AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,53

sur 862 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mini-miss et Maxi-flop

J'avais comme beaucoup de lecteurs aimé « En attendant Bojangles ». J'avais contrairement à beaucoup de lecteurs également apprécié « Pactum Salis ».
Je n'ai donc aucun problème avec Olivier Bourdeaut et ce que je vais écrire sur Florida n'est absolument pas motivé par l'envie de me faire les dents sur un auteur à succès.
Mais pour autant, je ne vais pas tourner autour du pot et vous éviter une chronique à rallonge pour dire simplement que ce nouveau roman est de mon point de vue un authentique ratage.

Dès les premières pages, j'ai flairé que ça allait être difficile pour moi d'adhérer. Essentiellement à cause de l'écriture. Une écriture au marteau pilon, sans nuance, lourde, saccadée, des répétitions en veux-tu en voilà, des phrases bancales. Un faux style qui se veut sans doute très travaillé pour coller à une certaine oralité mais l'artifice se voit. Ça manque de sobriété et je ne retiens que la pauvreté.

Après il y a l'histoire qui nous raconte la vengeance d'une ex mini-miss. L'auteur se glisse dans la peau d'une femme en révolte contre son corps, contre sa mère, jusqu'à devenir bodybuildeuse. Disséquer le rapport au corps, analyser un traumatisme, écrire une satire sur le culte de l'esthétisme, il y avait vraiment de quoi me captiver sauf que je n'ai pas cru un seul instant à ce personnage. Cette voix n'est pas celle d'une femme et tout comme pour l'écriture, cette voix manque de finesse. On frise la caricature à toutes les étapes de la vie de la narratrice.

Jamais tout au long de ces 254 pages je n'ai retrouvé la patte, le piquant, la tendresse et la verve de l'auteur. C'est balourd, inutilement cynique et vulgaire.

J'ai lu dans la presse que Florida était un roman « ambitieux ». Je vous avoue ma totale incrédulité. Je n'ai pas à priori pas lu la même version du roman que certains journalistes.
Commenter  J’apprécie          433
J'aimais l'idée de suivre la vie d'une gamine qui avait été entraînée malgré elle dans la spirale des concours de beauté pour enfants et qui plus tard, choisissait de faire subir le pire à son corps, juste pour se venger de sa mère.
Mais très rapidement, je me suis ennuyée.
La partie sur les mini-miss m'a intéressé, mais ensuite, j'ai trouvé exaspérante cette gamine qui déteste tout et tout le monde, et qui au final, est une petite égoïste qui ne réfléchit pas beaucoup.
Le style est assez froid, et ne m'a pas aidé à m'attacher à cette enfant qui devient une ado puis une jeune femme, qui va choisir de devenir une sorte de phénomène de foire ou un "modèle" car à ses yeux, elle sublime son corps.
J'ai été déçue par ce roman plein de promesses mais au style pauvre et souvent vulgaire, qui ne me laissera qu'un souvenir de profond ennui.
Commenter  J’apprécie          382
Florida est le journal intime d'une gamine en Floride, qui pour ses 7 ans reçoit en cadeau une robe de princesse et une inscription à un concours de mini-miss ! A partir de cet instant, sa mère " qui s'emmerdait a voulu transformer sa fille en poupée "et pour gagner des concours tous les moyens vont être utilisés : habillages, essayages, coiffages par Warren, faux cils, épilations, spray autobronzant, blanchiment des dents et même sous-tifs rembourrés ! Miss Kodak devait supplanter ses rivales, et même prendre des leçons particulières et, puis un jour, révoltée, elle se laisse aller à "pisser" sur scène , : la honte et la déchéance : du coup, la Reine Mère et son Valet, son père qui est une lavette vont voir un psy qui leur conseille de la mettre en internat !
Elle va fuir, laisser tomber les concours, les parents qu'elle hait mais elle va compenser ces années de contrainte en se défoulant sur la nourriture et devenir énorme. Plus tard, elle reprendra sa silhouette et aimera un homme avec qui elle aura quelques jours heureux, mais elle sera rejetée par sa belle-mère car le mari a " flashé" sur son corps ! Dans sa fuite, elle sera recueillie par Alec un homo "bodybuldé" qui va lui faire rencontrer des artistes originaux et l'inciter à présenter des concours, elle prendra un coach César qui va faire de la mini-miss un mini-monstre ! Un échec l'attend et, surtout l'obligation de retourner chez ses parents ! Une honte et un drame .
Ce roman n' a rien à voir avec " en attendant Bojangles", qui était un hymne à la vie, à la joie et à la fantaisie ! Ici, Olivier Bourdeaut présente une " héroïne " qui manque de confiance en elle, manipulée par une mère qui veut vivre la célébrité, ses ambitions personnelles au travers de sa fille, une Florida qui pour exister ne se nourrit que de haine, de vengeance contre ses parents , contre ses rivales et surtout contre elle ! le récit est vif, incisif, acide, cru voire vulgaire et, il est regrettable de ne pas avoir fait une analyse plus fine, plus sensible, plus psychologique du sujet ! Car, en fait : il s'agit de la perversion d'un système basé sur l'apparence physique et ses dictats .
L.C thématique de Novembre : vider sa PAL 2
Commenter  J’apprécie          243
Cinq années de concours de mini miss ont transformé une enfant équilibrée en « bête de foire sophistiquée à l'extrême et hyper féminisée ».

