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4,12

sur 8608 notes
Voilà un roman vite lu , emballé c'est pesé et qui aura eu le mérite de ne pas me prendre trop de temps .
Le but c'était probablement d'exposer la folie sous un autre angle : ça doit être à la mode ce sujet en ce moment . Folles de joie au cinéma ...que je 'ai pas encore vu , ça ne saurait tarder .
Une famille genre déjantée totalement improbable , avec pour personnage principal qui mène la danse , la mère dans sa douce folie ...On chante , on danse , on s'invente des histoires parce que la vie pour de vrai c'est bien trop cruel . Un amour fou relie ce couple frappadingue . Même qu'ils font un enfant . Il semblerait pourtant qu'ils auraient pu se suffir à eux-même dans leur délire et qu'ils oublient d'enfanter . Mais non . Et le rejeton participe à cette vie turlutu chapeau pointu . Osmose , fusion dans une réalité qui n'existe que pour eux . Il sait bien pourtant le père que cette fuite effrénée face à la folie de sa femme finira bien par aboutir à l'impasse . Mais ivresse et soyons fous. Dans l'ici et maintenant . Ensemble . Les autres n'existent pas ou juste pour faire de la décoration .
Sur un rythmne de Road-movie pour échapper au désespoir jusqu'au bout .
Un thème tendance, une couverture racoleuse. Une loufoquerie qui peut faire du bien , l'actualité n'est pas gaie en ce moment . L'écriture n'est pas à vomir .
Je peux comprendre qu'on puisse y trouver une petite parenthèse de plaisir de lecture ....
Une thématique intéressante si ça avait été bien traité. Mais là ça tombe à plat toutes ces cocasseries das la surenchère censées nous faire rire de la folie pas toujours douce , je n'y ai vu qu'artifice gratuit et ça manque tellement de profondeur que la grosse farce n a pas su combler le vide.
En conclusion , vous ne perdrez pas beaucoup de temps à rencontrer ces dézingués , le livre est court , et il est fort probable que la majorité des lecteurs seront emballés .
Je n'aime pas faire une critique négative mais vu les centaines de commentaires dithyrambiques , le mien ne pèse pas lourd dans la balance . Et c'est tant mieux .
Nous vivons dans un monde où il fait cultiver la "positive attitude " pour être dans le move : alors oui quelle chance malgré tout d'avoir eu l'occasion à travers ce roman de découvrir Bojangles de Nina Simone !
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🌟 pépite littéraire 🌟

Alors voilà, oui ce livre est sorti il y a un petit moment déjà...
Pour dire vrai je ne comptais pas le lire. Beaucoup de bons échos, peur d'être déçue. Ni la couverture ni le résumé ne me parlaient vraiment.

Mais, un jour, au pique-nique babelio, j'ai reçu ce livre. Et je me suis lancée dans la lecture, page après page, sans rien en attendre vraiment.

Mais HEUREUSEMENT que j'ai reçu ce livre !

Pour faire simple ce livre est beau et poétique, triste et gai à la fois, mélancolique et pétillant. Plein d'adjectifs antinomiques qui finalement s'accordent parfaitement.
C'est une pépite, une vraie. Petit à petit, les écailles tombent et vous vous retrouver avec un diamant entre les mains.

Je ne vous mettrai pas le résumé. Je ne vous dirai pas non plus de quoi ça parle. Non. Je préfère mille fois vous laissez découvrir ce livre comme moi je l'ai découvert. À l'aveugle. Lisez-le, laissez vous transporter avec ce couple plein d'amour et de folie sur la musique de "en attendant Bojangles".

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris une telle claque littéraire, une telle claque emotionnelle...
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C'est un petit garçon qui est au coeur de l'histoire. Il vit une vie différente avec ses deux parents qui s'aiment d'un amour fou, qui dansent au milieu du salon, qui n'ouvrent par leur courrier, qui changent de nom comme de chemises, qui n'envoient pas leur fils à l'école,... Une vie de fête, de soirées entre amis, de blagues et beaucoup d'humour.

