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Citations sur Les amours blessées (50)

Pierre n'est plus ! Je me sens dépouillée. Je frissonne comme si on venait de m'arracher mon manteau le plus chaud. Un désarroi inconnu, une peine lancinante me poignent.
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Je n'ai pas trouvé en moi le courage de séjourner dans le domaine embrasé où Pierre se mouvait à l'aise. Le feu amoureux était son élément. Il brûlait comme une torche... Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il ait choisi l'emblème des ronces ardentes de préférence à tout autre pour symboliser sa lignée. Il ne pouvait vivre qu'en consumant. Son génie et son corps participaient ensemble de cet embrasement.
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Pierre tombait amoureux comme on s'enrhume ! Seulement, dans l'enthousiasme des débuts, il ne savait pas toujours discerner comme il l'aurait fallu amour et amourette !
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Moi qui pensais que l'amour était jeu et galanterie, je me retrouvais confrontée à une toute autre réalité. Décidément, rien ne se passait comme je l'avais imaginé...
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Il est des moments dans la vie où tout semble se faire sans peine, avec aisance, dans une sorte d'harmonie préétablie, comme si le destin vous poussait aux épaules.
Dès mon départ, le soir du bal, Ronsard, si j'en crois ce qu'il me confia par la suite, vécut une de ces heures où on se sent emporté par un élan invincible.
Autour de lui, soudain, tout s'était ordonné selon ses plus secrets désirs.
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Amour me brule, et l'hiver froidureux,
Qui gèle tout, de mon feu chaleureux
Ne gèle point l'ardeur qui toujours dure.
Ronsard
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Mon tort, mon unique tort est de ne pas avoir su forcer le destin, de ne pas avoir eu le courage des mes sentiments...
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- Ma Cassandre est devenue blonde ! remarqua-t-il en se penchant pour prendre une de mes mains qu'il baisa longuement. Qu'à cela ne tienne ! Je vous aimais d'ébène. Je vous aimerai d'or !
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Ce que fut l'illumination de ses traits, l'éclat soudain de son regard, sa joie évidente quand il me reconnut, demeure un de mes très chers souvenirs.
Il se leva, vint vers moi, me prit dans ses bras, me pressa contre lui, sans rien dire, sans m'embrasser, comme un avare serre son trésor sur son cœur.
Cette étreinte muette est une des plus intenses que j'ai jamais connues. C'est aussi une de celles qui m'a le plus attachée à Pierre. Sans doute parce qu'elle manifestait davantage l'amour du cœur que celui du corps et que je m'y sentais mieux accordée... (page 116).
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C'est ainsi que commença notre première conversation. Elle se prolongea assez longtemps. Beaucoup d'autres devaient la suivre. Je l'ignorais, mais je puisais déjà dans l'attention que me portait ce jeune poète qui parlait avec tant d'ardeur de sa vocation et de l'avenir, une assurance toute neuve en mon propre jugement. Entre nous, dès ce soir-là, se nouèrent des liens de l'esprit que rien ni personne n'a jamais pu dénouer... (pages 43-44).
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