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4,12

sur 8604 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne sais pas trop quoi penser de se livre.
Au départ j'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture et les scènes plus loufoques les unes que les autres. Mais à partir du rebondissement principal au milieu du roman environ, j'ai eu du mal à concilier l'humour de l'auteur avec la situation tragique que vit cette famille.
Mais ne vous laissez pas influencer par mon avis. Je pense que beaucoup de personnes liront ce livre avec un plaisir énorme.
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Nous voici embarqués dans la vie fantasque d'Hortense, Eugènie, Henriette, femme aux prénoms changeant dont la folie fait du quotidien un paradis radieux, joyeux, magique...un temps hélas car la souffrance est là, elle surgit et balaye tout, sans violence ni mélodrame tant l'écriture est bienveillante. Un roman léger et joyeux tout en étant grave dans le même temps.
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Vu par les yeux du narrateur enfant, sa vie familiale est faite de fêtes, dê joie, de rires et d'amour. Mais au fil du roman, cette fantaisie débridée parvient de moins en moins à masquer la sombre réalité qui gangrène petit à petit la vie de l'enfant et de ses parents. Roman vif, court, rythmé comme un air de jazz chanté par Nina Simone sur lequel danse cette famille attachante.
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Je ne suis pas vraiment emballé par ce court roman qui va puiser dans un imaginaire à la Boris Vian tendance Ecume des jours, roman que je n'avais pas particulièrement apprécié au passage. Bourdeaut décrit une famille complètement déjantée dont la joie de vivre et de faire n'importe quoi dicte leurs actions quotidiennes. Ils possèdent un oiseau tropical qui partage leur appartement, font la fête, dorment à n'importe qu'elle heure et mettent leur enfant à l'école quand ça leur chante. Youpi ! faisons ce qu'il nous plait et tous les autres sont des cons qui peuvent pas comprendre. Mais soudain, la maman devient déglinguée du ciboulot. Là, le lecteur ne voit pas la différence entre la folle maman et la personne qui débitait des paroles toutes aussi insensées précédemment dans l'histoire. Mais alors le récit devient tristounet. Qu'il est triste en effet de voir sa mère pour l'un, l'amour de sa vie pour l'autre devenir encore plus folle ? Comment cela pouvait-il être possible ?
Trop de fantaisie tue le récit et mon intérêt pour le destin de ces personnages s'est évaporé au fil de ma lecture.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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ce roman très court est à lire d'une traite pour en apprécier pleinement la folie douce et la mélancolie. C'est un premier roman d'une rare intensité, on rit, on pleure et la vie continue...
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L'emballement général pour En attendant Bojangles tient de la folie douce. Cela tombe bien, c'est le sujet du livre d'Olivier Bourdeaut. Ne pas se faire d'illusions, toutefois, les dithyrambes vont attirer de nombreux nouveaux lecteurs et, tôt plutôt que tard, quelques critiques vont vouloir se "payer" le roman, pour la simple raison qu'un tel consensus enthousiaste est suspect. Forcément. Sans aller jusque là, il est vrai qu'En attendant Bojangles, de par son accueil extatique, peut un peu décevoir. L'insistance à citer Boris Vian parmi les références tient du bon sens mais on peut aussi y voir une ambiance proche de celles d'Alexandre Jardin à son époque "zébrée" ou même de la littérature baroque latino-américaine. En attendant Bojangles est en grande partie un "Feel good Book", et ce n'est pas négligeable, avec des nuances de gris de plus ou plus prononcées qui entament quelque peu l'enchantement. le thème central est bien la folie mais pas uniquement quand elle est douce et Bourdeaut est un petit moins à l'aise quand il s'agit de l'évoquer. Ceci dit, on lui sait gré de ne pas céder au larmoyant et de conserver la politesse et l'élégance de la gaieté même dans le désespoir. Belle entrée en littérature pour Olivier Bourdeaut dont on se demande bien comment il va pouvoir se remettre d'un tel engouement. Mais vivons plutôt l'instant présent. Dans un hiver où les raisons de se réjouir ne sont pas légion, En attendant Bojangles est un éclair de bonheur qui dynamite la morosité ambiante. On aurait bien tort de bouder son plaisir.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Il y a l'amour fou, la folie douce, et aimer à la folie, et il y a ce couple fou d'amour et tellement fantasque qui vit en dehors du temps. Il y a leur fils, narrateur principal de ce roman étrange, attachant et, en apparence seulement, bien farfelu. C'est par sa voix que se déroule leur histoire, avec, en parallèle, le récit du père.
Elle, Liberty Bojangles, c'est la mère. Elle danse et vit dans un monde parallèle. Impossible de lui donner un prénom puisque son mari lui en offre un nouveau tous les deux jours. Lui, il raconte des histoires extraordinaires, possède des garages et en vit bien. Leur rencontre est une fête, ils dansent, tombent amoureux, se jurent de ne jamais se quitter et vivent l'un par l'autre, l'un pour l'autre. Pour vivre intensément cette vie décalée, lui vend tous ses biens. Ils profitent de la vie, des amis invités chaque jour à faire la fête lors de soirées qui s'étirent jusqu'au petit matin, des boissons fortes à gogo, et toujours, de danser sur l'air de Mr Bojangles, de Nina Simone.
Vient un fils, qu'elle aime à la folie, mais folie douce là aussi. Un fils qui sans vraiment tout comprendre, apprend à vivre dans cet univers fantasque, lui qui ment à l'école sur sa vie de famille, et qui ment à la maison sur la vie à l'école, parce qu'il a bien senti que sa famille est unique et différente des autres.
C'est un livre étrange et terriblement émouvant, qui démarre comme une blague, loufoque, superflu, et qui gagne en profondeur au fil des pages. de totalement ensoleillées, bariolées, superficielles, les pages s'assombrissent, la réalité arrive à sourdre des mots, des scènes évoquées tant par le père que par le fils. Car cette folie apparente est une maladie profonde qui va changer la vie du couple, leur relation aux autres, au monde, et à eux-mêmes, puisqu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Et surtout, l'auteur nous pose une question : jusqu'où est-on prêt à aller par amour ? Beaucoup l'ont cité, mais oui, il y a un brin de folie à la façon de Boris Vian dans ces pages, pas égalée certes, mais intéressante. Ici point de nénuphar, mais plutôt des montagnes de courrier, des scènes de folie pas ordinaire et toujours la musique lancinante et omniprésente. Voilà assurément un livre qui se dévore en quelques heures et ne laisse pas indifférent.
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