On alterne entre la vision de ce jeune garçon qui voit sa maman jouer un rôle pour amuser la galerie et qui s'en amuse. Et la vision du père qui, lui, décrit la folie pure et dure, celle qui fait souffrir et celle avec laquelle il faut s'adapter. Petit à petit, le roman qui se veut au départ une grande fête nous fait montrer les dérives et la noirceur de cette douce folie...
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Comment ne pas succomber à un livre dont les premières phrases sont :
« Mon père m'avait dit qu'avant ma naissance, son métier était de chasser les mouches au harpon. Il m'avait montré le harpon et une mouche écrasée.
-j'ai arrêté car c'etait très difficile et très mal payé, m'avait il affirmé en rangeant son ancien matériel de travail dans un coffret laqué. Maintenant j'oubre des garages, il faut beaucoup travailler mais c'est très bien payé. »
Ce livre, ce premier roman, loufoque, hilarant, est l'histoire d'un petit garçon qui nous fait découvrir la vie de ses parents; naïveté et fraîcheur sont constamment présentes grace à lui. Mais c'est aussi l'histoire d'un père, d'un mari qui décrit dans ses cahiers de souvenirs, les doux et fous moments passés avec sa femme-enfant et son fils.
Quant la folie et l'amour sont le prétexte d'une vie de fête et de toutes les permissions
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Oh, faîtes-vous un plaisir, lisez ce livre ! Ce joyau, ce bonbon, 173 pages de bonheur, du moins d'émotion pure, de rêve éveillé.

Je ne le résumerai pas, les quelques condensés que j'en avais lu ne m'ayant pas donné du tout envie ; et maintenant je comprends tant c'est impossible d'en faire ressortir la moelle, la délicieuse substance.

Je peux juste vous dire qu'on y rit beaucoup, qu'on découvre de merveilleuses personnalités et une manière totalement atypique de voir la vie. Et que même si ce n'est visiblement pas viable, cela fait un bien fou.

Un dernier conseil, si je puis me permettre : écoutez la chanson phare du livre, "Mister Bojangles" de Nina Simone, pleine de grâce et de douceur, véritable pendant à cette histoire. On imagine volontiers les protagonistes se mouvoir au son de ces notes simples et chaleureuses.
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Quelle délicieuse lecture, à la fois toute en légèreté et en gravité.
D'un décor fantaisiste, plein de couleurs, de fêtes et de magie, l'histoire nous entraine dans un univers plus sombre et torturé.
A travers les yeux d'un enfant, dont la capacité d'imagination et d'adaptation lui permettent d'accueillir la normalité du quotidien d'un côté et l'extravagance de sa famille de l'autre, cette jolie histoire est aussi belle et joyeuse, que bouleversante et triste.
Quel bonheur de lire un ouvrage, à la hauteur d'un Boris Vian et de L'écume des jours, que j'avais énormément apprécié.
A lire !

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"En attendant Bojangles" est l'histoire racontée au travers des yeux émerveillés d'un petit garçon, qui décrit la vie de ses parents, une histoire entrecoupée par les souvenirs de son père qui note tous les moments de leur vie, dans des carnets, tel un journal intime.
Nous découvrons la vie d'une famille heureuse, d'un père et d'une mère qui s'aiment éperdument malgré la folie de la mère. Leur vie n'est faite que de moments heureux : plaisir, fêtes et danses.
C'est l'histoire de Georges, le père, et de sa femme, Liberty, Constance, Renée, ou Joséphine, ...qui change de prénom chaque jour en fonction de ses humeurs.
Leur quotidien est surprenant : on saute sur les canapés, on n'ouvre jamais le courrier, on se vouvoie. Même Superfétatoire, l'oiseau exotique adopté par la mère, qui déambule dans l'appartement et qui fait partie de la famille, a le privilège d'être vouvoyé. On part en Espagne quand on veut, il n'y a jamais de contrainte.
Ce que ses parents aiment par-dessus tout, c'est danser sur "Bojangles" de Nina Simone, "...une musique pour les sentiments...", une musique belle, dansante et mélancolique.
"En attendant Bojangles" est un livre court, agréable à lire. Il respire la joie et la vie. On y trouve des passages drôles racontés par un enfant.
C'est un récit plein d'amour et d'espoir. Un vrai coup de coeur.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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L'auteur l'annonce dès le début : il va raconter l'histoire de ses parents et de son enfance. Ce sera plus ou moins vrai. Vous êtes prévenus. Sa mère était une belle excentrique et son père se pliait avec bonheur aux jeux de son épouse. « Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire, vous mentez si bien, ce serait dommage de nous en priver. » (p. 9) Ah, on ne s'ennuyait pas chez eux ! Cocktail, dîners tardifs, invités à toute heure, musique de Nina Simone, voyages impromptus en Espagne. Lui-même, enfant, prend plaisir à alimenter la fantaisie de sa jolie maman. C'est tout de même plus drôle que la vie des autres gens. Mais voilà, sa mère n'est pas qu'excentrique, elle est malade. Et son père le savait pertinemment. « J'étais conscient que sa folie pouvait un jour dérailler, ce n'est pas certain mais, avec un enfant, mon devoir était de m'y préparer. » (p. 38) La vie devient soudain un peu moins drôle quand la mère est internée. Grâce aux carnets secrets de son père, l'auteur reconstitue la véritable histoire de ses parents, eux qui s'aimaient tellement qu'ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre.