Évidemment, la transformation principale aura surtout été intérieure ; les conséquences psychologiques de cette exhibition forcée et tout son tralala préparatoire sont largement décrites dans ce roman à la première personne. L'héroïne enfant - femme puis femme - détruite se raconte…

Ce sujet, pourtant intéressant, a été, à mon goût, bien mal servi par une écriture pesante, redondante, sans style aucun. Évidemment, car c'est une écriture rapportée de l'oral.

- Où es-tu parti cher Olivier Bourdeaut  ? ( dont j'avais adoré les deux précédents romans)

J'ai cherché où était la lumière et ai très vite réalisé que ce troisième texte ne me plairait pas du tout.

Tout est affaire de style, me direz-vous ?

Nan !

En plus de l'écriture oralisée, à l'extrême parfois, limite vulgaire et fade, c'est très vite l'ennui qui l'a emporté.

Ah chez moi, l'ennui livresque ne passe pas !

Je me suis accrochée jusqu'au bout, mais sans jamais m'attacher à cette jeune femme haineuse.

Il m'a manqué un chouïa d'analyse psychologique, des personnages moins artificiels, un décor mieux travaillé, une ambiance.

Bref, du style, quoi !
Lien : https://justelire.fr/florida..
Commenter  J’apprécie          230
J'avais adoré "En attendant Bojangles" du même auteur, c'est l'extrême inverse pour celui-ci.

Hormis quelques scènes intéressantes, on s'ennuie. L'héroïne reste très loin de nous et, malgré les thèmes abordés, aucun vrai message n'est transmis.

Ça manque de finesse et d'intimité.
Commenter  J’apprécie          110
Quand un résumé d'à peine 2 phrases me donne autant envie, forcément je me jette sur l'ouvrage. Dommage pour moi, grosse déception pour Florida où le récit n'était clairement pas à la hauteur de son résumé tape à l'oeil et racoleur.

Bien que les premiers chapitres s'entendent avec le fond de l'histoire, à savoir une petite fille transformée en véritable poupée de scène par sa mère, plus on avance dans l'histoire et plus on s'éloigne complètement de l'idée de base si bien que l'on se perd et finalement, que l'on ne se retrouve jamais.
Commenter  J’apprécie          90
Florida
Olivier Bourdeaut

Mon avis :

Le sujet m'intéressait, ces petites filles prises en otage par leurs mères qui veulent absolument en faire des reines de beauté.
Ces mères qui oublient les souffrances de leur enfant et qui ne pensent qu'à la leur propre émotion celle de les voir monter sur un podium...
C'est l'histoire de Florida...

J'ai eu du mal avec le style et l'écriture avec beaucoup de grossièreté , je n'ai pas accroché. On va suivre la vengeance de Florida qui en voudra à mort à sa mère d'avoir voulu transformer son corps. Florida jeune fille va devenir star de " la gonflette" et aussi comme sa mère transformer son corps et le maltraiter ... ?!
Au-delà du style, je trouve que l'auteur n'a pas réussi à se mettre dans la peau d'une femme et du coup ce n'était pas crédible.
Une lecture décevante.
Commenter  J’apprécie          70
Sans être aussi enthousiaste que certains, j'avais plutôt bien aimé En attendant Bojangles, notamment pour les carnets du père dont j'avais trouvé le personnage attachant.
Changement complet de ton, ici !

Parce qu'elle a eu son enfance gâchée par une mère qui l'a exhibée tous les week-ends, de 7 à 12 ans, dans des concours de mini Miss, Elizabeth n'aura de cesse de se venger de ce corps source de son mal être et de ses parents, sa mère en particulier qui l'a « transformée en poupée ».

