Ondine Desbordes-ValmoreJacques Boulenger
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
144 pages
BNF - Bibliothèque Nationale de France (01/01/1909)
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Résumé :
Livre en hommage à Ondine Desbordes-Valmore, établi par Jacques Boulenger, qui comprend une biographie d'Ondine Valmore et un recueil de ses poèmes.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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La mort et la perte sont des thèmes récurrents de ce recueil posthume des poèmes d'Ondine Desbordes-Valmore, où le ton pathétique ne disparaît jamais tout à fait, même et surtout lorsqu'il s'agit d'aborder les brèves joies (le printemps, premières amours, Dieu même) d'une vie qui ne connut pas la vieille (Ondine Valmore mourut, malade, à trente-et-un ans).
Les vers sont fortement influencés par le romantisme, comme de juste (en digne fille de Marceline Desbordes-Valmore) et respectent les rythmes traditionnels de l'alexandrin et de l'octosyllabe, le thème également traditionnel de la Muse inspiratrice revenant régulièrement.
Des proses complètent le recueil, évoquant aussi la maladie, la mort, et la jeunesse fauchée trop tôt, et la conscience du chagrin des survivants qui devront trouver le réconfort dans Dieu.
Lien : https://thomasspok.blogspot...
Les vers sont fortement influencés par le romantisme, comme de juste (en digne fille de Marceline Desbordes-Valmore) et respectent les rythmes traditionnels de l'alexandrin et de l'octosyllabe, le thème également traditionnel de la Muse inspiratrice revenant régulièrement.
Des proses complètent le recueil, évoquant aussi la maladie, la mort, et la jeunesse fauchée trop tôt, et la conscience du chagrin des survivants qui devront trouver le réconfort dans Dieu.
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Citations et extraits (1)
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Réponse
Tu me dis qu'il m'aima, que mon nom, mon image
Emplirent tout son cœur pendant quelques beaux jours ;
Tu me dis que ce cœur peureux, mais non volage,
Quand il ne m'aima plus, n'eut plus d'autres amours.
Tu dis qu'un seul printemps a brillé dans sa vie,
Que, depuis celui-là, nul ne lui semble en fleurs,
Que rien n'a fait depuis sa joie ou son envie,
Et que ses yeux séchés n'ont plus versé de pleurs.
Moi, je sais qu'il a pu me revoir sans alarme,
Qu'il est demeuré calme en m'entendant nommer ;
Va ! l'amour d'un tel cœur ne vaut pas une larme :
Aimèrent-ils jamais ceux qui cessent d'aimer.
Tu me dis qu'il m'aima, que mon nom, mon image
Emplirent tout son cœur pendant quelques beaux jours ;
Tu me dis que ce cœur peureux, mais non volage,
Quand il ne m'aima plus, n'eut plus d'autres amours.
Tu dis qu'un seul printemps a brillé dans sa vie,
Que, depuis celui-là, nul ne lui semble en fleurs,
Que rien n'a fait depuis sa joie ou son envie,
Et que ses yeux séchés n'ont plus versé de pleurs.
Moi, je sais qu'il a pu me revoir sans alarme,
Qu'il est demeuré calme en m'entendant nommer ;
Va ! l'amour d'un tel cœur ne vaut pas une larme :
Aimèrent-ils jamais ceux qui cessent d'aimer.
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