La rusalka

Pour ce roman, Erin Bow s'inspire des récits mythologiques slaves et notamment de ces êtres surnaturels que ce sont les roussalkas. En soit, l'intrigue du livre ressemble justement à un conte, en suit le schéma et la structure narratifs.


On est donc plongé dans un univers médiéval d'inspiration slave dans lequel l'auteur nous embarque aux côtés d'une jeune fille et de son chat parlant. Ce roman de fantasy se lit bien et avec plaisir mais n'a guère réussi à me faire vibrer comme le font les bons ouvrages de ce genre littéraire. Pour ne pas être de mauvaise foi, je reconnais que la fin est sublime et émouvante. On s'attache beaucoup au personnage du chat qui est, selon moi, l'intérêt premier du livre. Ses répliques sont délicieuses.


Une bonne petite histoire bien rythmée. Une lecture agréable que je ne regrette pas mais qui ne me marquera sûrement pas.

Kate se retrouve seule à la mort de son père, elle est apprentie sculptrice mais le successeur de son père ne veut pas la reprendre. Dans ce village pétri de superstitions, surviennent des événements hors du commun (une pêche miraculeuse par exemple) et les villageois murmurent que Kate est sorcière. Pour s'en sortir, elle accepte finalement d'échanger son ombre contre la parole pour son chat à un étranger de passage. Quand elle se retrouve sur les routes, elle est recueillie par des nomades et là aussi, des choses étranges se produisent, des morts mystérieuses, lié au sort que le sorcier qui a pris l'ombre de Kate a lancé.
Un récit fantastique qui se lit bien : le monde décrit est rempli de mystère et de magie; on ne sait pas où nous mène l'auteur mais on se laisse embarquer!
Mon personnage préféré a été le chat!

A partir de 12-13 ans