Voici une énième critique de L'École de femmes de
Molière. Élomire (anagramme de
Molière) a suscité l'ire de ses contemporains, en particulier de ses concurrents directs de l'Hôtel de Bourgogne. Si certaines critiques, comme Zélinde, attribuée à Donneau de Visé, mettent en perspective les lacunes de l'oeuvre de Jean Baptiste Poquelin (son vrai nom), celle-ci n'est qu'une pâle copie. Et le fait que les auteurs, caricaturés sous les traits de Lizidor (avec ou sans Z) se soient "sentis morveux" et aient voulu "se moucher", s'y soient mis à plusieurs pour produire des diatribes d'aussi mauvaise qualité reflète leur indigence. A mon humble avis, si on veut absolument opposer d'autres auteurs à
Molière, il faudrait plutôt chercher du côté de Dancourt, de Dufresny , de Montfleury ou de Rotrou. Et jeter un coup d'oeil aux pièces commémoratives de D'Hervilly pour se remémorer notre grand auteur national.