Des thèmes intéressants donc : ces fameux concours de mini Miss, très populaires aux Etats-Unis, qui transforment des gamines en bêtes de foire hypersexualisees . le traumatisme de l'enfance et le processus d'autodestruction qu'il entraîne chez la jeune Elizabeth. Les relations mère-fille. le monde des culturistes et celui des galeries d'art …

Qu'est ce qui m'a gênée dans ce roman alors ?
D'abord, à aucun moment je n'ai entendu la voix d'une jeune fille dans ce récit alors que le livre est censé être son journal. J'ai trouvé aussi qu'on tombait , dans la deuxième partie notamment, dans la caricature et dans l'excès : cette quête de revanche, cette haine de soi, cette agressivité sans nuance traduites par une écriture heurtée et volontiers crue m'ont semblé artificielles, travaillées, et je n'ai jamais ressenti la moindre empathie pour le personnage . On aurait aimé plus de nuances pour traiter ces sujets.

Pour l'univers des mini Miss, je resterai donc sur un film que j'adore, Little Miss Sunshine , dans lequel le thème était abordé avec finesse, sensibilité et humour, tout ce qui manque au livre de Bourdeaut.
Commenter  J’apprécie          60
Je ressors mitigée de cette lecture dont j'attendais beaucoup.
La couverture m'a interpellée et la quatrième de couverture a fait le reste. Il me fallait le lire. Mais ce fut un flop... J'ai aimé le début du récit dans lequel on suit Elizabeth, fillette que sa mère présente à un concours de mini miss le jour de ses 7 ans. Quel beau cadeau! S'en suivent les concours, les week-end, les frustrations, l'impression de liberté quant lundi matin arrive, la destruction de la relation mère-fille, la déception face au comportement de son père, complètement absent, les tensions dans le couple. C'est croustillant, c'est cynique, j'adore!Puis, Elizabeth, après en avoir bavé des week-ends entiers pendant plusieurs années, se venge de sa mère, de ce corps auto-bronzé,  hypersexualisé, maquillé... et malmène l'un pour faire souffrir l'autre. J'ai trouvé cette première partie vraiment réussie... Ces espoirs que projettent les parents sur leurs enfants, jusqu'à côtoyer la folie, l'impact que cela a sur l'enfant en construction, sur le couple, et sur la famille, c'est fascinant!Mais je me suis ennuyée avec la suite.Elizabeth, toujours dans son désir de vengeance,  travaille son corps jusqu'à en devenir une sorte de bodybuildeuse, côtoyant le monde de l'art, dans lequel son corps n'est qu'un objet, là aussi...Les thèmes abordés sont pourtant intéressants : le rapport au corps, les relations hommes-femmes, les parents qui misent tout sur leurs enfants, l'existence à travers le regard des autres...C'est long, ça tourne en boucle... J'avais hâte d'en finir.
Commenter  J’apprécie          60
Dès les premières lignes, le lecteur est interpellé par une jeune femme en colère qui noircit les pages d'un journal intime. Elizabeth lui fait part de son histoire et laisse exploser sa révolte. Cependant, comme elle le dit si bien, le liseur n'est là qu'en spectateur : l'avis de celui-ci ne l'intéresse pas. L'héroïne le prend pourtant à témoin et suppose qu'il a le même avis qu'elle, qu'il lui donne raison sur tout. Elle n'a besoin que d'une oreille attentive en somme. Et pourtant, l'envie de la remettre à sa place se fait plusieurs fois ressentir. En effet, elle est égocentrique, sans gêne et vulgaire. de plus, sa rébellion semble extrême et les évènements qu'elle traverse ont un côté invraisemblable. le tout donne une protagoniste à laquelle il est impossible de s'attacher et pour qui il est difficile de ressentir de l'empathie malgré ce qu'elle vit.
Malgré le manque de plausibilité du récit, celui-ci se lit rapidement, très rapidement même. C'est là son point fort.
Florida est un livre où l'excès et la grossièreté dominent. Cela nuit à l'idée de base qui est intéressante. Une vraie mésaventure.
Lien : https://livresratures.wordpr..
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (1676) Voir plus



Quiz Voir plus

En attendant Bojangles

Qui a écrit la chanson Mr Bojangles ?

Whitney Houston
Nina Simone
Amy Winehouse
Edith Piaf

12 questions
578 lecteurs ont répondu
Thème : En attendant Bojangles de Olivier BourdeautCréer un quiz sur ce livre

{* *}