Voilà une très belle histoire, rafraîchissante et étourdissante dans la première partie, plus grave et plus émouvante ensuite. Les jeux de mots et les pirouettes verbales foisonnent dans le texte qui a parfois des airs de marelle : on saute à cloche-pied d'une expression à une autre. Tant pis si l'on tombe, l'important est de jouer. Oui, c'est une très belle histoire d'amour et, en tant que telle, elle est très égoïste et très injuste pour ceux qui n'y participent pas ou partiellement. Je retiens une phrase du père sur les récits qu'il invente pour plaire aux inconnus et pour séduire sa future femme. « Je n'oblige personne à croire à mes histoires, elles vous ont plus, vous y avez cru ! J'ai joué avec vous, vous avez perdu. » (p. 24) Ces quelques mots résument l'essence même d'un bon roman : si l'on croit, on gagne une bonne histoire et au diable la vraisemblance !
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C'est de la folie! A tous niveaux, amour fou, folie douce, folle à lier mais un roman qui traite ainsi de la maladie mentale ne peut laisser indifférent. Oui cette femme aux cent prénoms aime, et le dit et le montre, elle aime son mari et son fils par-dessus tout et elle aime la vie avec eux. Jusqu'au bout du magnifique roman de Olivier Bourdeaut cette famille hors du commun m'a entraînée dans ce tourbillon de danse, d'extravagance, de détresse, de tendresse aussi. Si vous le lisez, écoutez en même temps la voix envoutante de Nina Simone chantant: Mr Bojangles. Tout est dit.
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Bonjour et bienvenue dans l'univers de mon point de vue personnel qui va aller à contre-courant de la majorité des avis positifs !

Pas facile dans la mesure où ce roman a été un franc succès récompensé de nombreux prix. Je vais essayer d'expliquer pourquoi je suis totalement passée à côté de cette histoire mettant en scène l'amour fou (au sens propre et au sens figuré) entre un homme et une femme (visiblement atteinte d'une pathologie mentale) vu à travers les yeux émerveillés de leur fils.

Dans un premier temps : malaise profond et incompréhension (presque révolte).
La « romantisation » des troubles mentaux et la glorification du mensonge (ceux du père envers son fils, ceux du père envers lui-même) m'ont vraiment dérangée.
Mensonges d'autant plus faciles que l'auteur a confié les clés de son récit à un enfant qui par son innocence et sa naïveté rendent la lecture drôle et candide et obligent en quelque sorte le lecteur à trouver cela joliment extravagant.
Résultat : nos vies si structurées semblent tellement ordinaires à l'aune de cette folle extravagance, on se sentirait presque honteux d'être si conformiste et surtout envieux face à tant d'originalité et d'insouciance … Et pourtant on parle bien d'une pathologie là, il n'y a vraiment rien à envier en fait !

Dans un deuxième temps, j'ai eu envie de laisser une chance au roman et je me suis poussée à la réflexion : dans une société où on a tendance à stigmatiser les différences et les handicaps, n'est-ce pas une bonne chose que de mettre au centre du récit une personne en situation de handicap mental de façon positive?
Car après tout, c'est bien ce qu'a fait l'auteur : nous donner une héroïne flamboyante et fantasque atteinte de troubles du comportement (ce qui n'est pas si fréquent que ça en littérature) et surtout parvenir à traiter ce sujet sans misérabilisme, sans pathos excessif et avec beaucoup d'amour surtout, ça je le concède bien volontiers. En cela, je peux atteindre une forme de compréhension.
Certes…

Sauf que l'amour fou, dans la vraie vie, ce n'est pas de l'amour et c'est à coup sûr destructeur et toxique. Et la « douce » folie n'est jamais un concept glamour dans la réalité, surtout lorsqu'elle recouvre une pathologie. J'en veux un peu à l'auteur de nous vendre cette chimère.
Car lorsqu'on enlève tous les artifices et les paillettes, restent le désespoir, le mensonge, l'abandon et la mort.

Je ne veux pas être trop dure avec ce roman, je n'aime pas « descendre » une oeuvre, j'ai un immense respect pour le travail de l'auteur et pour tout dire, j'ai beaucoup apprécié sa plume et son style.
Mais le traitement de ce sujet m'a mis trop mal à l'aise pour que je puisse faire autre chose que de donner mon ressenti brut et sans fard. C'est probablement de ma faute : je n'ai pas compris, je n'ai pas su lire comme il fallait. Tant pis, passons à autre chose.
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