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Livre reçu dans le cadre de Masse critique sur Babelio

Vous désirez vous passer de technologie et vivre au rythme des saisons, « L'année sauvage » de Mark Boyle est faite pour vous.
Ecrit à la manière d'un journal de bord, nous suivons cet écrivain culte de la décroissance dans son envie d'écarter toute technologie de sa vie pendant un an. Il s'installe donc dans une petite maison en bois en campagne irlandaise.

Ce pari fou s'inscrit entièrement dans les 1ers pas de Monsieur Boyle qui avait déjà pris le pli de vivre sans argent.
Sur les traces de Thoreau, nous retrouvons ce Boyle balançant gsm, réveil, électricité, eau courante, voiture en eaux troubles afin de se rapprocher de la nature et des gestes simples qui ont fait la Vie.
On suit au fil des saisons cet homme qui réapprend à vivre en harmonie avec le monde qui l'entoure, qui apprend à pêcher, à écouter son corps, à cultiver, à faire sa propre lessive, à communiquer avec les autres et à s'entraider, un homme qui vit à contre-courant et qui le fait avec une rage de vivre puissante et vibrante à la fois !

Et vous, une vie sans technologie, ça vous botte ? Sauriez-vous vous déconnecter complètement de la réalité ?

« J'ai l'impression de m'être dépouillé de la réalité virtuelle et d'avoir repris contact avec la réalité, la vraie réalité » Mark Boyle
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Un livre très intéressant qui met le doigt sur une des raisons pour lesquelles j'ai toujours été perplexe par tous ces influenceurs "en autonomie " avec tous leurs blogs dont l'autonomie repose beaucoup sur la technologie comme les pompes pour les sources, les chauffe-eau solaires etc.... ils sont autonomes jusqu'au jour où ils ont besoin d'un électricien !
Mark Boyle lui va vraiment à fond. Pas d'électricité, il fabrique ses bougies, il vit de son potager et de sa pêche, et d'ailleurs il n'a même pas de serre pour son potager, il va chercher l'eau à la source... il mange même à un moment un animal tué par une voiture qu'il trouve sur le bas-côté quand il se rend compte que ça vient d'arriver!
Il suit ses convictions, même quand ça lui coûte son couple, et j'admire ça.
Beaucoup de ce qu'il dit sur la société actuelle est très vrai et il est vrai aussi que dans les pays développés modernes ils doivent être 15 prêts à vivre ainsi, et hélas pas beaucoup à vivre avec moins....
Enfin bref, on est mal barré, mais que ça ne vous empêche pas de lire cet ouvrage fort intéressant
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Après son premier livre L'homme sans argent, Mark Boyle tente une nouvelle expérience: vivre une année, au moins, sans technologie: pas de téléphone, pas d'ordinateur, pas de lave-vaiselle.... juste les outils traditionnels, la force de ses bras et la motivation d'un retour à la nature.
J'avais envie de découvrir ce livre et je l'avais sélectionné pour la Masse Critique Babelio que je remercie tout comme la maison d'édition pour cet envoi.


➤ Une idée trépidante mais loin de mes attentes.
Je ne sais pas vraiment ce à quoi je m'attendais en découvrant ce livre, le récit transcendant d'un homme retrouvant goût à la nature et une vie simple ou un guide complet pour se passer soi-même de la technologie. Un peu des deux j'imagine. Mais le livre se résume plutôt comme le journal quotidien d'un homme qui décide petit à petit d'abandonner la technologie et qui relate les quelques événements et faits marquants de sa nouvelle vie: cultiver sa terre, pêcher pour se nourrir, chasser à nouveau, interagir socialement quand on a plus accès à une source directe et rapide si votre interlocuteur est à l'autre bout du pays. Si j'ai trouvé cela intéressant et d'une certaine manière, reposant à lire, le livre est loin d'avoir su répondre à mes attentes trop précises.


➤ Loin des clichés
Si il y a bien un des clichés qui n'entre pas dans ce livre c'est le côté "sauvage" façon homme des bois qu'on s'imagine quand on entend parler d'un retour à la nature sans technologie. Notre écrivain va s'installer dans un petit village d'Irlande, où il faut certes faire au moins un kilomètre pour rencontrer le premier voisin mais où il peut aller au pub pour rencontrer d'autres personnes et rejoindre à vélo la grande ville la plus proche. Mark Boyle ne quitte pas le monde social mais la technologie qui nous fait perdre l'essence même de ce que nous faisons et pourquoi nous vivons.


