennent à une caste , le cercle des yakuzas , la pègre japonaise .Comme par hasard , ces victimes ont maugé dans le restaurant du grand chef Elliott Principal , un cuisinier adepte de la cuisine moléculaire à base de plantes .Bien que ses supérieurs ne le suivent pas , Simmeo insiste et va prendre sur ses propres deniers pour rejoindre la ville de Tokyo et tenter d'éclaircir le mystère
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Achille Simmeo, policier aguerri au 36 quai des orfèvres sera impliqué dans une enquête policière l'emmenant jusqu'à Tokyo. Il découvrira la plus criminelle des organisations : les yakuzas, la mafia japonaise.

Il devra faire face à une arme de crime déroutante : l'empoissonnement par une substance difficilement décelable si personne ne s'y attarde. Il mettra en lien la chimie et la cuisine gastronomique et découvrira la vérité mêlant histoire de famille, haine et vengeance.

Intéressant car on découvre le milieu des yakuzas et la culture criminelle à Tokyo. Cependant, j'ai été un peu mitigée sur le final n'étant pas, pour moi, ni époustouflant ni inattendu.
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