Citations sur Profileuse : Une femme sur la trace des serial killers (17)
Lors de mes différentes discussions avec Wilken, il m'a appris des détails intéressants sur ses crimes. Pour éviter qu'on ne retrouve trop rapidement les corps des enfants qu'il avait cachés, il frottait la plante des pieds des victimes avec du beurre et du vinaigre pour que les chiens policiers ne puissent pas les sentir.
(Micki Pistorius):
Le jour ou j'ai été amenée à témoigner pour le compte de la défense, un quart d'heure environ après le début de mon témoignage, "Boetie" lève la main pour demander au juge une brève interruption afin de se rendre aux toilettes. Il affirmait ne pas pouvoir attendre et le juge lui a accordé cinq minutes. En regardant ses yeux, j'ai deviné qu'il mentait et qu'il avait besoin de se masturber, ce qu'il a confirmé un peu plus tard.
Souvent, les Sérials Killers sont excités sexuellement par le récit que l'on fait de leurs crimes. Lors de rencontres en prison, il prétendait ainsi ne plus se souvenir de certains détails et déclarait qu'il avait besoin de consulter les différents dossiers de police ; en fait, il voulait tout simplement revoir les clichés de ses victimes pour se satisfaire sexuellement.
Au cœur de l’abysse, il y a un grand nombre de tueurs tapis. On ne les vois pas vraiment, mais on les trouve au sein des ténèbres
Je vais chercher Philip qui nous a rejoint en compagnie d'Elmarie. Avec elle, nous restons assises près du bureau, je prends des notes et Elmarie observe le langage corporel du suspect, installé près de la porte de la salle avec Philip et l'interprète. Même si Philip se concentre sur Sipho Twala, il reste en contact visuel permanent avec nous, de façon à interpréter les signaux que nous lui adressons de temps en temps. Philip écoute le contenu et nous, le contexte. C'est très difficile pour une seule personne de faire ces deux choses en même temps. Voilà pourquoi j'insiste toujours sur la notion de travail d'équipe, qu'il s'agisse de l'enquête, de l'établissement du profil psychologique ou de l'interrogatoire du suspect.
p. 85 & 86
Avec ces individus, on est confronté à un paradoxe extraordinnaire : ce sont des personnes qui souffrent énormément et qui expriment cette immense douleur en infligeant de terribles souffrances à leurs victimes.
Extrait : "Beaucoup de serial killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius. Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
Aujourd’hui, cela ne me fait plus peur et je pourrais exercer à nouveau, mais je n’en ai plus envie. La vie a tellement à offrir. Et puis, je ne voudrais surtout pas que d’autres s’y exercent sans avoir été préparés à l’affronter. On plonge dans un monde obscur et solitaire, très difficile à supporter. Un monde que l’on ne peut partager avec personne.
Le tueur est normal et ne souffre pas d’une maladie mentale. Les crimes sont trop organisés et trop bien planifiés pour être l’œuvre d’un individu déséquilibré. Il est sain d’esprit et sait fort bien qu’il commet des assassinats.
Cependant, il est en proie à un désordre de la personnalité, c’est un antisocial ou quelqu’un d’un narcissisme exacerbé.
Le fantasme ultime consiste à obtenir une victime inconsciente, sans qu’elle décède. Il retire un certain nombre de vêtements, suivant l’urgence des pulsions sexuelles qui l’animent à cet instant. Il aime déboutonner une chemise ou une robe sur le devant et découper le soutien-gorge.