➤ Des idées à méditer
J'ai beaucoup aimé les idées soumises par l'auteur sur le travail et le temps que nous passons plutôt à gagner notre vie qu'à la vivre. On oublie souvent qu'on passe plus de temps à travail pour s'acheter de jolies choses plutôt que de profiter de l'instant présent, de nos proches, des jolies choses qu'on a pas besoin d'acheter si on levait un peu nos yeux de nos écrans ultra-connectés à regarder des paysages lointains qu'on pourrait visiter ou des vies qu'on pourrait se créer. En se créant une vie facile et rapide à vivre, n'a-t-on pas perdu le sens de la vraie vie ?

La deuxième chose reste à savoir à quel stade de la définition de "technologie" on s'arrête et pour se faire il illustre aussi son propos avec les répercutions de la mondialisation sur l'île du Grand Blasket qui a vu l'installation d'une population rurale décliner pour abandonner un mode de vie rustique au profit des grandes villes et des grandes exploitations.


➤ "Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas."
On a beau faire sa part, essayer de le faire ou d'en faire plus à chaque fois, la lecture de ce genre de récit ou d'essai me donne à chaque fois cette claque mémorable que l'on a quand on se rend compte qu'on en fait pas assez et qu'on va droit dans le mur sans même essayer d'appuyer sur les freins ? Pourquoi freiner alors que ce qu'on a est tellement bien ? Je repense alors au choix de l'auteur de ne pas utiliser d'ordinateur pour écrire son livre et moi, devant mon PC, à taper cet article en pensant aux horreurs qu'on fait chaque jour à notre environnement: aux gaz d'échappement des voitures qui passent devant ma fenêtre, au gâchis que mon travail engendre, à l'exploitation de ressources pernicieuses pour faire des petits gadgets en plastique qui seront passés de mode dans 1 mois. Bref, aux gros efforts qu'il nous reste à faire mais que notre société n'est pas encore capable de faire, d'accepter de le faire, d'accepter de perdre un peu de la facilité et du confort dans lequel on s'est englué...


A découvrir si vous chercher le récit d'une vie simple en déconnexion avec la technologie !
Lien : https://leboudoirbibliothequ..
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L'année sauvage se lit comme un journal de bord, celui de Mark Boyle, quarantenaire, qui décide, après avoir passé 3 ans sans argent, de pousser l'expérience de la décroissance et de s'installer dans une petite maison en bois, sans électricité, sans eau courante, et sans technologies modernes. On est ici bien loin du traité théorique. Mark Boyle nous livre son expérience et ses réflexions sur le monde d'aujourd'hui. Il ne prétend pas convaincre qui que ce soit d'adopter une vie sans technologie, il le fait et il nous le raconte, tout simplement.

Ce qui m'a étonné de prime abord c'est l'installation de Mark Boyle. Quand on envisage un retour à la nature, sans technologie, sans électricité etc... on s'imagine une cabane au fin fond de la foret, loin de tout, seul au monde. Et il n'en est rien. Certes Mark Boyle s'installe dans une maison en bois sur un terrain forestier, mais il est dans un hameau, il a des voisins, il va au pub rencontrer des amis, bref, on est loin du stéréotype du Robinson Crusoé. C'est d'ailleurs ce qui revient tout au long de ce livre : Mark Boyle interroge la notion de technologie, où se situe la frontière entre ce qu'il est acceptable d'utiliser et ce qu'il convient de laisser derrière soi. Et c'est extrêmement interessant. Son questionnement devient notre questionnement sur notre quotidien, sur nos actions pour tenter d'améliorer les choses.


