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Citations sur La Planète des singes (116)

Une humanité aussi veule, qui se résignait si facilement, n'avait-elle pas fait son temps sur la planète et ne devait-elle pas céder la place à une race plus noble?
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Je ne repris connaissance que beaucoup plus tard, tant que la tension de cette séance m' avait éprouvé.
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Qu’est-ce qui caractérise une civilisation ? Est-ce l’exceptionnel génie ? Non ; c’est la vie de tous les jours
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Le singe est, bien sûr, la seule créature raisonnable, la seule possédant une âme en même temps qu’un corps. Les plus matérialistes de nos savants reconnaissent l’essence surnaturelle de l’âme simienne.
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L’exaltation que procure un pareil spectacle ne peut être décrite : une étoile, hier encore point brillant parmi la multitude des points anonymes du firmament, se détacha peu à peu du fond noir, s’inscrivit dans l’espace avec une dimension, apparaissant d’abord comme une noix étincelante, puis se dilata en même temps que la teinte s’affirmait, pour devenir semblable à une orange, s’intégra enfin dans le cosmos avec le même diamètre apparent que notre astre du jour familier. Un nouveau soleil était né pour nous, un soleil rougeâtre, comme le nôtre à son déclin, dont nous ressentions déjà l’attraction et la chaleur.
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Grâce à ses fusées perfectionnées, que j’ai l’honneur d’avoir mises au point, ce vaisseau peut se déplacer à la plus grande vitesse imaginable dans l’univers pour un corps matériel, c’est-à-dire la vitesse de la lumière moins epsilon.
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Le film et tous les tapages autour ne m'avaient jamais inspiré pour lire le livre. Erreur rattrapé car c'est vraiment un très grand moment. Très bien écrit il nous plonge dans une histoire très bien menée qui imagine une inversion, sur une autre planète, de l'évolution des hominidés. Mais on découvrira au fur et à mesure de l'intrigue que les choses ne sont peut-être pas aussi simples. La fin est vraiment bien faite avec un double rebondissement, l'un auquel on s'attend, l'autre beaucoup moins. Un très grand livre qui méritait certainement mieux que toutes ces adaptations cinématographiques qui n'en retiennent que ses aspects les plus tape-à-l'oeil pour le grand public.
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« Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux ! »

Page 213
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Et, oubliant en partie ma vraie condition, comme cela lui arrivait encore souvent, elle me fit mille recommandations qui m’humilièrent profondément.
« Surtout ne va pas t’aviser de te retourner vers les passants en leur montrant les dents ou de griffer un enfant sans méfiance qui s’approcherait pour te caresser. Je n’ai pas voulu te mettre de muselière mais… »
Elle s’arrêta et éclata de rire.
« Pardon ! Pardon ! s’écria-t-elle, j’oublie toujours que tu as de l’esprit comme un singe. »
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Mais la rencontre d’un gorille sur la planète Soror ne constituait pas l’extravagance essentielle de l’évènement. Celle-ci tenait pour moi à ce que le singe était correctement habillé, comme un homme de chez nous, et surtout à l’aisance avec laquelle il portait ses vêtements. Ce naturel m’impressionnait tout d’abord. A peine eus-je aperçu l’animal qu’il me parut évident qu’il n’était pas du tout déguisé. L’état dans lequel je le voyais était normal, aussi normal pour lui que la nudité pour Nova et ses compagnons. Il était habillé comme vous et moi, je veux dire comme nous serions habillés si nous participions à une de ces battues, organisées chez nous pour les ambassadeurs ou autres personnages importants, dans nos grandes chasses officielles. Son veston de couleur brune semblait sortir de chez le meilleur tailleur parisien et laissait voir une chemise à gros carreaux, comme en portent nos sportifs. La culotte légèrement bouffante au-dessus des mollets se prolongeait par une paire de guêtres. Là s’arrêtait la ressemblance ; au lieu de souliers il portait de gros gants noirs.
C’était un gorille, vous dis-je ! Du col de la chemise sortait la hideuse tête terminée en pain de sucre, couverte de poils noirs, au nez aplati et aux mâchoires saillantes. Il était là debout, un peu penché en avant, dans la posture du chasseur à l’affût, serrant un fusil dans ses longues mains. Il se tenait en face de moi, de l’autre côté d’une large trouée pratiquée dans la forêt perpendiculairement à la direction de la battue.
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