La terrifiante histoire de Prosper Redding, tome 1 : Une alliance diabolique

Les Redding ont tout et ce, depuis des décennies... L'argent, la renommée, la gloire, la santé... Mais voilà, cet état de fait cache un bien sombre destin... Honneur Redding, ancêtre, à pactiser avec un esprit malin... Voulant mettre fin à cette ''malédiction'', Honneur a décidé de tuer l'esprit malin en l'emprisonnant dans le corps d'une servante... Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Des années plus tard, l'esprit malin a décidé d'habiter le corps de Prosper, qui aura 13 ans dans quelques jours... Évidemment, la famille en a après lui, parce que les membres ne veulent pas perdre les acquis... Il devra se cacher auprès de sa cousine, sorcière, et de son oncle, banni de la famille. Est-ce vraiment des alliés ? Franchement un bon roman jeunesse... Captivant et beaucoup de choses s'y passent. J'ai adoré le décor aussi. Salem, à la période d'Halloween. Mythique. le roman se termine sur un cliff hanger qui donne vraiment envie de découvrir la suite... C'est que Prosper n'a eu d'autres choix que de se rendre au Royaume d'En-Bas...

Une plume très connue grâce à sa super trilogie Dystopie Young-Adult, Les Insoumis. Appréciant énormément son univers, j'ai été curieuse de savoir ce qu'Alexandra Bracken allait me réserver avec son nouveau roman Jeunesse. Et bien je dois bien avouer que ce fut une agréable surprise...

Cette nouvelle série suit l'histoire de Prosper Redding, un jeune garçon tout juste âgé de douze ans. Issu d'une grande et veille famille, il va vite découvrir que cette dernière cache bien des secrets. Plus précisément une malédiction qui perdure depuis plus de quatre cents ans. Et pour couronner le tout, il doit désormais cohabiter intérieurement avec un démon nommé Alastor qui est bien décidé à régler ses comptes avec la famille Redding...

Avec une plume fluide, captivante et addictive, l'auteur nous offre une lecture fort sympathique avec un héros touchant comme tout. Prosper est l'un de ces jeunes garçons solitaires qui sont soumis mis à l'écart mais qui aiment leur soeur ainsi que leurs parents et qui sont même prêts à se sacrifier pour eux. Je me suis très vite attaché à lui.

Et que dire de son acolyte Alastor ? Bien qu'au début il a légèrement titillé mes nerfs, au final j'ai adoré ce démon. Son humour si particulier, son entêtement, sa colère, son intrusion dans la vie de Prosper et le fait d'avoir son point de vue apportent un gros plus à l'histoire.

Quand aux autres personnages ? Ils sont hauts en couleurs, très intéressants, ont leur importance dans l'histoire et vont vous surprendre par bien des manières.

En bref... C'est un réel plaisir de retrouver l'univers d'Alexandra Bracken. À partir d'une intrigue des plus basiques, elle a su offrir à ses lecteurs une très grande aventure. Tout est réuni pour que l'on passe un excellent moment. Entre magie, malédiction, sombres créatures, humour, aventure, amitié, famille et revanche, on n'a pas le temps de s'ennuyer un seul instant. Et avec cette inattendue fin, il me tarde de savoir ce que l'auteur va nous réserver dans la suite à venir...
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Comme toujours dans ce cas-là, je remercie Babelio ainsi que La martinière jeunesse pour ce livre !

'ai choisi ce livre à cause de la première phrase, plus précisément après la mention du démon. Forcément il suffit qu'on me parle de l'histoire d'un garçon qui abrite un démon en lui et qui, en plus, ne le sait pas, pour que je veuille le lire !

Évidemment le début est assez classique disons, puisqu'on retrouve le schéma type du garçon qui appartient à une famille influente et se sent rejeté, différent, presque défaillant.
En soi ce schéma ne me gêne pas, enfin ça fait partie du genre, mais j'aurais aimé une petite différence dans le traitement. Ici le personnage est, de base, mis de côté alors qu'on ne sait même pas que c'est en lui que s'est réfugié le démon. C'est dommage.