C'est un livre que j'ai beaucoup aimé, étant moi-même pas mal sensibilisée à la question du changement climatique, essayant de faire ma part. J'étais curieuse de voir comment allait se dérouler la démarche de Mark Boyle. C'est un livre que j'ai beaucoup aimé mais qui me laisse un petit gout amer face à l'ampleur du changement que nous devrons opérer si nous souhaitons inverser la tendance actuelle qui est, clairement, de foncer dans le mur en fermant les yeux. Mark Boyle a le courage de ses opinions, en renonçant à la vie facile. Mais en renonçant à la vie facile, il renoue avec la Vie, la vraie Vie. C'est une démarche qui demande beaucoup de volonté, et j'ai bien peur que l'humanité ne soit pas prête à renoncer à son confort, même si cela signifie passer à côté de la vie, même si ça lui coutera son avenir (non, non, ce n'est pas du lyrisme, c'est une réalité qui va se faire de plus en plus sentir, à travers les catastrophes naturelles toujours plus violentes et toujours plus nombreuses). Et en même temps, ce récit nous montre que c'est possible, et que si nous ne faisions chacun qu'un tiers des efforts de l'auteur, nous pourrions certainement nous sauver nous-même. Mark Boyle nous propose une vie différente, mais pas moins riche.

Merci aux éditions les Arènes et à Babelio pour ce livre qui m'a été offert lors de la Masse critique Non-Fiction. Merci à Mark Boyle pour ce témoignage très inspirant, pour ce livre où la joie se trouve dans les petites choses.
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C'est un texte sans prétention que livre Mark Boyle, en cela qu'il ne cherche ni à philosopher ni à pérorer sur l'état du monde et encore moins à faire du prosélytisme.
C'est son quotidien, pas dans les moindres détails, juste un journal que l'on pourrait écrire, nous aussi, avec les émotions, les petits riens.
Au début, j'étais déçue de ne pas lire de belles théories ou de grandes idées, mais finalement, c'est très bien ainsi : Mark Boyle a fait ce dont il avait envie (vivre sans technologie) afin de se reconnecter à la vie. A nous d'y voir un engagement politique si on veut, lui il se contente de vivre sa vie.
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Dès les premières lignes de L'année sauvage (The Way Home), Mark Boyle annonce clairement ses références : D.H. Lawrence, Thoreau, Edward Abbey, Wendell Berry, John Muir, etc. On est en terrain connu. A noter aussi sa proximité avec Paul Kingsnorth, qui, je crois, est le Paul avec lequel il va chaque semaine se poser au pub. Ce projet d'année sans technologie est nécessairement arbitraire : en somme, il renonce à tout ce qui est électrique et il tend globalement à autant d'autonomie que possible (sur le plan alimentaire, de la construction, etc.) sans pour autant jeter les technologies mécaniques comme le vélo.

On peut reprocher à Mark Boyle des analyses pas toujours très aiguisées, du genre "les jeunes aujourd'hui ils sont accros à leur portable ils n'ont plus de vrai lien", mais, globalement, sa sensibilité n'a pas manqué de recouper la mienne.

Mark Boyle, dans un coin reculé d'Irlande, a construit sa maisonnette en bois. Il compte manger essentiellement des pommes de terre, il s'agit donc de transformer une partie de son sol inculte (mais fertile en vie) en source de nourriture. Pour deux, il est question, je crois, de 4000m² de champ de pommes de terre — soit 150kg de tubercules. le reste de son assiette est rempli par diverses plantes sauvages, de la verdure sauvage ou du jardin, des oeufs des poules du jardin, des poissons pêchés dans les lacs et rivières du coin, et l'occasionnel cerf, sans compter les choses expérimentales, comme la culture d'oca. L'eau, bien sûr, vient d'une source locale. Pour lutter contre son rhume des foins, il utilise le plantain, et ça marche plutôt bien.

Dans cet endroit reculé, les gens sont âgés, mais il reste une vie sociale campagnarde. Il n'est pas si loin le temps où le meilleur endroit où stocker la viande de cerf, c'était dans l'estomac de ses voisins. Quand Mark Boyle veut construire un fumoir, pour conserver ailleurs la viande de cerfs, il est accompagné d'un ami et le bâti de ses mains avec du bois ramassé dans la forêt voisine, ou du moins une partie de la forêt qui n'a pas été ravagée par les machines. La peau, il la tanne, notamment avec la vieille technique qui consiste à utiliser le cerveau de la bête.

Pour lui, il est normal de faire 12 kilomètres allez-retour, à pied ou à vélo, pour aller au bureau de poste (qui ne tarde pas à fermer). de même pour aller pêcher, aller au pub (qui ne tarde pas à fermer) ou allez voir des amis : 10 kilomètres à vélo, 20 kilomètres à vélo, 40 kilomètres à vélo, potentiellement sous la pluie, une journée à faire du stop... Moi qui rêve encore de vivre sans voiture, lire ces passages m'a rassuré.