Pour le reste, une fois entrée dans l'histoire, une fois la révélation de l'être démoniaque passée, et bien ça se lit plutôt bien.
J'avais envie d'en savoir plus, de pouvoir cerner Alastor. Et puis j'avais de gros doutes concernant Nell et son père - doutes qui se révèlent fondés par ailleurs.

J'ai aimé le personnage de Prosper, malgré le fait que, comme je l'ai dit, je l'ai trouvé un peu trop basique. Il mériterait d'être un peu plus étoffé, un peu moins assimilable à tout un tas d'autres protagonistes qu'on peut retrouver en jeunesse et plus particulièrement dans la fantasy.
Sinon celui qui m'a plus, c'est celui de Nell, cette jeune sorcière dont on comprend dès le début que quelque chose cloche. Pour le coup son personnage est stéréotypé, mais j'avais le sentiment que l'auteure essayait de lui donner une certaine épaisseur. C'est en tout cas prometteur.

L'histoire m'a plu, j'ai été entraînée par le dilemme qui déchire Prosper, je me suis un peu attachée à Alastor, ce démon qui ne paraît pas aussi méchant qu'il le laisse penser.

Mon avis en intégralité :
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C'est l'histoire de Prospérité Redding, un jeune garçon qui se sent décalé par rapport à se famille parfaite : des cheveux parfaits, des silhouettes parfaites, de grands esprits, des travails prestigieux… Alors que lui se sent banal, plus que banal, il se sent malchanceux. Et puis un soir tout bascule : sa famille tente de le tuer lors d'un rituel obscur et c'est là qu'il apprend la vérité. Il abrite dans son corps un démon avec lequel son ancêtre a pactisé afin d'attirer la chance et la fortune avant de le trahir et de l'enfermer dans le corps d'une domestique pour le tuer.
Mais aujourd'hui, Alastor, le troisième Prince des Ténèbres les plus noires et les plus terrifiantes s'est réveillé et, s'il exècre le corps faible du jeune garçon dans lequel il est enfermé, il compte bien l'obliger à signer un contrat avec lui afin de recouvrer ses forces et se venger de la famille Redding en leur faisant connaitre le désespoir le plus profond avant de les achever.
Prospérité (« Appelles-moi Prosper ! ») devra choisir à qui faire confiance et en subir les conséquences…
C'est un roman jeunesse assez agréable, qui peut plaire aux jeunes ados ou aux adultes (sans s'attendre à des retournements de fou ou à un suspens étourdissant). L'auteur a une belle aptitude dans les descriptions imagées.
J'ai ce livre dans ma bibliothèque depuis quelques années et je l'avais complètement oublié jusqu'à ce que j'entende parler de « Lore », le nouveau roman de l'auteur. Je me suis dit qu'avant d'acheter celui-ci, je pouvais lire celui que j'avais déjà pour me faire une idée du style de l'auteur. Divertissant, était ma première impression. Amusant, ma seconde. Je lirai le second tome avec plaisir et j'achèterai Lore qui est avec des personnages un peu plus vieux (17 ans je crois).
A lire si on veut quelque chose de pas prise de tête dans la lignée des Enquêtes de Lady Grace (Flammarion Jeunesse).

Comment ai-je découvert The Dreadful Tale of Prosper Redding ? Assez simple : la chaîne YouTube du Little Book Owl… Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur ni de ce qu'elle avait écrit auparavant, alors je me suis lancée presque les yeux bandés pour cette aventure.

Tout d'abord, ce livre est rempli d'humour et d'une grosse dose de sarcasme. Ce que j'aime vraiment. C'était plein d'esprit et hilarant que j'aie dû plusieurs fois faire attention à ne pas recracher mon thé. La façon dont Bracken écrit les scènes est tout simplement géniale, il n'y a pas d'autres mots, et fera rire n'importe qui.

J'ai beaucoup aimé Prosper, pourquoi ? La profondeur de son caractère et son sarcasme. Alastor est bien développé.Le seul inconvénient important pour moi : il était parfois très difficile de suivre ce qui se passait, mais cela ne m'a pas empêché de vraiment aimer le roman.
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