Comme Paul Kingsnorth, il a laissé derrière lui l'environnementalisme au profit du lien direct avec la terre — moins d'éoliennes et plus de poêles à bois, moins de panneaux solaires et plus de forêts. Comme moi, il a laissé derrière lui de longues années de végétarisme au profit d'une éthique de l'autonomie — la vie est certes la valeur suprême, mais tendre vers l'autonomie permet une certaine reprise de contrôle sur sa propre vie et résout bien des problèmes environnementaux. Pour moi, ce n'est encore que l'idée, et pour Mark Boyle, c'est autant l'idée que la pratique.

Les lois et décisions politiques se mettent en travers de son chemin : la pêche est réglementée, les arbres sont coupés, les lieux de vie sont fermés... Il se souvient qu'avant l'invention du thermos, les travailleurs se regroupaient autour du pot qui bouillonnait sur le feu. Cette tradition communautaire, comme tant d'autres, n'existe plus — mais les maisons de retraite sont arrivées.

Mark Boyle n'a pas d'emploi, mais il travaille beaucoup, tous les jours. Il écrit, certes, mais surtout, il s'occupe de son jardin, des animaux, du bois, du terreau qu'il faut retourner (pour réintroduire de l'air et faciliter la décomposition) et il y a constamment des coups de main à donner aux voisins. Il faut aussi faire la lessive à la main, et ça incite à l'économie : en été, il ne fait qu'une lessive par mois, en utilisant des plantes à saponine comme lessive. Lui lave seul, mais, traditionnellement, l'activité était commune, sociale. Il fait de l'alcool maison avec du cassis (qu'il ramasse ou qu'on lui donne par kilos), des mûres, du miel... Il fait ses propres bougies avec la cire de ses abeilles et du jonc comme mèche. Pour effrayer les cerfs qui viennent manger ses plantes, il fait un épouvantail, et ça semble fonctionner. A d'autres moments, il faut récolter le fumier des chevaux d'un voisin pour nourrir la terre du potager. Ou alors il faut entretenir les outils, passer la matinée à aiguiser la faux. Une ballade dans les bois ? Il revient avec des baies et une bûche sur chaque épaule.

Dans cette vie qui, inévitablement, est radicale, je ne peux même pas reprocher à Mark Boyle un certain retour vers ce que j'appellerais de l'animisme. Je suis habituellement impitoyable avec n'importe quel mysticisme foireux, mais là, j'en ai fait l'expérience, quand on a un pied dans les bois et l'autre dans les joncs, les choses de la nature prennent une importance, une force, qui pour la plupart des gens est oubliée. Alors par exemple, si un jour on pose des pièges à limace (artisanaux) et que, plus tard, on se prend de remord face aux limaces agonisantes et qu'on les libère, pourquoi pas ? Il n'y plus de contradiction entre épargner des limaces et manger une truite, il n'y que des êtres vivants en lien les uns avec les autres, des êtres vivants qui parfois doivent remplir notre estomac et parfois sont imbus, par le simple fait de vivre, d'une aura toute-puissante. Ensuite, ce sont les grenouilles de la nouvelle mare qui viennent s'occuper des limaces. Et les humains ne sont pas en reste : à côté de sa maisonnette, Mark Boyle a bâti une auberge gratuite, non référencée sur la toile, ou n'importe qui peut venir poser son oreiller — à condition de certifier ne pas être venu en voiture ou en avion.

Lien : https://lespagesdenomic.blog..
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Mark Boyle nous parle de son expérience : vivre le plus simplement possible sans aucune technologie (sans eau courante, ni électricité, avec les produits de la terre...). Il va construire sa propre cabane au fin fond de l'Irlande. Il est loin d'être un extrémiste ; il souhaite juste retrouver les bonheurs simples de la vie, se libérer des carcans dans lesquels la société moderne nous plonge sans qu'on s'en aperçoive toujours.
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Mark Boyle est un écrivain.
Je dirais plutôt que c'est un expérimentateur qui écrit sur ses expériences.
Il a par exemple vécu 3 ans sans argent et a écrit un livre pour raconter cette expérience.

Cette fois, il se lance le défi de vivre sans technologie : pas d'électricité, pas d'eau courante, ni téléphone ni ordinateur évidemment, aucun équipement électroménager, même pas une montre ou un réveil.
Il va vivre dans une cabane en bois en Irlande, en pleine nature et nous raconte ce qu'il a vécu.

J'adore ce genre d'expérience (les lire en tout cas), alors je me réjouissais de découvrir cet ouvrage  !

Dans ce récit, Mark Boyle évoque longuement les raisons de cette décision, et comment il a vécu les choses tout au long de cette expérience.

Mark Boyle réapprend à pecher, chasser, cueillir pour se nourrir.
A faire du feu et à cultiver sa terre.
Il a apprend à fabriquer ce dont il a besoin. Ou à s'en passer.

Tout ce que j'aime....sauf que... Je dois avouer ma grande déception.

D'ordinaire, dans ce genre de récit (Tesson, Thoreau...) il y a de la poésie, de la solitude, de la Nature, des réflexions sur ce lien intime qui nous unit à elle.
J'attendais ce petit truc en plus, cette magie qui fait de ce type de récit un grand voyage. le truc qui te donne le sentiment de prendre toi aussi ta grande bouffée d'air frais.
Je n'ai malheureusement rien ressenti de tout ça.

Bien qu'on ne lise pas ce genre de récit pour la plume, elle est ici trop factuelle à mon goût.

De plus, j'ai trouvé que l'auteur parle parfois plus de son historie personnelle que de la Nature et des réflexions intimes qu'elle lui suggère.

Pour finir, il y avait beaucoup trop d'humains dans son récit !!!
A croire qu'il n'était jamais tout seul !! Et c'est là que je me suis fourvoyée. Pour moi, ce genre d'expérience impliquait une forme de solitude. Or il n'en est rien ici. Il montre à quel point la solidarité et l'entraide ont été importantes dans son parcours sans technologie.

Enfin, si l'expérience me semblait intéressante, et elle l'est, je regrette toutefois le côté radical et extrême (j'ai dû mal avec toutes formes d'extrême, même bien intentionnés). J'aurais préféré qu'il nous montre que vivre davantage dans le respect de la Nature est parfaitement possible, même sans aller jusque dans l'extrême. Qu'on peut parfaitement concilier certains aspects.

Pour faire court, un récit intéressant mais trop factuel, avec une absence de poésie à mes yeux  et avec beaucoup trop de gens... Oui, je suis une ermite manquée je crois
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Mark Boyle est irlandais. Dans L'Année sauvage, il raconte à la manière d'un journal de bord comment il a décidé pendant un an de vivre sans technologie, c'est-à-dire sans eau courante, sans électricité, sans ordinateur ni téléphone, sans tous les outils qui font le confort de notre vie moderne, et nous isolent du même coup de notre environnement immédiat. Au fil des saisons, son quotidien se distille en fragments, comme un recueil d'observations et de réflexions, où le jeune homme âgé de 38 ans revient sur ses expériences et ses souvenirs, à travers ce qu'il vit, ce qu'il lit, dans un récit qui donne aussi toutes les clés pour comprendre ce qui l'a conduit à choisir cette voie, en construisant lui-même sa maison, en récoltant ses légumes et en fabriquant ses bougies.
Lien : https://www.rebelle-sante.co..
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Au fin fond de l'Irlande , c'est le journal d'un homme qui a abandonné la civilisation ou du moins une partie de celle - ci ..
Mark Boyle a décidé de vivre sans électricité, sans voiture , sans le modernisme , accompagnée de son amie , mais qui l'abandonnera en route .
Pas le temps de rêvasser , les journée sont bien remplies, les heures ne comptent pas ,faire ses plantations , ramasser le bois , chercher de la nourriture , tout cela l'occupe à temps plein ; et de temps en temps aller boire
une pinte au pub qui bientôt lui aussi sera emporter pas le manque de clients .
Même si tout ça n'a pas l'air facile , notre homme va vivre son idéal pendant cette période et vivre tout simplement .
Une autre idée de la vie , avec des bonheur simple et des obligations pour survivre .
Belle histoire , belle expérience , intéressant à lire .
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